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22 Avr 2024

Lien entre la vague de chaleur extrême qui sévit et le changement climatique : l’urgence du reboisement

Depuis plusieurs semaines, une vague de chaleur extrême sévit dans diverses régions du globe, causant des températures records et des conséquences dramatiques. Au Cameroun, par exemple, plus de 100 décès liés à l’insolation ont été recensés depuis le début de l’année, avec des températures ressenties dépassant les 52°C. Ces phénomènes météorologiques extrêmes se multiplient et les scientifiques du groupe World Weather Attribution soulignent leur lien direct avec le changement climatique.

Le réchauffement climatique induit des modifications profondes dans les conditions météorologiques, favorisant l’émergence de vagues de chaleur meurtrières. Cette situation alarmante met en lumière l’urgence d’agir pour limiter les effets du changement climatique, mais également pour s’adapter à ces nouvelles réalités. C’est là que le reboisement entre en jeu.

Le reboisement, en plus d’être une solution efficace pour absorber le dioxyde de carbone, contribue à la régulation du climat et à la préservation de la biodiversité. En plantant des arbres, nous pouvons atténuer les effets du réchauffement climatique en créant des îlots de fraîcheur, en protégeant les sols de l’érosion et en favorisant la conservation de l’eau.

En cette période critique, il est crucial de promouvoir des actions concrètes de reboisement à grande échelle. Les gouvernements, les organisations environnementales et la société civile doivent unir leurs efforts pour planter des arbres, restaurer les écosystèmes dégradés et sensibiliser sur l’importance vitale du reboisement.

Il est temps d’agir collectivement pour faire face au changement climatique et à ses conséquences désastreuses. Le reboisement représente une réponse tangible et nécessaire pour atténuer les effets de la vague de chaleur extrême et préserver notre planète pour les générations futures. Joignez vous à la Coop-CA REDD pour accentuer le reboisement.

Zara Abba, Journaliste.

07 Nov 2023

La Coop-CA REDD lance une formation à la fabrication du compost dans le Département du Logone et Chari pour réduire l’utilisation des engrais chimiques et favoriser une agriculture plus durable.

Logone-Birni, le 07 novembre 2023

La Coop-CA REDD, en collaboration avec le PROLAC, a entamé aujourd’hui une formation essentielle dans la commune de Logone-Birni. Cette initiative vise à réduire l’utilisation des engrais chimiques et des pesticides préjudiciables à l’environnement et à la santé humaine, en faveur de l’utilisation d’engrais verts naturels.

Cette initiative fait suite à la demande du Maître d’Ouvrage, le PROLAC, qui vise à promouvoir des pratiques agricoles plus durables et respectueuses de l’environnement. Dans le cadre de ce programme novateur, la commune de Logone-Birni a été sélectionnée pour être la première commune pilote bénéficiant de cette formation à la fabrication du compost. Les bénéfices écologiques et agricoles de cette technique sont nombreux, et cette formation s’étendra par la suite aux communes de Goulfey et Makary.

Le compostage, processus naturel de décomposition des matières organiques, permet de produire un engrais riche en nutriments et respectueux de l’environnement. Les agriculteurs apprendront les techniques et les bonnes pratiques pour composte dans le but de fertiliser leurs sols de manière durable et écologique.

La Coop-CA REDD a souligné l’importance de cette formation en termes de transition vers une agriculture plus respectueuse de la biodiversité et moins dépendante des intrants chimiques. Les engrais verts générés par le compost favoriseront la fertilité des sols et amélioreront la qualité des récoltes, tout en préservant les écosystèmes locaux.


La Coop-CA REDD espère ainsi encourager une transition vers une agriculture plus respectueuse de la nature tout en garantissant des récoltes de qualité. Cette démarche s’inscrit dans une volonté plus large de promouvoir la lutte contre le changement climatique et la préservation de la biodiversité.

« Nous sommes ravis de collaborer avec Coop-CA REDD pour offrir cette formation sur le compostage. Nous croyons fermement en l’agriculture durable et respectueuse de l’environnement, et cette initiative est un pas important vers cet objectif », a déclaré le représentant du PROLAC.

Après la phase pilote dans les communes de Logone-Birni, Goulfey et Makary, cette formation sera étendue à toutes les autres communes du Département du Logone et Chari, avec pour objectif ultime de promouvoir des pratiques agricoles durables et respectueuses de l’environnement dans l’ensemble de la région.

La Coop-CA REDD et le PROLAC sont convaincus que cette initiative contribuera à renforcer la résilience des communautés locales face aux changements climatiques et à préserver les ressources naturelles précieuses du département de Logone et Chari.

Pour plus d’informations sur la formation à la fabrication du compost et sur les initiatives environnementales de la Coop-CA REDD, veuillez nous suivre sur notre blog vert.

Par Limangana A.

17 Oct 2023

L’importance de la sensibilisation et de l’éducation environnementale

La sensibilisation et l’éducation environnementale jouent un rôle crucial dans la préservation de notre planète. En comprenant les enjeux environnementaux et en adoptant des comportements responsables, nous pouvons tous contribuer à un avenir durable. Cet article explore l’importance de la sensibilisation et de l’éducation environnementale et met en évidence les avantages qu’elles offrent.

©Crédit Photo : https://planete-urgence.org

La prise de conscience

La sensibilisation environnementale permet aux individus de prendre conscience des problèmes environnementaux auxquels notre planète est confrontée. Elle met en lumière les conséquences de nos actions sur l’environnement, telles que la dégradation des écosystèmes, la pollution de l’air et de l’eau, et le changement climatique. En comprenant ces enjeux, nous sommes incités à adopter des comportements plus respectueux de l’environnement.

 

Le changement de comportement

L’éducation environnementale joue un rôle clé dans le changement de comportement. Elle nous apprend comment réduire notre empreinte écologique en adoptant des pratiques durables, telles que la réduction des déchets, la consommation responsable, l’utilisation d’énergies renouvelables, et la préservation de la biodiversité. Grâce à une éducation environnementale adéquate, nous pouvons tous devenir des acteurs du changement.

 

La protection de la biodiversité

La sensibilisation et l’éducation environnementale sont essentielles pour la protection de la biodiversité. En comprenant l’importance des écosystèmes et des espèces qui les habitent, nous sommes plus enclins à prendre des mesures pour les préserver. L’éducation environnementale nous aide à comprendre les liens complexes entre les différentes formes de vie et à reconnaître notre responsabilité envers elles.

 

La participation citoyenne

La sensibilisation et l’éducation environnementale encouragent la participation citoyenne. En comprenant les enjeux environnementaux, les individus sont incités à s’engager dans des actions collectives, telles que le bénévolat, les initiatives communautaires et les campagnes de sensibilisation. La participation citoyenne renforce la voix des citoyens et favorise la mise en place de politiques environnementales plus efficaces.

Source : https://www.mediaterre.org

Que retenir ?

La sensibilisation et l’éducation environnementale sont des outils puissants pour préserver notre planète. En comprenant les enjeux environnementaux et en adoptant des comportements responsables, nous pouvons tous contribuer à un avenir durable. Il est essentiel de promouvoir la sensibilisation et l’éducation environnementale à tous les niveaux, des écoles aux communautés, afin de créer une société consciente et engagée dans la protection de notre environnement précieux. C’est dans cette démarche que s’est engagé la Coop-CA REDD à travers son « initiative un élève, un arbre » qui est déjà à sa 4e édition, qui l’or de sa 2e édition a été accompagné par l’UNESCO.   

Par Abakachi ABICHO

 

Références :

  • ENVIRONNEMENT, SANTÉ ET SOCIÉTÉ de Lise ESNARD et Sébastien LEBRUN, enseignants de STMS de l’académie de Nantes

Date de publication : Mars 2023

17 Oct 2023

Les effets du changement climatique sur les écosystèmes

Introduction

            L’humanité fait face à un défi environnemental majeur : le changement climatique. les changements climatiques qui sont des changements aux conditions météorologiques  dans une région. Au cours des dernières décennies, le climat de la Terre a vu sa température augmenter. Ce changement se répercute sur les climats locaux à travers le monde. Ces changements climatiques entraînent toute une série d’impacts croissants sur  les écosystèmes.

Contexte

            Le précédant secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a déclaré que le changement climatique est « le plus grand défi de notre époque », et ses effets se font déjà ressentir dans un grand nombre de pays. En même temps, il est toujours difficile pour de nombreuses personnes qui ne travaillent pas directement sur le sujet de comprendre les éléments de base des changements climatiques.

Les causes

            Les changements climatiques sont causés par les modifications de l’atmosphère qui résultent de sa transformation chimique par les gaz à effet de serre (GES). Cette perturbation de l’équilibre atmosphérique s’exprime par une augmentation des températures moyennes sur Terre, modifiant ses caractéristiques physiques, chimiques et biologiques. Les changements au climat planétaire ne sont pas d’origine naturelle. Les scientifiques sont convaincus qu’ils sont entraînés par les activités humaines. Les activités humaines libèrent des gaz qui changent la composition de l’atmosphère de la Terre. Ces gaz améliorent la capacité de notre atmosphère à retenir la chaleur du soleil. C’est ce qu’on appelle l’effet de serre. L’effet de serre est la principale cause de l’augmentation des températures.

            L’augmentation actuelle de la température moyenne mondiale est plus rapide que les changements précédents et est principalement causée par :

  • la combustion de combustibles fossiles par les humains ;
  • L’utilisation de combustibles fossiles, la déforestation et certaines pratiques agricoles et industrielles s’ajoutent aux gaz à effet de serre, notamment le dioxyde de carbone et le méthane.

            Les gaz à effet de serre absorbent une partie de la chaleur rayonnée par la Terre après son réchauffement par la lumière du soleil. De plus grandes quantités de ces gaz emprisonnent davantage de chaleur dans la basse atmosphère terrestre, provoquant un réchauffement climatique.

Les effets du changement climatique sur les écosystèmes

               Le changement climatique a eu des effets néfastes sur les écosystèmes terrestres et marins, notamment les toundras,[ les mangroves, les récifs coralliens et les grottes. L’augmentation de la température mondiale, l’apparition plus fréquente de conditions météorologiques extrêmes et l’élévation du niveau de la mer sont des exemples des effets les plus impactants du changement climatique. Les conséquences possibles de ces effets comprennent le déclin et l’extinction des espèces et une perte globale significative de la biodiversité, des changements au sein des écosystèmes, une prévalence accrue d’espèces envahissantes, la perte d’habitats, la conversion des forêts de puits de carbone en sources de carbone, l’acidification des océans, la perturbation de l’eau. Le cycle, augmentation de la fréquence et de la gravité des catastrophes naturelles comme les incendies de forêt et les inondations, et effets durables sur l’adaptation des espèces.               Les effets du changement climatique sur les espèces végétales et animales au sein de certains écosystèmes peuvent affecter directement les habitants humains qui dépendent des ressources naturelles. Souvent, l’extinction d’espèces végétales et animales crée une relation cyclique de mise en danger d’espèces dans des écosystèmes directement affectés par le changement climatique. L’extinction des espèces induite par le climat perturbe non seulement les écosystèmes, mais augmente également la vulnérabilité des communautés qui dépendent de ces ressources interconnectées.               Le changement climatique menace les populations d’une augmentation des inondations, de chaleurs extrêmes, d’une pénurie accrue de nourriture et d’eau, d’une multiplication des maladies et de pertes économiques. La migration humaine et les conflits peuvent également en résulter. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) considère le changement climatique comme la plus grande menace pour la santé mondiale au 21e siècle. Le changement climatique entraîne toute une série d’impacts croissants sur l’environnement. –       Les déserts s’étendent, tandis que les vagues de chaleur et les incendies de forêt deviennent plus fréquents. –       Le réchauffement amplifié dans l’Arctique a contribué à la fonte du pergélisol, au retrait des glaciers et à la fonte des glaces de mer.-       Des températures plus élevées provoquent également des tempêtes, des sécheresses et d’autres phénomènes météorologiques extrêmes plus intenses.-        Les changements environnementaux rapides dans les montagnes, les récifs coralliens et l’Arctique obligent de nombreuses espèces à se déplacer ou à disparaître. Même si les efforts visant à minimiser le réchauffement futur réussissent, certains effets persisteront pendant des siècles. Il s’agit notamment du réchauffement des océans, de leur acidification et de l’élévation du niveau de la mer.

 

            Lutter contre le changement climatique : pas seulement une histoire de carbone !

            La lutte contre le changement climatique passe par deux niveaux d’action. Tout d’abord l’atténuation : afin de limiter l’ampleur de ce changement, il faudra réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) mais aussi augmenter le stockage du carbone dans les sols et les écosystèmes. Ensuite l’adaptation : en parallèle, nos sociétés doivent trouver des solutions qui développent leur résilience, c’est à dire leur capacité à s’adapter aux changements climatiques.

 

Tout commence par une prise de conscience massive, qui est le socle de toute action efficace. Il faut donc prendre conscience et faire prendre conscience que l’on ne gagnera pas la bataille climatique sans les écosystèmes, que la restauration des écosystèmes et de leurs services est nécessaire, et que la biodiversité n’est pas uniquement une victime du changement climatique mais aussi une source de solution.

Mots clés : Changement climatique et écosystème

On peut néanmoins conclure que, dans le monde entier, les systèmes naturels sont touchés par les changements du climat régional, en particulier par la hausse des températures, et que ce réchauffement est très probablement dû aux émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique.

Sources : (www.uncclearn.org)          

Rédiger par : Djana Daniel, environnementaliste

25 Mai 2023

L’ARBRE EN MILIEU URBAIN

La vie urbaine présente bien des attraits et des avantages pour la personne qui y réside, mais elle peut également entraîner de graves conséquences qui menacent notre environnement et notre bien-être, tant physique que mental. Abattre un arbre est une question qui doit être murement réfléchie , que ce soit pour construire une  autoroute, que les feuilles salissent et bouchent les gouttières etc. Il est essentiel de bien comprendre les différentes fonctions que peuvent remplir les arbres et les espaces boisés dans un paysage urbain car, sous bien des aspects, ils permettent de réduire les effets dommageables sur notre environnement (pollution) et notre santé. De plus, non seulement les arbres en milieu urbain remplisent des fonctions écologiques et thérapeutiques, mais ils peuvent aussi contribuer à notre confort et notre sécurité et jouer un rôle social, esthétique et même économique.

 

PRÉSENTATION

Le mot « arbre » est très arbitraire.

Il s’applique à des végétaux de nombreux ordres et familles, dont l’apparence varie énormément : au-delà de l’arbre typique, dote d’un tronc haut et de branches en éventail (comme ce hêtre), le terme désigne aussi les fougères arborescentes, cycas, cactus et plantes succulentes, palmiers, plantes aquatiques…

LES RÔLES DE L’ARBRE EN VILLE

  • Protection de notre environnement et de la biodiversité qui nous entourent 

L’un des plus importants bienfaits que procurent les arbres à notre environnement est certainement la fonction de purificateur d’air : en produisant l’oxygène que tout être vivant respire, en réduisant les gaz polluants ou encore en captant en partie les fines particules en suspension dans l’air. Les arbres améliorent et protègent aussi la structure des sols limitant, entre autres, leur appauvrissement et les risques d’érosion. Ils préservent la qualité de l’eau et régulent l’eau qui y séjourne, réduisant ainsi les risques d’inondation et de débordement des égouts pluviaux. Enfin, les boisés urbains assurent une fonction essentielle pour le maintien de la biodiversité dans nos villes, par la présence d’une flore et d’une faune qui n’existeraient plus sans eux. Les boisés urbains favorisent une meilleure ventilation de la ville, ils agissent comme climatiseur naturel en diminuant la température ambiante des villes et en favorisent une meilleure ventilation et rafraîchissent l’air ambiant en modifiant le degré d’humidité locale grâce à la production de la vapeur d’eau dans l’atmosphère par évapotranspiration. De plus, le feuillage absorbe et réfléchit une partie des radiations solaires qui seraient autrement transformées en partie en énergie thermique (chaleur) si elles arrivaient jusqu’au sol, sur une surface d’asphalte. Les différences de température entre des espaces boisés et des zones bâties sans arbres au sein d’une ville favorisent en effet la circulation de l’air frais (étant plus lourd, l’air frais des boisés pousse l’air réchauffé par les surfaces bâties).

 

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  • L’amélioration de notre santé physique et de notre bien-être psychologique

 

Les boisés urbains contribuent à notre bonne santé physique en offrant des lieux propices à la tenue d’activités physiques ou de plein air comme la marche, la course à pied et le vélo. Ils favorisent aussi l’équilibre psychique des citadins, en leur fournissant un endroit à l’abri du stress de la ville, leur permettant le ressourcement, la détente, le retour à leur espace vital. Enfin, la présence des arbres en ville exerce également un effet thérapeutique important, qui a pour conséquence de réduire les risques de certaines maladies comme les malaises respiratoires, les faiblesses cardiaques, les coups de chaleur, les cancers de la peau ou encore les problèmes de cataracte.

Image

  • L’amélioration de notre confort et de notre sécurité routière

La présence d’arbres le long des axes routiers renforce la sécurité des automobilistes ou des piétons qui circulent à proximité en améliorant entres autres, la qualité de conduite des automobilistes. Il a également été observé que la vitesse des autos est souvent réduite dans un paysage bordé d’arbres.

  • Une fonction sociale

Ils représentent pour la population des villes des lieux privilégiés de rencontre avec le milieu naturel permettant la découverte, l’observation et l’interprétation de la nature, qu’il s’agisse de la faune ou de la flore. L’ornithologie est, par exemple, une activité de plus en plus populaire auprès de citadins. Certaines municipalités organisent même parfois leurs espaces verts en réseaux d’interprétation de la nature.

Mots-clés : Arbre, Environnement, Biodiversité, Milieu naturel, Paysage

Référence :

Société de l’arbre du Québec. 1998. Des arbres pour vivre en santé.

Guide pour la réalisation de projets de plantation. Québec. 20 p.

-10 Guy Bussières. 2006. Notes de cours sur la foresterie urbaine (FOR 15478),

Chapitre 2 : Fonctions de l’arbre en milieu urbain. Université Laval, Québec.

-12 Société de l’arbre du Québec. 1998. Des arbres pour vivre en santé.

Guide pour la réalisation de projets de plantation. Québec. 20 p.

13 J. L. Monty, Fondation canadienne de l’arbre, Communication à la 7e Conférence

Canadienne sur la forêt urbaine, les 11-12-13 octobre 2006 à Québec.

11 Avr 2023

LA CONVENTION DE RAMSAR ET L’IMPORTANCE DE LA ZONE HUMIDE

PRESENTATION DE LA CONVENTION

La Convention de Ramsar, plus couramment appelée Convention sur les zones humides, est un traité intergouvernemental servant de cadre à l’action nationale et à la coopération internationale pour la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides et de leurs ressources. Négocié par des pays et des ONG, le traité a été adopté dans la ville iranienne de Ramsar, en 1971, et est entré en vigueur en 1975.

C’est le seul traité mondial du domaine de l’environnement qui porte sur un écosystème particulier et les pays membres de la Convention couvrent toutes les régions géographiques de la planète.

OBJECTIF ET MISSION

La Convention de Ramsar a comme objectif la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides par des actions locales, régionales et nationales et par la coopération internationale, en tant que contribution à la réalisation du développement durable dans le monde entier.

Sa mission est « la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides par des actions locales, régionales et nationales et par la coopération internationale, en tant que contribution à la réalisation du développement durable dans le monde entier ».

Les zones humides sont parmi les écosystèmes les plus divers et les plus productifs. Elles fournissent des services essentiels et toute notre eau douce. Toutefois, elles continuent d’être dégradées et transformées pour d’autres usages.

 

DEFINITION DE LA ZONE HUMIDE

La Convention a adopté une large définition des zones humides comprenant tous les lacs et cours d’eau, les aquifères souterrains, les marécages et marais, les prairies humides, les tourbières, les oasis, les estuaires, les deltas et étendues intertidales, les mangroves et autres zones côtières, les récifs coralliens et tous les sites artificiels tels que les étangs de pisciculture, les rizières, les retenues (les réservoirs) et les marais salés.

LES PRINCIPAUX ELEMENTS DE LA CONVENTION

Les Parties contractantes sont tenues de :

  • Désigner au moins un site en tant que site Ramsar et en assurer la bonne gestion ;
  • Progresser vers l’utilisation rationnelle de toutes leurs zones humides au moyen d’une planification nationale de l’utilisation des terres, de politiques et de lois appropriées, de mesures de gestion et de la sensibilisation du public ;
  • Coopérer au plan international en ce qui concerne les zones humides transfrontalières, les systèmes de zones humides partagées, les espèces partagées et les projets de développement pouvant affecter les zones humides.

RESULTATS ATTENDUS

  • L’utilisation rationnelle de toutes les zones humides, y compris une gestion plus participative des zones humides et des décisions en matière de conservation prises en connaissant l’importance des services écosystémiques fournis par les zones humides.
  • La création et le soutien d’un réseau international de zones humides d’importance nationale.
  • L’établissement de partenariats efficaces avec d’autres conventions, organismes internationaux et autres Parties à la Convention.

 

La Convention relative aux zones humides d’importance internationale particulièrement comme habitats des oiseaux d’eau engage ses 167 signataires à :

  • Tenir compte de la conservation des zones humides dans leurs plans d’aménagement du territoire,
  • Inscrire des sites sur la liste Ramsar et s’engager à les préserver (en 2013, la liste contenait plus de 2130 sites),
  • Préserver toutes les zones humides, qu’elles soient inscrites ou non sur la liste de Ramsar,
  • Soutenir la recherche et la formation dans le domaine des zones humides,
  • Coopérer avec les autres pays pour préserver ou restaurer les zones humides frontalières.
  • La France a signé la convention Ramsar, en 1971, elle est suivie par le Ministère chargé de l’environnement. En 2014, 43 sites Ramsar étaient recensés en France métropolitaine et d’outre-mer.

Les zones humides disparaissent trois fois plus vite que les forêts… et c’est très grave. Pour protéger la planète, le geste réflexe est de planter des arbres. Mais il y a un autre écosystème vital qui se meurt trois fois plus vite et dans l’indifférence : les zones humides.

RESUME

La Convention de Ramsar était la première des conventions mondiales modernes de conservation lorsqu’elle fut adoptée, et elle constitue de nos jours un accord multilatéral en matière d’environnement actif et très reconnu. Elle a pour mission d’assurer l’exploitation judicieuse de toutes les zones humides par l’intermédiaire d’initiatives locales et nationales, ainsi que par la collaboration internationale, afin de contribuer à une exploitation durable dans le monde. Le Canada a entériné la Convention en 1981 et est réputé pour ses contributions aux programmes de la Convention, tels que l’élaboration de politiques, l’évaluation des progra mmes, la conservation des tourbières et du carbone, la restauration des prairies et des zones humides, la mesure de la valeur économique, les enjeux d’atténuation et d’autres sujets.

LES CONVENTIONS INTERNATIONAL AU CAMEROUN

La Convention de Ramsar est un traité international sur la conservation et la gestion durable des zones humides. La Convention est entrée en vigueur au Cameroun le 20 juillet 2006. Depuis lors, le pays compte 7 sites Ramsar. Les données de cette couche ont été téléchargées à partir du site Ramsar (www.ramsar.org) et les limites ont été scannées à partir de cartes topographiques et d’images satellitaires. Par conséquent, les limites présentées sont des approximations de l’état des locaux – les informations sont essentiellement de nature indicative.

Tableau : liste des sites Ramsar au Cameroun

Source : wikipedia.org

 

Mots clés : convention ; Ramsar ; zone humide, biodiversité ; habitats des oiseaux.

 

Reference bibliographique

 

  • org/Cameroun »[archive], Convention de Ramsar
  • Zones humides importantes à l’échelle internationale : Convention de Ramsar/ Convention sur les zones humides d’importance internationale, en particulier en tant qu’habitat de la sauvagine (Ramsar)/Biodiversité et écosystèmes/ Février 2022 ; A10 FR
  • 2023 Association Secrétariat MedWet | Tour du Valat, Le Sambuc | 13200 Arles | France | Tel : +33 (0) 4 90 97 06 78 | info@medwet.or
07 Avr 2023

LES ENERGIES RENOUVELABLES ET NOUVELLES

ENERGIES RENOUVELABLES: AVANTAGES ÉCOLOGIQUES POUR LE FUTUR

Aujourd’hui, nous avons besoin de beaucoup d’énergie pour satisfaire notre mode de vie. Mais la majorité des énergies utilisées actuellement sont des énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz). Leur quantité est limitée et leur combustion augmente les émissions de gaz à effet de serre. L’augmentation de ces gaz dans l’atmosphère est responsable du réchauffement planétaire. C’est pourquoi il est utile d’économiser l’énergie et d’utiliser des énergies plus propres pour diminuer nos émissions de gaz à effet de serre.

  • Qu’est-ce qu’une énergie renouvelable ?

Les énergies renouvelables désignent un ensemble de moyens de produire de l’énergie à partir de sources ou de ressources théoriquement illimitées, disponibles sans limite de temps ou reconstituables plus rapidement qu’elles ne sont consommées.

On parle généralement des énergies renouvelables par opposition aux énergies tirées des combustibles fossiles dont les stocks sont limités et non renouvelables à l’échelle du temps humain : charbon, pétrole, gaz naturel… Au contraire, les énergies renouvelables sont produites à partir de sources comme les rayons du soleil, ou le vent, qui sont théoriquement illimitées à l’échelle humaine.

Les énergies renouvelables sont également parfois désignées par les termes « énergies vertes » ou « énergies propres », par abus de langage. En effet, si les énergies renouvelables ont bien souvent des avantages écologiques, elles ne sont pas pour autant « vertes » ou « propres » dans le sens où elles ont aussi des conséquences environnementales importantes.

  • GRANDES FAMILLES DES ENERGIES RENOUVELABLES.
  1. L’énergie solaire

C’est une source d’énergie qui dépend du soleil. Cette énergie permet de fabriquer de l’électricité à partir de panneaux photovoltaïques ou des centrales solaires thermiques, grâce à la lumière du soleil captée par des panneaux solaires.

 Le soleil, bien que distant de plus de 150millions de kilomètres de nous, demeure notre plus grande source d’énergie même si elle est intermittente.

C’est une énergie propre qui n’émet aucun gaz à effet de serre et sa matière première, le soleil, est disponible partout dans le monde, gratuite et inépuisable. Les 03 éléments sont nécessaires à une installation photovoltaïque : des panneaux solaires, un onduleur et un compteur.

Photo1 : énergie solaire

 

2. L’énergie éolienne

C’est une source d’énergie qui dépend du vent. Le soleil chauffe inégalement la Terre, ce qui crée des zones de températures et de pression atmosphérique différentes tout autour du globe. De ces différences de pression naissent des mouvements d’air, appelés vent. Cette énergie permet de fabriquer de l’électricité dans des éoliennes, appelées aussi aérogénérateurs, grâce à la force du vent. Une éolienne est composée de 04 parties : Le mât, l’hélice, la nacelle qui contient l’alternateur producteur d’électricité et les lignes électriques qui évacuent et transportent l’énergie électrique. Il existe deux types d’éoliennes : les éoliennes terrestres et maritimes. La différence entre les deux est qu’en mer le vent est beaucoup plus régulier et fort que sur la terre environ 60%. Sa matière première, le vent, est disponible partout dans le monde et totalement gratuite.

Photo2 : énergie éolienne

3.L’énergie hydraulique

Il permet de fabriquer de l’électricité, dans les centrales hydroélectriques, grâce à la force de l’eau. Cette force dépend soit de la hauteur de la chute d’eau (centrales de haute ou moyenne chute), soit du débit des fleuves et des rivières. L’énergie hydraulique dépend du cycle de l’eau. Sous l’action du soleil, l’eau des océans et de la terre s’évapore. Elle se condense en nuages qui se déplacent avec le vent. La baisse de température au-dessus des continents provoque des précipitations qui alimentent l’eau des lacs, des rivières et des océans.

Une centrale hydraulique est composée de 3 parties : Le barrage qui retient l’eau, la centrale qui produit l’électricité, les lignes électriques qui évacuent et transportent l’énergie électrique.

C’est une énergie qui n’émet pas de gaz à effet de serre, elle est utilisable rapidement grâce aux grandes quantités d’eau stockée et c’est une énergie renouvelable très économique à long terme.

Photo3: énergie hydraulique

4. L’énergie géothermique

Il dépend de la chaleur de la terre. Cette énergie permet de fabriquer de l’électricité dans les centrales géothermiques, grâce à l’eau très chaude des nappes dans le sous-sol de la Terre. La température des roches augmente en moyenne de1°C tous les 30 m de profondeur. En certains points du globe, en particulier dans les régions volcaniques, qui correspondent à des intrusions de magma dans la croûte terrestre, cela peut aller jusqu’à 100 °C par 100m.Une centrale géothermique est composée de 3 parties : la pompe, l’usine qui produit l’électricité, les lignes électriques qui la transportent.

Photo4: énergie géothermique

5. La biomasse

L’énergie issue de la biomasse est une source d’énergie renouvelable qui dépend de la matière vivante végétale et animale. Cette énergie permet de fabriquer de l’électricité grâce à la chaleur dégagée par la combustion de ces matières (bois (principal matière utilisé), végétaux, ordures ménagère), dans ce cas, Les matériaux brule dans une chambre de combustion et dégage de la chaleur. Cette chaleur transforme l’eau d’une chaudière en vapeur. Cette vapeur fait tourner une turbine qui entraine un alternateur qui produit du courant. On peut aussi obtenir du biogaz ou du biocarburant issu de la fermentation de ces matières, dans des centrales biomasses.

  • AVANTAGES DES L’ENERGIES RENOUVELABLES

Le fait qu’elles ne soient théoriquement pas épuisables comme les énergies fossiles, les énergies renouvelables ont des avantages sur le plan écologique. Par exemple, l’électricité produite à partir de sources de production d’énergie renouvelable émet très peu de CO2 notamment lorsqu’on la compare aux énergies fossiles comme le charbon. Pour cette raison, les énergies renouvelables sont notamment un vecteur privilégié de la lutte contre le réchauffement climatique.

Elles offrent des opportunités majeures et durables en termes de création d’emploi et de nouveaux métiers (recherche, ingénierie, fabrication, installation, entretien, exploitation…).

En France en 2020, les énergies renouvelables couvrent 13,1% de l’énergie primaire consommée. Elle représente par ailleurs environ 25% de la production d’électricité. La première source d’énergies renouvelables en France reste l’hydroélectricité qui représente 13.1% de l’électricité consommée, suivi par l’éolien (8.8%), le solaire (2.8%%) et la biomasse (1.7%).

Ces dernières années, les énergies renouvelables (l’énergie éolienne, l’énergie solaire, l’énergie marine, l’hydraulique, l’hydrogène « vert » ou renouvelable ou encore la biomasse) se sont développées partout dans le monde. Sur le papier l’idée paraît excellente : contrairement aux centrales à charbon, une éolienne ou un panneau solaire produisent de l’électricité sans émettre de CO2. Il suffit que le vent fasse tourner l’hélice ou que le soleil atteigne le panneau. Ainsi, si l’on prend en compte l’ensemble du cycle de vie d’une source de production d’électricité d’origine éolienne (de sa fabrication à sa fin de vie), elle génèrera environ 11 g de CO2 par kWh d’électricité produite, contre plus de 800 pour une centrale à charbon.

De même, du gaz produit à partir de déchets végétaux permettrait en théorie de dégager moins de CO2 et moins de pollutions.

 

Mots clés : énergies renouvelables, biomasse, éolienne, géothermique, hydraulique, solaire.

  • Références
  • Azizi Amina, « modélisation optimisation d’un système de production d’énergie photovoltaïque avec un système de stockage hybride », thèse des sciences de l’ingéniorat, université BADJI MOKHTAR-ANNABA, 2019, p.122
  • https://youmatter.world consulté le 03 mars 2023.
25 Juil 2022
LES GAZ A EFFET DE SERRE

LES GAZ A EFFET DE SERRE

Les gaz à effet de serre (GES) ont un rôle essentiel dans la régulation du climat. Sans eux, la température moyenne sur Terre serait de -18 °C au lieu de +14 °C et la vie n’existerait peut-être pas.  Toutefois, depuis le XIXe siècle, Lhomme a considérablement accru la quantité de GES présent dans l’atmosphère. En conséquence, l’équilibre climatique naturel est modifié et le climat se réajuste par un réchauffement de la surface terrestre.

Qu’est-ce que l’effet de serre

L’effet de serre est un processus naturel résultant de l’influence de l’atmosphère sur les différences flux thermique contribuant aux températures de notre planète la terre. L’effet de serre s’est popularisée dans le cadre de la vulgarisation du réchauffement climatique causé par les gaz à effet de serre qui absorbent une partie du rayonnement thermique infrarouge émit par la surface et réémettent ce rayonnement dans toutes les directions. Les principaux gaz sont la vapeur d’eau, le dioxyde de carbone ou gaz carbonique (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux aussi appelé protoxyde d’azote(N2O) et l’ozone(O3) et les chlorofluorures de carbone (CFC). Qu’elles sont donc les causes et conséquences de ce phénomène ? Notre travail consistera donc dans un premier temps à donner les causes des gaz à effet de serre, et dans un deuxième temps de donner les conséquences de ce gaz et en fin donné les solutions pour les réduire.

I-CAUSES

Les activités humaines sont à l’origine de l’accroissement du phénomène que l’on nomme “effet de serre”. L’effet de serre est déséquilibré par notre besoin massif en énergie. La population humaine et les activités industrielles ne cessent de s’accroître. L’atmosphère est dès lors de plus en plus concentrée en gaz à effet de serre. L’activité anthropique est la principale cause du réchauffement climatique. On peut citer entre autre les émissions de :

  • Dioxyde de carbone : ce gaz provient principalement des foyers industriels, des ménages et des trafics routiers. Il résulte essentiellement de la combustion des énergies fossiles et du changement d’utilisation des sols (agriculture et la déforestation). Il est surtout issu du secteur de transports (combustion de carburants), de l’industrie (utilisation d’énergies fossiles) et des habitats (utilisation d’énergie pour le chauffage, l’éclairage,). Il est émis à chaque fois qu’il y’a une combution.la concentration de CO2 dans l’aire depuis 1850 à augmenter de 30% le CO2 présent dans l’atmosphère reste environs de 100 à 200ans mais la durée du séjour est variable.
  • Méthane: ce gaz provient des élevages de bovins de bovins, des décharges publiques et par la fermentation des marais. Il est émis lors de la dégradation microbienne de substances organiques en milieux anaérobie. Il est libéré dans l’atmosphère quand la matière organique se décompose dans des environnements avec de faible niveaux d’oxygène. Il contribue fortement à l’effet de serre tandis que sa durée de vie dans l’atmosphère est de l’ordre de la décennie.

La concentration en méthane dans l’aire va plus que doublée depuis 1850.

Il a un effet de serre 30 fois plus puissant que le CO2.

Le méthane reste environ de 12 ans dans l’aire avant de disparaitre.

  • Oxyde nitreux : il provient d’épandages d’engrais sur les surfaces agricoles. Il est également produit naturellement par les océans, par les bactéries dans le sol et par les déchets d’origine animale. Il est retrouvé lors des processus de dégradations microbiennes dans le sol et dans les eaux. Il reste 150 environs dans l’aire.
  • Ozone: l’ozone est un gaz proche du sol qui est un polluant secondaire qui forme à partir d’oxydes d’azote et des composée organiques volatils sous l’action de la lumière du soleil. Il provient des trafics, des industries et de l’artisanat.
  • Chlorofluorures de carbones : Ces gaz sont émis lors de l’utilisation et de l’élimination incorrectes de produits contenants des CFC.

II-LES CONSEQUENCES

Si l’on ne réduit pas les émissions de gaz à effet de serre, la température sur Terre augmentera de 4 ° par rapport à l’ère préindustrielle d’ici la fin du siècle, entrainant des impacts telle que :

  • Des évènements métrologiques extrêmes
  • Les vagues de chaleur seront plus fréquentes, les vagues de froid moins fréquentes sur la majeure partie de la planète.
  • Les fortes pluies risquent de provoquer des inondations poussant les populations à fuir leur domicile, et détruisant les habitations et la baisse de rendement des récoltes.
  • Fonte des glaces
  • Le volume global des glaciers, à l’exception de l’Antarctique, devrait baisser de 15 à 55 %
  • Les populations humaines seraient évidemment touchées par le réchauffement climatique, la hausse du niveau de la mer entrainant la disparition d’importantes métropoles et de vastes portions de terre et qui provoquera la migration des populations, mais aussi la modification des courants océaniques
  • Biodiversité

Risque accrus d’extinction pour de nombreuses espèces (animales ou végétales) qui ne pourront pas se déplacer assez vite pour s’adapter. 20 à 30% des espèces animales et végétales sont menacées d’extinction en cas de hausse des températures de 1,5 à 2,5° par rapport aux 20 dernières années du XXe siècle. La hausse des températures provoque la prolifération des insectes propageant des maladies infectieuses, qui survivent mieux dans des milieux chauds et humides.

  • Impact socio-économiques
  • La sécurité alimentaire sera affectée notamment dans les régions dépendant de la pêche.
  • Baisse des rendements céréaliers (blé, riz, maïs) dans les régions tempérées et tropicales.
  • Baisse des ressources d’eau potable dans les régions subtropicales sèches
  • Une malnutrition accrue, un nombre plus important des décès, les maladies et les accidents
  • L’aggravation des conséquences des maladies diarrhéiques et la multiplication des affection cardio-respiratoires liées aux longues périodes de canicules associées à une dégradation de la qualité de l’air

 

  • Risque accrus dus aux inondations, glissement de terrain tempête
  • Hausse des déplacements de population.
  • Risques de conflits accrus pour l’accès aux ressources.

 III. SOLUTIONS                              

L’effet de serre, lié aux activités humaines, a déjà provoqué une augmentation de la température de 1°C environ par rapport à l’ère industrielle. Certains changements climatiques sont déjà visibles mais leurs impacts sont encore faibles. C’est pourquoi il est impératif d’agir vite et de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Plus le changement climatique sera important, plus l’équilibre de nos écosystèmes sera menacé.  Les Meilleure solution pour réduire les gaz à effet de   serre sont entre autre :                                         

 

  • La foret, un puits de carbones naturels à exploiter :En croissant, les végétaux absorbent le gaz carbonique (CO2) pour fabriquer de la matière organique(et relâchent de l’oxygène lors du processus).Les forêts sont à ce titre un gigantesque « puits de carbones naturels ».On estime aujourd’hui qu’un quart environ des émissions humaines de CO2 sont ainsi absorbées par la végétation .le bois peut d’ailleurs être considérer comme une énergie renouvelable ,tant que la croissance de nouveaux arbres compense les émissions liées à sa combustion. La reforestation peut même permettre des piéger des grandes quantités de carbone supplémentaires
  • La lutte contre la déforestation permet-elle d’éviter de relâcher les grandes quantités des carbones qui y étaient stockées La lutte contre les changements climatiques ne se limite pas uniquement à la réduction des combustibles fossiles pour la production d’Energie ou le transport. Dans son plus récent ouvrage, Drawdown, le réputé écologiste américain      Paul Hawken propose 80 solutions scientifiques pour les diminuer les gaz à effet de serre, validées par 70 chercheurs. Parmi toutes ces solutions, celle qui vient en tête de liste en termes de gain pour contrer le réchauffement climatique est :
  • La compensation carbone: elle consiste à contrebalancer ses propres émissions de CO2 par le financement de projets de réductions d’autres émissions ou de séquestration de Carbonne. Elle est un des outils disponibles pour atteindre la neutralité carbone dans le cadre de l’atténuation du réchauffement climatique.
  • L’économie circulaire : nous pouvons à notre échelle modifier nos modes de consommation pour lutter contre le réchauffement climatique. En s’appuyant sur le principe des 3 R : Réduire, Réutiliser et Recycler
  • Privilégier des transports écologiques comme la marche, le vélo, le vélo électrique ou les transports en commun à la voiture pur réduire les émissions de gaz à effet de serre

En somme, il était question pour nous de donner les causes, conséquences et proposer quelques solutions. Par ailleurs l’inaction coutera très cher en 2100, selon le rapport Stern, si rien n’est fait, le réchauffement climatique coutera 5500 Milliards d’euros, soit plus que les deux guerres mondiales et la récession des années 30 réunies.

BIBLIOGRAPHIE ET SITE INTERNET :

4e rapport du GIEC (groupement sur l’évolution du climat)

Numéro spécial de sciences et vie sur le climat paru en 2007.

Site du réseau action climat France (ensemble d’origine) des questions réponses sur l’impact des changements climatiques : www.rac-f.org

Site sur le ministère du l’écologie : http:// WWW.developpement-durable.gouv.fr

27 Nov 2021
Test de Brulure du Charbon Bio

Fabrication de Charbon Bio : la Coop-CA REDD expérimente ses premiers prototypes

Au lendemain des crises pétrolières des années 1970, des efforts ont été réalisés dans les pays développés pour la valorisation de la biomasse végétale. Celle-ci, à défaut de les remplacer devait venir en aide aux sources d’énergie fossile (charbon, pétrole, gaz). Des technologies nouvelles ont été développées dans ce sens (Charbon Bio, biocombustible, culture énergétique…).

Dans les grands centres urbains, la demande en bois de chauffe devient de plus en plus importante du fait des facteurs tels que la croissance démographique, un faible revenu, des couts élevé des substituts comme le gaz et ceci oblige la population à utiliser le bois-énergie pour ses besoins.  Au Cameroun le bois-énergie et le charbon de bois représenterais un peu plus de 80% de la consommation totale d’énergie aussi bien à usage domestique qu’industriel.

En effet, l’utilisation intensive de cette ressource pour subvenir au besoin de la population met en péril les forêts, entrainant ainsi des lourdes conséquences sur les écosystèmes. Cette pression associée au faible revenu des populations et à l’explosion démographique entraine une réduction des superficies des forêts. En plus de la pression humaine sur l’environnement, les industries par l’utilisation des combustibles fossiles rejettent une quantité importante des huiles usager et d’émission des fumées qui contribuent à la pollution des nappes d’eau, de l’atmosphère et au réchauffement climatiques.

Au regard des enjeux du développement durable, il est plus que jamais nécessaire de trouver une solution économique et social viable au problème du bois-énergie par la valorisation des résidus agricoles. C’est dans cette perspective que la COOP CA REDD, en collaboration avec le Département des Sciences Environnementale de l’Ecole Nationale Supérieur Polytechnique de l’Université de Maroua, s’inscrit dans un travail dont l’objectif générale est la valorisation du son de riz pour la fabrication du charbon bio. Il s’agit spécifiquement de présenter les différents procédés de fabrication du charbon bio, de déterminer le liant le plus adapté pour la fabrication du charbon bio, et de tester le pouvoir énergétique de chaque type de charbon à base du son de riz.

Matière Première

Les activités agricoles telles que la culture de riz, du coton génèrent d’important déchet. Dans les zones rizicoles telles que Yagoua dans la mayo Danay, la Semry ainsi que d’autre acteurs de la filière comme la Coopérative TPA produisent par an des tonnes des déchets issus du décorticage de riz. Ces déchets qui sont jusqu’à lors problématique peuvent faire l’objet d’une valorisation pour la fabrication des briquettes de charbon. Le son de riz carbonisé est ensuite associé au liant pour faciliter le compactage. Nous avons testé trois types de liant à savoir, l’argile, la bouse de vache et le grewia sp.

 

 

 

Il en ressort de cette expérience que l’argile, à un certain pourcentage, donne des meilleurs résultats. La carbonisation prend en moyen 6 heures du temps et la température est comprise entre 70 et 450°. Il ressort des différentes comparaisons que les briquettes de charbon se consument moins vite par rapport au charbon de bois et a un temps de brulure plus longue, bien que ces briquettes produisent plus de cendre. Ces cendres sont en cours d’analyse pour déterminer leur pouvoir fertilisant.

Carbonisateur
Intrants

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ainsi donc, d’après l’équipe ayant conduit cette expérience, le son de riz pourrait produire du charbon bio qui servira comme combustible alternative dans les ménages. L’utilisation de charbon bio pourrait réduire la quantité de déchet et en même temps réduire la pression sur le couvert végétal.

Charbon Bio
Séchage des briquettes
Test de Brulure du Charbon Bio
Test de Brulure du Charbon Bio

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les briquettes ayant été produites et testé, on en conclu que le son de riz pourrait faire l’objet d’une valorisation énergétique plus importante à travers la fabrication de charbon vert si les moyens nécessaires sont mis en jeu.

24 Nov 2021
Coop-CA REDD en action

Coop-CA REDD en Action

Coop-CA REDD en action: Travaux de reboisement d’un espace du bassin versant de la Bénoué à Karewa dans la Commune de Ngong, Département de la Bénoué dans la Région du Nord sous financement gouvernemental à travers le MINEPDED.

Coop-CA REDD en action: Dans le cadre de la lutte contre la désertification et les effets du changement climatique, le Gouvernement de la République du Cameroun, par le biais de la Commune de Ngong, sous financement du Ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable ont mis sur pied un programme de reboisement de certains sites à écologie fragile dans ladite Commune. C’est dans ce cadre que la Coop-CA REDD a réalisé un projet relatif aux


travaux de reboisement d’un espace du bassin versant de la Bénoué à Karewa dans la Commune de Ngong, Département de la Bénoué dans la Région du Nord. Une aubaine pour la coopérative, qui n’a pas hésité à mettre en œuvre son savoir-faire pour la bonne exécution de ce projet. 5260 arbres d’Acacia Nilotica, d’Acacia Sénégal et d’Azadirachta Indica ont ainsi été plantés sur une zone longue de 1,5 km et large de 30 m soit une superficie de 4,5 ha et en cours d’entretient par la coopérative.


Coop-CA REDD en Action