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22 Avr 2024

Lien entre la vague de chaleur extrême qui sévit et le changement climatique : l’urgence du reboisement

Depuis plusieurs semaines, une vague de chaleur extrême sévit dans diverses régions du globe, causant des températures records et des conséquences dramatiques. Au Cameroun, par exemple, plus de 100 décès liés à l’insolation ont été recensés depuis le début de l’année, avec des températures ressenties dépassant les 52°C. Ces phénomènes météorologiques extrêmes se multiplient et les scientifiques du groupe World Weather Attribution soulignent leur lien direct avec le changement climatique.

Le réchauffement climatique induit des modifications profondes dans les conditions météorologiques, favorisant l’émergence de vagues de chaleur meurtrières. Cette situation alarmante met en lumière l’urgence d’agir pour limiter les effets du changement climatique, mais également pour s’adapter à ces nouvelles réalités. C’est là que le reboisement entre en jeu.

Le reboisement, en plus d’être une solution efficace pour absorber le dioxyde de carbone, contribue à la régulation du climat et à la préservation de la biodiversité. En plantant des arbres, nous pouvons atténuer les effets du réchauffement climatique en créant des îlots de fraîcheur, en protégeant les sols de l’érosion et en favorisant la conservation de l’eau.

En cette période critique, il est crucial de promouvoir des actions concrètes de reboisement à grande échelle. Les gouvernements, les organisations environnementales et la société civile doivent unir leurs efforts pour planter des arbres, restaurer les écosystèmes dégradés et sensibiliser sur l’importance vitale du reboisement.

Il est temps d’agir collectivement pour faire face au changement climatique et à ses conséquences désastreuses. Le reboisement représente une réponse tangible et nécessaire pour atténuer les effets de la vague de chaleur extrême et préserver notre planète pour les générations futures. Joignez vous à la Coop-CA REDD pour accentuer le reboisement.

Zara Abba, Journaliste.

07 Nov 2023

La Coop-CA REDD lance une formation à la fabrication du compost dans le Département du Logone et Chari pour réduire l’utilisation des engrais chimiques et favoriser une agriculture plus durable.

Logone-Birni, le 07 novembre 2023

La Coop-CA REDD, en collaboration avec le PROLAC, a entamé aujourd’hui une formation essentielle dans la commune de Logone-Birni. Cette initiative vise à réduire l’utilisation des engrais chimiques et des pesticides préjudiciables à l’environnement et à la santé humaine, en faveur de l’utilisation d’engrais verts naturels.

Cette initiative fait suite à la demande du Maître d’Ouvrage, le PROLAC, qui vise à promouvoir des pratiques agricoles plus durables et respectueuses de l’environnement. Dans le cadre de ce programme novateur, la commune de Logone-Birni a été sélectionnée pour être la première commune pilote bénéficiant de cette formation à la fabrication du compost. Les bénéfices écologiques et agricoles de cette technique sont nombreux, et cette formation s’étendra par la suite aux communes de Goulfey et Makary.

Le compostage, processus naturel de décomposition des matières organiques, permet de produire un engrais riche en nutriments et respectueux de l’environnement. Les agriculteurs apprendront les techniques et les bonnes pratiques pour composte dans le but de fertiliser leurs sols de manière durable et écologique.

La Coop-CA REDD a souligné l’importance de cette formation en termes de transition vers une agriculture plus respectueuse de la biodiversité et moins dépendante des intrants chimiques. Les engrais verts générés par le compost favoriseront la fertilité des sols et amélioreront la qualité des récoltes, tout en préservant les écosystèmes locaux.


La Coop-CA REDD espère ainsi encourager une transition vers une agriculture plus respectueuse de la nature tout en garantissant des récoltes de qualité. Cette démarche s’inscrit dans une volonté plus large de promouvoir la lutte contre le changement climatique et la préservation de la biodiversité.

« Nous sommes ravis de collaborer avec Coop-CA REDD pour offrir cette formation sur le compostage. Nous croyons fermement en l’agriculture durable et respectueuse de l’environnement, et cette initiative est un pas important vers cet objectif », a déclaré le représentant du PROLAC.

Après la phase pilote dans les communes de Logone-Birni, Goulfey et Makary, cette formation sera étendue à toutes les autres communes du Département du Logone et Chari, avec pour objectif ultime de promouvoir des pratiques agricoles durables et respectueuses de l’environnement dans l’ensemble de la région.

La Coop-CA REDD et le PROLAC sont convaincus que cette initiative contribuera à renforcer la résilience des communautés locales face aux changements climatiques et à préserver les ressources naturelles précieuses du département de Logone et Chari.

Pour plus d’informations sur la formation à la fabrication du compost et sur les initiatives environnementales de la Coop-CA REDD, veuillez nous suivre sur notre blog vert.

Par Limangana A.

17 Oct 2023

L’importance de la sensibilisation et de l’éducation environnementale

La sensibilisation et l’éducation environnementale jouent un rôle crucial dans la préservation de notre planète. En comprenant les enjeux environnementaux et en adoptant des comportements responsables, nous pouvons tous contribuer à un avenir durable. Cet article explore l’importance de la sensibilisation et de l’éducation environnementale et met en évidence les avantages qu’elles offrent.

©Crédit Photo : https://planete-urgence.org

La prise de conscience

La sensibilisation environnementale permet aux individus de prendre conscience des problèmes environnementaux auxquels notre planète est confrontée. Elle met en lumière les conséquences de nos actions sur l’environnement, telles que la dégradation des écosystèmes, la pollution de l’air et de l’eau, et le changement climatique. En comprenant ces enjeux, nous sommes incités à adopter des comportements plus respectueux de l’environnement.

 

Le changement de comportement

L’éducation environnementale joue un rôle clé dans le changement de comportement. Elle nous apprend comment réduire notre empreinte écologique en adoptant des pratiques durables, telles que la réduction des déchets, la consommation responsable, l’utilisation d’énergies renouvelables, et la préservation de la biodiversité. Grâce à une éducation environnementale adéquate, nous pouvons tous devenir des acteurs du changement.

 

La protection de la biodiversité

La sensibilisation et l’éducation environnementale sont essentielles pour la protection de la biodiversité. En comprenant l’importance des écosystèmes et des espèces qui les habitent, nous sommes plus enclins à prendre des mesures pour les préserver. L’éducation environnementale nous aide à comprendre les liens complexes entre les différentes formes de vie et à reconnaître notre responsabilité envers elles.

 

La participation citoyenne

La sensibilisation et l’éducation environnementale encouragent la participation citoyenne. En comprenant les enjeux environnementaux, les individus sont incités à s’engager dans des actions collectives, telles que le bénévolat, les initiatives communautaires et les campagnes de sensibilisation. La participation citoyenne renforce la voix des citoyens et favorise la mise en place de politiques environnementales plus efficaces.

Source : https://www.mediaterre.org

Que retenir ?

La sensibilisation et l’éducation environnementale sont des outils puissants pour préserver notre planète. En comprenant les enjeux environnementaux et en adoptant des comportements responsables, nous pouvons tous contribuer à un avenir durable. Il est essentiel de promouvoir la sensibilisation et l’éducation environnementale à tous les niveaux, des écoles aux communautés, afin de créer une société consciente et engagée dans la protection de notre environnement précieux. C’est dans cette démarche que s’est engagé la Coop-CA REDD à travers son « initiative un élève, un arbre » qui est déjà à sa 4e édition, qui l’or de sa 2e édition a été accompagné par l’UNESCO.   

Par Abakachi ABICHO

 

Références :

  • ENVIRONNEMENT, SANTÉ ET SOCIÉTÉ de Lise ESNARD et Sébastien LEBRUN, enseignants de STMS de l’académie de Nantes

Date de publication : Mars 2023

17 Oct 2023

Les effets du changement climatique sur les écosystèmes

Introduction

            L’humanité fait face à un défi environnemental majeur : le changement climatique. les changements climatiques qui sont des changements aux conditions météorologiques  dans une région. Au cours des dernières décennies, le climat de la Terre a vu sa température augmenter. Ce changement se répercute sur les climats locaux à travers le monde. Ces changements climatiques entraînent toute une série d’impacts croissants sur  les écosystèmes.

Contexte

            Le précédant secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a déclaré que le changement climatique est « le plus grand défi de notre époque », et ses effets se font déjà ressentir dans un grand nombre de pays. En même temps, il est toujours difficile pour de nombreuses personnes qui ne travaillent pas directement sur le sujet de comprendre les éléments de base des changements climatiques.

Les causes

            Les changements climatiques sont causés par les modifications de l’atmosphère qui résultent de sa transformation chimique par les gaz à effet de serre (GES). Cette perturbation de l’équilibre atmosphérique s’exprime par une augmentation des températures moyennes sur Terre, modifiant ses caractéristiques physiques, chimiques et biologiques. Les changements au climat planétaire ne sont pas d’origine naturelle. Les scientifiques sont convaincus qu’ils sont entraînés par les activités humaines. Les activités humaines libèrent des gaz qui changent la composition de l’atmosphère de la Terre. Ces gaz améliorent la capacité de notre atmosphère à retenir la chaleur du soleil. C’est ce qu’on appelle l’effet de serre. L’effet de serre est la principale cause de l’augmentation des températures.

            L’augmentation actuelle de la température moyenne mondiale est plus rapide que les changements précédents et est principalement causée par :

  • la combustion de combustibles fossiles par les humains ;
  • L’utilisation de combustibles fossiles, la déforestation et certaines pratiques agricoles et industrielles s’ajoutent aux gaz à effet de serre, notamment le dioxyde de carbone et le méthane.

            Les gaz à effet de serre absorbent une partie de la chaleur rayonnée par la Terre après son réchauffement par la lumière du soleil. De plus grandes quantités de ces gaz emprisonnent davantage de chaleur dans la basse atmosphère terrestre, provoquant un réchauffement climatique.

Les effets du changement climatique sur les écosystèmes

               Le changement climatique a eu des effets néfastes sur les écosystèmes terrestres et marins, notamment les toundras,[ les mangroves, les récifs coralliens et les grottes. L’augmentation de la température mondiale, l’apparition plus fréquente de conditions météorologiques extrêmes et l’élévation du niveau de la mer sont des exemples des effets les plus impactants du changement climatique. Les conséquences possibles de ces effets comprennent le déclin et l’extinction des espèces et une perte globale significative de la biodiversité, des changements au sein des écosystèmes, une prévalence accrue d’espèces envahissantes, la perte d’habitats, la conversion des forêts de puits de carbone en sources de carbone, l’acidification des océans, la perturbation de l’eau. Le cycle, augmentation de la fréquence et de la gravité des catastrophes naturelles comme les incendies de forêt et les inondations, et effets durables sur l’adaptation des espèces.               Les effets du changement climatique sur les espèces végétales et animales au sein de certains écosystèmes peuvent affecter directement les habitants humains qui dépendent des ressources naturelles. Souvent, l’extinction d’espèces végétales et animales crée une relation cyclique de mise en danger d’espèces dans des écosystèmes directement affectés par le changement climatique. L’extinction des espèces induite par le climat perturbe non seulement les écosystèmes, mais augmente également la vulnérabilité des communautés qui dépendent de ces ressources interconnectées.               Le changement climatique menace les populations d’une augmentation des inondations, de chaleurs extrêmes, d’une pénurie accrue de nourriture et d’eau, d’une multiplication des maladies et de pertes économiques. La migration humaine et les conflits peuvent également en résulter. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) considère le changement climatique comme la plus grande menace pour la santé mondiale au 21e siècle. Le changement climatique entraîne toute une série d’impacts croissants sur l’environnement. –       Les déserts s’étendent, tandis que les vagues de chaleur et les incendies de forêt deviennent plus fréquents. –       Le réchauffement amplifié dans l’Arctique a contribué à la fonte du pergélisol, au retrait des glaciers et à la fonte des glaces de mer.-       Des températures plus élevées provoquent également des tempêtes, des sécheresses et d’autres phénomènes météorologiques extrêmes plus intenses.-        Les changements environnementaux rapides dans les montagnes, les récifs coralliens et l’Arctique obligent de nombreuses espèces à se déplacer ou à disparaître. Même si les efforts visant à minimiser le réchauffement futur réussissent, certains effets persisteront pendant des siècles. Il s’agit notamment du réchauffement des océans, de leur acidification et de l’élévation du niveau de la mer.

 

            Lutter contre le changement climatique : pas seulement une histoire de carbone !

            La lutte contre le changement climatique passe par deux niveaux d’action. Tout d’abord l’atténuation : afin de limiter l’ampleur de ce changement, il faudra réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) mais aussi augmenter le stockage du carbone dans les sols et les écosystèmes. Ensuite l’adaptation : en parallèle, nos sociétés doivent trouver des solutions qui développent leur résilience, c’est à dire leur capacité à s’adapter aux changements climatiques.

 

Tout commence par une prise de conscience massive, qui est le socle de toute action efficace. Il faut donc prendre conscience et faire prendre conscience que l’on ne gagnera pas la bataille climatique sans les écosystèmes, que la restauration des écosystèmes et de leurs services est nécessaire, et que la biodiversité n’est pas uniquement une victime du changement climatique mais aussi une source de solution.

Mots clés : Changement climatique et écosystème

On peut néanmoins conclure que, dans le monde entier, les systèmes naturels sont touchés par les changements du climat régional, en particulier par la hausse des températures, et que ce réchauffement est très probablement dû aux émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique.

Sources : (www.uncclearn.org)          

Rédiger par : Djana Daniel, environnementaliste

27 Sep 2023

FICHE TECHNIQUE GOMBO

Le gombo, longtemps considéré comme une affaire des seules femmes, est devenu une filière à part entière qui nourrit son Homme et pas que… Comment le faire ? du semis à la conservation, en passant par l’entretien du champ, la récolte, le conditionnement et/ou la transformation, lire l’intégral de notre fiche technique de la semaine consacré à la culture Bio du gombo. Vous pouvez demander et obtenir gratuitement un devis correspondant à votre parcelle.

Le Gombo de nom scientifique Hibiscus esculentus L ou Abelmoschus esculentus, appartient à la famille des Malvacées. Il est une importante source de revenu et contribue à l’alimentation des ménages car, il entre dans la composition de nombreux plats. Il existe plusieurs variétés parmi lesquelles la Rikoto, court trapus et bien gluante et la CLEMSON Spineless long et moins gluant.

Choix et préparation du terrain

Choisir de préférence un sol profond, bien drainé et riche en matière organique pour la culture du Gombo. Les sols argileux ou riches en éléments grossiers sont moins conseillés.

Labour

Le labour doit être profond (20 à 30 cm de profondeur), émietter les grosses mottes de terre puis réaliser des billons d’une hauteur de 30 cm, de 1 m de large et 10 m de long au maximum avec une daba ou une billonneuse tirée par un tracteur.

Semis

Les variétés précoces (pop, puzo, pop-12….) qui arrivent à maturité après 2 à 3 mois sont conseillées. Pour réussir le semis, l’on doit ;

  • Avoir 7 à 10 kg de semences saines et bien triées (test flottaison) ;
  • Faire un semis direct avec un écartement de 80 cm entre les lignes et 50 cm entre les poquets ;
  • Semer 3 graines par poquet à une profondeur de 3 à 5 cm après une bonne pluie ou irrigation ;
  • Remplacer les manquants 5 à 6 jours après le semis ;
  • Semer le gombo après les céréales, le coton ;
  • Ne pas semer le gombo après une culture de la famille des solanacées (piment, tomate, morelle noire, pomme de terre, poivron, etc.) ou encore l’oignon.

Démariage

La levée a lieu 7 à 10 jours après le semis. Après la levée, procéder à un démariage à un plant par poquet, ce qui donne une densité de 20 000 pieds à l’hectare.

Désherbage

Pratiquer un sarclage régulier, surtout en début de culture, pour maintenir la parcelle propre. Deux à trois sarclages sont nécessaires. Le premier sarclage doit se faire une semaine après la levée, le deuxième se fera 3 semaines après le premier sarclage. Le deuxième sarclage doit s’accompagner du buttage.

Irrigation

La culture du gombo doit se faire de préférence en saison des pluies car, les besoins en eau sont élevés durant la végétation et à l’approche de la récolte. Il faut maintenir une humidité constante dans le sol avec des irrigations modérées. L’arrosage doit être régulier le long du cycle cultural, environ deux fois par semaine voir trois fois (saison sèche). Une quantité de 20 litres au mètre carré lors de l’arrosage est recommandée.

Traitement

Procéder systématiquement au traitement des cultures dès l’apparition des boutons floraux 2 fois par semaine pendant 3 semaines. Toutefois, il n’est pas exclu de traiter les cultures en cas d’attaque avant cette période. Le traitement peut être fait à base de produit naturels tel que les extraits de neem, ou de piment (voir fiche technique insecticide bio)

NB : Pour mieux protéger les plants contre ces attaques, il faut nettoyer les alentour du champ, le clôturer pour éviter les dégâts liés aux chèvres, moutons etc.

Fertilisation

Apporter avant le semis, en fumure de fond de la fumure organique, à raison de 10 à 15 tonnes par hectare. L’on peut apporter du compost en période de culture à la dose recommandée.

Récolte

La récolte commence quelques jours après la nouaison. Les cueillettes doivent être entre 3 à 4 jours et acheminées vers le marché.  La meilleure qualité est un fruit tendre, de petite taille. La récolte commence 5-6 jours après l’apparition de la fleur.

Conservation

Le gombo peut être consommé frais ou sec. Le gombo frais doit être consommé dans les trois jours suivant la récolte. Il peut aussi être conserver frais dans le réfrigérateur (5 à 7 jours) ou au congélateur pour une durée plus longue. Aussi ils peuvent être conservés secs. Pour se faire les fruits doivent être coupés en rondelles et posés sur une bâche et exposés au soleil.

 

Par Ismaïl Gouskro

Ingénieur Agro-Economiste

 

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27 Sep 2023

FICHE TECHNIQUE : CULTURE BIO DE LA TOMATE

De son nom scientifique Lycopersicumesculentum, la Tomate considérée à la fois comme étant un légume et un fruit; Elle est très consommée de part le monde entier. De ce fait, la culture de la tomate est très sollicitée dans le monde en général et en particulier au Cameroun par de nombreux agriculteurs.

  • Pépinière
  • Choisir un espace de pépinière à côté d’un point d’eau et proche de la future plantation ;
  • Etablir des planches de 20cm de hauteur et 5 à 10 m de longueur et 1 à 1,2m de large. Bien fragmenter les mottes de terres.
  • 6 à 8 jours avant le semis enfouir les fientes de poule (3-4nkg/m2).
  • Procéder à un semis en ligne espacées de 20 cm dans des sillons de 2 cm de profondeur préalablement tracés perpendiculairement sur les planches. Recouvrir ensuite ces petits sillons et arroser correctement ;
  • Mettre la paille pour que l’arrosage ne déchausse pas les semences, pour la protection contre les fortes insolations.

 

NB : prévoir une ombrière au-dessus des planches.

  • Entretien de la pépinière
  • Eliminer régulièrement les mauvaises herbes ;
  • Arroser 2 fois par jour, le matin et le soir en absence de soleil. En saison de pluies, arrosé seulement s’il n’a pas plu pendant 3 jours successifs ;
  • Après la levée, éclairer les lignes de semis en supprimant les plants malvenus afin de maintenir entre les plants (au stade 3 feuilles) un espace de 7 à 10 cm ;
  • Réduire progressivement l’ombrage ;

Les plants feront 1 mois à 1mois et demi en pépinière

  • Choix du terrain

Le choix du terrain est de préférence un terrain plat ou présentant une pente légère. Les étapes de préparation du terrain sont les suivants :

  • Labour profond de la parcelle nettoyé ;
  • Confection des planches de 1,2 m de largeur, 20 cm de hauteur espacées de 1 m en y incorporant du fumier. Arroser correctement après ;
  • Le repiquage à lieu 1 mois à 1,5 mois après le semis en pépinière, en choisissant les meilleurs plants ;
  • En culture associée, les écartements peuvent varier de 100 cm à 200 cm entre les lignes et 50 cm à 100 cm entre les plants, ceux-ci varient donc en fonction de la culture à laquelle il est associé ;
  • Opération de repiquage
  • Tracer les lignes de semis sur les planches (deux lignes parallèles sur la même planche) espacées de 1 m. Arrosé correctement les lignes de semis ;
  • Les plants seront arrachées délicatement de la pépinière avec une pelle-bêche ou une houe, de façon à ne pas endommager les racines encore fragiles ;
  • Les plants vont ensuite être séparés en enlevant les vieilles racines et la terre autour. Faire de même pour la tige receper le sommet de la plante à environ 3 à 4cm (habillage du plant), de même que les vieilles feuilles gênantes ;
  • Transplanter les plants à écart de 0,5 à 0,7 cm en évitant d’enterrer le collet, puits tasser tout autour ;
  • Arroser correctement après en éloignant le goulot du collet.
  • Entretien de la plantation

 

  • Eliminer régulièrement les mauvaises herbes et effectuer le binage environ 1 mois après plantation pour aérer le sol. On peut éventuellement pailler le sol si possible. Arroser le champ le matin et le soir de préférence en l’absence du soleil.
  • Recourir au tuteurage au début de la nouaison (formation des fruits) pour les variétés à croissances indéterminée, afin de soutenir la tige.
  • Maintenir le rythme d’arrosage en veillant à ce que le sol ne reste pas trop sec.
  • Augmenter le volume d’eau apporté pendant la floraison et la nouaison. Arroser au pied de la plante en évitant que l’eau ne stagne.
  • La taille : la taille permet d’améliorer la circulation de l’air dans la plante et d’éliminer les banches ou feuilles atteintes de la maladie. On a trois types de taille : l’effeuillage, l’écimage (taille des tiges) et l’ébourgeonnage (taille des gourmands) ;
  • L’effeuillage : pour les variétés de type buisson (croissance déterminer), il s’agit de supprimer les feuilles jaunies ou en voie de décomposition. Supprimer les rameaux gênants ou en contact avec le sol. Pour les variétés à croissance indéterminé, il s’agit de limiter le nombre des rameaux, surtout les rameaux inférieurs vieillissants.
  • L’écimage : il s’agit ici de pincer les tiges (tailler les tiges) pour favoriser la croissance des gourmands vigoureux ;
  • L’ébourgeonnage : ici on élimine les petites pousses latérales pour ne laisser qu’une seule pousse (la plus vigoureuse). Pour les variétés à croissance indéterminée, la tige est taillée au stade de 02 grappes de fleurs. On laisse ensuite la pousse à l’aisselle de la dernière feuille qui suit la fleure se développer. Celle-ci sera également taillée au stade de 02 grappes et le même procédé continu. Pour la variété à croissance déterminé, après avoir taillé la tige principale, on laisse se développerdeux gourmands (les plus vigoureux). Ceux-ci seront ensuite taillés au stade 03 grappes de fleurs, puis on recommence la taille en laissant toujours 02 gourmands.
  • Fertilisation
  • Pour la pépinière, enfouir 1 semaine avant le semis 2-3 kg/m2de fientes de poules ou de fumier.
  • Pour la plantation, 1 semaine avant le repiquage enfouir une fumure de fond constituée de fiente de poule ou de fumier (3kg/m2).
  • Densité de semis :

Environ 30 000 plants/ha

  • Traitement phytosanitaire

MALADIES

SYMPTOMES

PROPHYLAXIE

Anthracnose

Attaque les feuilles et entraine leur dessèchement et réduit la surface foliaire pour la photosynthèse  

Neem + Nordox et taille sanitaire

Black-pot(nécrose- apical) 

Desséchement des fruits par la base en laissant un fond noir

La lutte est préventive, et consiste à bien alimenter les plantes en eau régulièrement

Flétrissement

Mort subite

Arrachage du plant et extirpation de la parcelle

Mouches Mineuses

Formation de points blancs sur les feuilles

Piège à mouche +Neem

Chenille, Criquets et insectes

Présence sur les feuilles

Neem

Le mildiou

Apparition des tâches grise sur tige, jeunes fruits et tiges

-Nordox

-taille sanitaire des plants

  • Récolte et conservation :

La récolte commence environ 2 mois après le repiquage et peu s’étaler sur trois (03) mois. Et donc Commencer la récolte lorsque les ¼ des fruits sont rouges. Les fruits mûrs doivent être récoltés en éliminant leur pédoncule et par temps sec pour garantir une bonne conservation qui ne se fait que quelques jours à l’état frais.

 

  • Rendement

Le rendement moyen se trouve entre 20 et 30 t/ha

Par AlhadjiMahamat ABICHO,

Chef de Division Suivi-Evaluation

27 Sep 2023

LES FEUX DE BROUSSES, UN DANGER PERMANENT POUR L’ENVIRONNEMENT !

Les feux de brousses sont des phénomènes destructeurs qui peuvent être engendrés de plusieurs manières. Chaque année, des milliers d’hectares sont perdus à cause d’eux. Des conséquences néfastes en résultent. Nous allons à la suite de ce document découvrir que les solutions existent et que des organismes font de leur mieux pour arrêter ce phénomène dangereux pour l’environnement.

PRESENTATION

Le feu de brousse est un incendie qui se propage sur une étendue. Le feu est une réaction chimique entre trois éléments : de l’oxygène, la chaleur et le combustible. Que l’un des ces trois éléments disparaissent et le feu disparait aussi. Si les conditions sont réunies, le feu peut prendre à peu près n’importe ou et n’importe quand. La plupart des incendies se déclarent se déclarent quand le temps est sec et chaud. Dans la nature, la source se chaleur qui va déclencher un feu peut être naturelle (par la foudre) ou provenir de l’homme (feu mal éteint ou cigarette). Le combustible peut être toute matière inflammable, feuille, herbe sèche, branche, bois. Les combustibles brulent à des températures différentes selon leurs nature, par ce que chaque matière a une température différente d’inflammation propre. C’est le seuil de la chaleur où la matière s’enflamme.

CAUSES

Les activités humaines

  • Brûler des débris : Ils peuvent faire en sorte que les flammes des débris brûlants se propagent dans les forêts, les fermes ou les champs.
  • Défaillance de l’équipement ou étincelles du moteur : Les accidents de voiture sont connus pour déclencher rapidement des incendies. Les petites étincelles du moteur peuvent faire place à de grandes flammes si le véhicule roule dans un champ ou une forêt.
  • Les cigarettes, Feux d’artifice, Incendie criminel.

 

  • Mère Nature
  • La foudre : la foudre peut provoquer des incendies de forêt, en particulier le type de foudre appelé « foudre chaude », qui peut durer relativement longtemps. Lorsqu’elle frappe, elle peut produire une étincelle qui peut mettre le feu à une forêt ou à un champ.
  • Éruption volcanique : La lave brûlante des éruptions volcaniques est également à l’origine des incendies de forêt.

 

CONSEQUENCES

  • Les feux de brousses emportent les habitations, la faune et la flore, ainsi que la végétation
  • Les sols de la zone touchée par l’incendie sont complètement détruits
  • La perte des animaux et végétaux Il est triste mais vrai que les oiseaux, les écureuils, les lapins et d’autres animaux sauvages ne font plus partie de cette grande terre. Les arbres et les plantes aident à produire de l’oxygène dans le monde. Moins il y a d’arbres et de plantes, moins il y a d’air pur à respirer. Sans plantes ni arbres, les animaux qui ont survécu n’ont plus rien à manger.
  • De grandes quantités de fumée sont libérées dans l’air, ce qui rend la respiration difficile et entraîne une pollution de l’air.
  • Malheureusement, des vies humaines sont également perdues dans les incendies de forêt.
  • Les travailleurs agricoles, dont les cultures et les animaux ont été détruits par l’incendie, perdent des revenus et des emplois. Lorsque les gens n’ont pas de travail, l’économie en souffre, ce qui rend la reprise difficile.

 

SOLUTIONS

  • Éviter d’allumer des feux de brousses tardifs, en saison sèches
  • Faire des feux de brousse pendant la saison humide (feu précoces)
  • Dresser un réseau de coupe feux.

CONCLUSION

En conclusion, nous pouvons dire que l’avancé de l’urbanisation joue un grand rôle dans la lutte contre les feux de brousses. Partout dans le monde la lutte contre ce phénomène est organisé et structuré. Mais l’Homme peut avoir recours à des brulages tardifs come en Afrique dans la savane pour régénérer la végétation. Des nombreuses observations démontrent que la pratique généralisée des feux de brousses tardifs en savane conduit d’abord à la régression du couvert ligneux, puis à la formation d’une steppe et aboutit à une formation plus ou moins avancée de la désertification.

Mots clés :  Feux de brousses, Danger, Environnement

 

BIBILOGRAPHIE

FAO (2006) la gestion des feux : recommandations volontaires pour la gestion Des feux. Principe directeur et action stratégiques. Document de travail sur la gestion des feux de brousses FM17F. Rome, Italie

Green walter (1991) lutte contre les feux de forêt : notes techniques à l’adresse des combattant de feux, ONAB-GTZ.

Par Mailaisso Marie Yvone, Ingénieur en environnement

25 Mai 2023

L’ARBRE EN MILIEU URBAIN

La vie urbaine présente bien des attraits et des avantages pour la personne qui y réside, mais elle peut également entraîner de graves conséquences qui menacent notre environnement et notre bien-être, tant physique que mental. Abattre un arbre est une question qui doit être murement réfléchie , que ce soit pour construire une  autoroute, que les feuilles salissent et bouchent les gouttières etc. Il est essentiel de bien comprendre les différentes fonctions que peuvent remplir les arbres et les espaces boisés dans un paysage urbain car, sous bien des aspects, ils permettent de réduire les effets dommageables sur notre environnement (pollution) et notre santé. De plus, non seulement les arbres en milieu urbain remplisent des fonctions écologiques et thérapeutiques, mais ils peuvent aussi contribuer à notre confort et notre sécurité et jouer un rôle social, esthétique et même économique.

 

PRÉSENTATION

Le mot « arbre » est très arbitraire.

Il s’applique à des végétaux de nombreux ordres et familles, dont l’apparence varie énormément : au-delà de l’arbre typique, dote d’un tronc haut et de branches en éventail (comme ce hêtre), le terme désigne aussi les fougères arborescentes, cycas, cactus et plantes succulentes, palmiers, plantes aquatiques…

LES RÔLES DE L’ARBRE EN VILLE

  • Protection de notre environnement et de la biodiversité qui nous entourent 

L’un des plus importants bienfaits que procurent les arbres à notre environnement est certainement la fonction de purificateur d’air : en produisant l’oxygène que tout être vivant respire, en réduisant les gaz polluants ou encore en captant en partie les fines particules en suspension dans l’air. Les arbres améliorent et protègent aussi la structure des sols limitant, entre autres, leur appauvrissement et les risques d’érosion. Ils préservent la qualité de l’eau et régulent l’eau qui y séjourne, réduisant ainsi les risques d’inondation et de débordement des égouts pluviaux. Enfin, les boisés urbains assurent une fonction essentielle pour le maintien de la biodiversité dans nos villes, par la présence d’une flore et d’une faune qui n’existeraient plus sans eux. Les boisés urbains favorisent une meilleure ventilation de la ville, ils agissent comme climatiseur naturel en diminuant la température ambiante des villes et en favorisent une meilleure ventilation et rafraîchissent l’air ambiant en modifiant le degré d’humidité locale grâce à la production de la vapeur d’eau dans l’atmosphère par évapotranspiration. De plus, le feuillage absorbe et réfléchit une partie des radiations solaires qui seraient autrement transformées en partie en énergie thermique (chaleur) si elles arrivaient jusqu’au sol, sur une surface d’asphalte. Les différences de température entre des espaces boisés et des zones bâties sans arbres au sein d’une ville favorisent en effet la circulation de l’air frais (étant plus lourd, l’air frais des boisés pousse l’air réchauffé par les surfaces bâties).

 

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  • L’amélioration de notre santé physique et de notre bien-être psychologique

 

Les boisés urbains contribuent à notre bonne santé physique en offrant des lieux propices à la tenue d’activités physiques ou de plein air comme la marche, la course à pied et le vélo. Ils favorisent aussi l’équilibre psychique des citadins, en leur fournissant un endroit à l’abri du stress de la ville, leur permettant le ressourcement, la détente, le retour à leur espace vital. Enfin, la présence des arbres en ville exerce également un effet thérapeutique important, qui a pour conséquence de réduire les risques de certaines maladies comme les malaises respiratoires, les faiblesses cardiaques, les coups de chaleur, les cancers de la peau ou encore les problèmes de cataracte.

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  • L’amélioration de notre confort et de notre sécurité routière

La présence d’arbres le long des axes routiers renforce la sécurité des automobilistes ou des piétons qui circulent à proximité en améliorant entres autres, la qualité de conduite des automobilistes. Il a également été observé que la vitesse des autos est souvent réduite dans un paysage bordé d’arbres.

  • Une fonction sociale

Ils représentent pour la population des villes des lieux privilégiés de rencontre avec le milieu naturel permettant la découverte, l’observation et l’interprétation de la nature, qu’il s’agisse de la faune ou de la flore. L’ornithologie est, par exemple, une activité de plus en plus populaire auprès de citadins. Certaines municipalités organisent même parfois leurs espaces verts en réseaux d’interprétation de la nature.

Mots-clés : Arbre, Environnement, Biodiversité, Milieu naturel, Paysage

Référence :

Société de l’arbre du Québec. 1998. Des arbres pour vivre en santé.

Guide pour la réalisation de projets de plantation. Québec. 20 p.

-10 Guy Bussières. 2006. Notes de cours sur la foresterie urbaine (FOR 15478),

Chapitre 2 : Fonctions de l’arbre en milieu urbain. Université Laval, Québec.

-12 Société de l’arbre du Québec. 1998. Des arbres pour vivre en santé.

Guide pour la réalisation de projets de plantation. Québec. 20 p.

13 J. L. Monty, Fondation canadienne de l’arbre, Communication à la 7e Conférence

Canadienne sur la forêt urbaine, les 11-12-13 octobre 2006 à Québec.

11 Avr 2023

LE KARITE

INTRODUCTION

Le karité (de nom scientifique Vitellaria paradoxa, est une espèce d’arbre du genre Vitellaria, famille des Sapotaceae. C’est un arbre des savanes de l’Afrique de l’Ouest et du centre. Cet arbre à croissance lente peut vivre plusieurs siècles. En Afrique centrale, au Cameroun, le Karité se retrouve beaucoup plus dans le grand Nord du pays ; plus précisément dans la région de la Bénoué. L’Arbre à beurre est un arbre tropical non rustique qui se complaît sous des températures moyennes annuelles entre 25 à 29°C, saison sèche marquée sur 5 à 8 mois. Néanmoins, des études menées par le CIRAD tentent de démontrer et de confirmer la rusticité de cette espèce. Originaire des savanes arborées d’Afrique, le Karité s’adapte à une large gamme de sols drainés à texture aérée comme les sols argileux, argilo-sableux, sableux, caillouteux et latéritiques pouvant se cultiver en pleine terre, en bac en plein soleil, plante d’intérieur avec une exposition au soleil. Mais, il présente une préférence aux sols moyennement humides, profonds, riches en matière organique.

DESCRIPTION DU KARITÉ

Tableau : classification de l’arbre Karité

Le Karité est un arbre fortement ramifié de 10 à 15 m de haut au houppier dense de près de 3 à 6 m d’envergure. Une écorce épaisse de couleur grise recouvre le tronc de 1,5 m de diamètre. Avec l’âge, des fissures horizontales et verticales recouvrent le tronc laticifère. L’Arbre à beurre repose sur un pivot racinaire de 90 cm mais les ramifications horizontales peuvent aller jusqu’à 20 m. Le feuillage caduc se compose de feuilles oblongues de 20 cm de long et de 7 cm de large. Les feuilles vert luisant au bord agréablement ondulé se regroupent en bouquets terminaux denses. A la naissance, les feuilles se recouvrent de fins poils et présentent une teinte rougeâtre. Les feuilles renferment également du latex, tout comme les rameaux.  Les fleurs apparaissent en saison sèche et ce, avant le feuillage. La floraison apparaît au bout de 15 ans de culture. La floraison laisse place par la suite à des grappes de baies ovoïdes vert sombre à brun. Les baies de 10 à 57 grammes renferment une pulpe comestible entourant une amande ou 2 amandes dures blanchâtres. Une coque mince protège les amandes oléagineuses, faites de 55% de matières grasses. Notons que le Karité produit en moyenne 20 kg de fruits par an et le pic de production se trouve vers 50 à 100 ans.

MODE DE PLANTATION

La plantation du Karité se fait majoritairement en début des saisons de pluie et sur un sol préalablement labouré et amendé. Le repiquage des plants en motte s’adapte aux sols silico-argileux et les plants à racines nues seraient plus adaptés au sol sableux. Pour des cultures en pot, on conseille le recours à un pot large et profond, le karité supportant mal les transplantations. Arbre facile d’entretien, le Karité ne requiert qu’un arrosage régulier pendant la phase de croissance. Des désherbages réguliers à raison de 3 fois par an peuvent être également nécessaires.

PARTIES UTILISEES ET PRODUIT DERIVES

Noix ou graines (fruits). Le karité est surtout utilisé en beurre, notamment en cosmétique. Le beurre est extrait de la plante (arbre). Hydratant, émollient, anti-inflammatoire, cicatrisant. Indications.  Peau sèche, acné, coups de soleil, plaies, eczéma (une étude publiée en 2009 s’est montrée favorable), dermatite de contact, vergeture, irritation des couches (érythème fessier).

 

 

Tableau : formes, vertus et bienfaits du karité

Photo : beurre de karité
Forme vertus thérapeutiques Les bienfaits
Pommade, Crème, Beurre Shampoing, Savon
Le karité est un arbre de la famille des sapotacées. Il peut atteindre une hauteur de 10 à 12 m. Les fleurs du karité de couleur jaune vert permettent la production d’un miel au goût très prononcé. Les racines du karité permettraient de soigner le cancer du foie et de soulager les douleurs d’estomac. Les feuilles du karité sont recommandées en cas de ballonnements, de conjonctivite ou de trachome. Le fruit du karité, de couleur verte et de 4 à 8 cm de long, serait antivenimeux et anti-diarrhéique. L’écorce serait antitussive.
Le beurre de karité soigne les problèmes de peau Le beurre de karité, un ami contre les effets du temps sur la peau Il Calme le feu du rasage Excellent pour les cheveux Idéal après le sport Protection contre le soleil Permet de lutter contre les vergetures de la grossesse Il prend soin de la poitrine pendant l’allaitement Il permet de soigner la peau de bébé

INTERETS ET UTILISATIONS DU KARITE

Le Karité se cultive particulièrement pour ses amandes oléagineuses, issues des noix de Karité, qui produisent le fameux beurre de Karité auquel on attribue multiples usages et vertus.

En cuisine, il vient en substitution du beurre de cacao et intègre différentes préparations comme : les biscuits, le chocolat, le cacao et les margarines. Autrefois, on l’utilisait également comme combustible et comme encaustique.

Considéré comme antioxydant, le beurre de Karité sert de matière première pour divers produits cosmétiques. Pour ses propriétés anti-inflammatoires et antimicrobiennes, le beurre de Karité s’ajoute à différentes pommades de traitement de l’eczéma et du psoriasis.

La médecine attribue également diverses vertus médicinales à l’Arbre à beurre. L’infusion des feuilles soulage les maux de tête et vient en substitution du collyre pour traiter les infections oculaires. L’écorce moulue quant-à-elle démontre une efficacité certaine contre la dysenterie. La population locale apprécie également la pulpe des fruits verts pour sa forte teneur en vitamine C.

Cet arbre centenaire se classe parmi les espèces menacées selon l’UICN. Son bois résistant aux termites s’utilise en construction et en menuiserie et il produit également du charbon de qualité. Dans leur pays d’origine, les plants de Karité servent de plante-hôte aux chenilles Cirina butyrospermi que la population déguste crues, séchées ou frites.

En régions tempérées, il constitue une belle plante d’intérieur avec ses feuilles ondulées, luisantes.

11 Avr 2023

LA CONVENTION DE RAMSAR ET L’IMPORTANCE DE LA ZONE HUMIDE

PRESENTATION DE LA CONVENTION

La Convention de Ramsar, plus couramment appelée Convention sur les zones humides, est un traité intergouvernemental servant de cadre à l’action nationale et à la coopération internationale pour la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides et de leurs ressources. Négocié par des pays et des ONG, le traité a été adopté dans la ville iranienne de Ramsar, en 1971, et est entré en vigueur en 1975.

C’est le seul traité mondial du domaine de l’environnement qui porte sur un écosystème particulier et les pays membres de la Convention couvrent toutes les régions géographiques de la planète.

OBJECTIF ET MISSION

La Convention de Ramsar a comme objectif la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides par des actions locales, régionales et nationales et par la coopération internationale, en tant que contribution à la réalisation du développement durable dans le monde entier.

Sa mission est « la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides par des actions locales, régionales et nationales et par la coopération internationale, en tant que contribution à la réalisation du développement durable dans le monde entier ».

Les zones humides sont parmi les écosystèmes les plus divers et les plus productifs. Elles fournissent des services essentiels et toute notre eau douce. Toutefois, elles continuent d’être dégradées et transformées pour d’autres usages.

 

DEFINITION DE LA ZONE HUMIDE

La Convention a adopté une large définition des zones humides comprenant tous les lacs et cours d’eau, les aquifères souterrains, les marécages et marais, les prairies humides, les tourbières, les oasis, les estuaires, les deltas et étendues intertidales, les mangroves et autres zones côtières, les récifs coralliens et tous les sites artificiels tels que les étangs de pisciculture, les rizières, les retenues (les réservoirs) et les marais salés.

LES PRINCIPAUX ELEMENTS DE LA CONVENTION

Les Parties contractantes sont tenues de :

  • Désigner au moins un site en tant que site Ramsar et en assurer la bonne gestion ;
  • Progresser vers l’utilisation rationnelle de toutes leurs zones humides au moyen d’une planification nationale de l’utilisation des terres, de politiques et de lois appropriées, de mesures de gestion et de la sensibilisation du public ;
  • Coopérer au plan international en ce qui concerne les zones humides transfrontalières, les systèmes de zones humides partagées, les espèces partagées et les projets de développement pouvant affecter les zones humides.

RESULTATS ATTENDUS

  • L’utilisation rationnelle de toutes les zones humides, y compris une gestion plus participative des zones humides et des décisions en matière de conservation prises en connaissant l’importance des services écosystémiques fournis par les zones humides.
  • La création et le soutien d’un réseau international de zones humides d’importance nationale.
  • L’établissement de partenariats efficaces avec d’autres conventions, organismes internationaux et autres Parties à la Convention.

 

La Convention relative aux zones humides d’importance internationale particulièrement comme habitats des oiseaux d’eau engage ses 167 signataires à :

  • Tenir compte de la conservation des zones humides dans leurs plans d’aménagement du territoire,
  • Inscrire des sites sur la liste Ramsar et s’engager à les préserver (en 2013, la liste contenait plus de 2130 sites),
  • Préserver toutes les zones humides, qu’elles soient inscrites ou non sur la liste de Ramsar,
  • Soutenir la recherche et la formation dans le domaine des zones humides,
  • Coopérer avec les autres pays pour préserver ou restaurer les zones humides frontalières.
  • La France a signé la convention Ramsar, en 1971, elle est suivie par le Ministère chargé de l’environnement. En 2014, 43 sites Ramsar étaient recensés en France métropolitaine et d’outre-mer.

Les zones humides disparaissent trois fois plus vite que les forêts… et c’est très grave. Pour protéger la planète, le geste réflexe est de planter des arbres. Mais il y a un autre écosystème vital qui se meurt trois fois plus vite et dans l’indifférence : les zones humides.

RESUME

La Convention de Ramsar était la première des conventions mondiales modernes de conservation lorsqu’elle fut adoptée, et elle constitue de nos jours un accord multilatéral en matière d’environnement actif et très reconnu. Elle a pour mission d’assurer l’exploitation judicieuse de toutes les zones humides par l’intermédiaire d’initiatives locales et nationales, ainsi que par la collaboration internationale, afin de contribuer à une exploitation durable dans le monde. Le Canada a entériné la Convention en 1981 et est réputé pour ses contributions aux programmes de la Convention, tels que l’élaboration de politiques, l’évaluation des progra mmes, la conservation des tourbières et du carbone, la restauration des prairies et des zones humides, la mesure de la valeur économique, les enjeux d’atténuation et d’autres sujets.

LES CONVENTIONS INTERNATIONAL AU CAMEROUN

La Convention de Ramsar est un traité international sur la conservation et la gestion durable des zones humides. La Convention est entrée en vigueur au Cameroun le 20 juillet 2006. Depuis lors, le pays compte 7 sites Ramsar. Les données de cette couche ont été téléchargées à partir du site Ramsar (www.ramsar.org) et les limites ont été scannées à partir de cartes topographiques et d’images satellitaires. Par conséquent, les limites présentées sont des approximations de l’état des locaux – les informations sont essentiellement de nature indicative.

Tableau : liste des sites Ramsar au Cameroun

Source : wikipedia.org

 

Mots clés : convention ; Ramsar ; zone humide, biodiversité ; habitats des oiseaux.

 

Reference bibliographique

 

  • org/Cameroun »[archive], Convention de Ramsar
  • Zones humides importantes à l’échelle internationale : Convention de Ramsar/ Convention sur les zones humides d’importance internationale, en particulier en tant qu’habitat de la sauvagine (Ramsar)/Biodiversité et écosystèmes/ Février 2022 ; A10 FR
  • 2023 Association Secrétariat MedWet | Tour du Valat, Le Sambuc | 13200 Arles | France | Tel : +33 (0) 4 90 97 06 78 | info@medwet.or