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24 Nov 2021
Coop-CA REDD en action

Coop-CA REDD en Action

Coop-CA REDD en action: Travaux de reboisement d’un espace du bassin versant de la Bénoué à Karewa dans la Commune de Ngong, Département de la Bénoué dans la Région du Nord sous financement gouvernemental à travers le MINEPDED.

Coop-CA REDD en action: Dans le cadre de la lutte contre la désertification et les effets du changement climatique, le Gouvernement de la République du Cameroun, par le biais de la Commune de Ngong, sous financement du Ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable ont mis sur pied un programme de reboisement de certains sites à écologie fragile dans ladite Commune. C’est dans ce cadre que la Coop-CA REDD a réalisé un projet relatif aux


travaux de reboisement d’un espace du bassin versant de la Bénoué à Karewa dans la Commune de Ngong, Département de la Bénoué dans la Région du Nord. Une aubaine pour la coopérative, qui n’a pas hésité à mettre en œuvre son savoir-faire pour la bonne exécution de ce projet. 5260 arbres d’Acacia Nilotica, d’Acacia Sénégal et d’Azadirachta Indica ont ainsi été plantés sur une zone longue de 1,5 km et large de 30 m soit une superficie de 4,5 ha et en cours d’entretient par la coopérative.


Coop-CA REDD en Action

21 Oct 2021
ATLAS DES PERTES DU COUVERT FORESTIER

ATLAS DES PERTES DU COUVERT FORESTIER POUR LA PERIODE 2000-2017 : CÉRÉMONIE DE PRESENTATION ET DE DISTRIBUTION, Hotel Hilton-Yaoundé, 20 octobre 2021.

La lutte contre la déforestation reste le souci primordial des camerounais et est au cœur  de la cérémonie de ce mercredi 20 octobre 2021, en vue d’apporter des réponses aux nombreux questions que l’on se pose sur l’avancer de la déforestation et le retard du reboisement  sur la partie septentrionale du pays, le Ministre de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable (MINEPDED), Son Excellence HELE PIERRE, le Ministre des forêts et de la Faune (MINFOF,) son excellence JULES DORET NDONGO, le Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural (MINADER) ont personnellement répondu présent à cette cérémonie et ont pris la parole pour éclairer et démontré aux participants les réels causes de ce phénomène à travers le document ATLAS DES PERTES DU COUVERT FORESTIER POUR LA PERIODE 2000-2017  (recueil des cartes géographiques) des pertes du couvert forestier au Cameroun de l’année. Au cours de cette cérémonie, la représentante de L’ambassade des États-Unis a exprimé son enchantement a partagé cette bataille sans merci engagée avec le Cameroun « Is high time to fight ».

L’ATLAS présenté par ABIOGeT donne toutes les réponses aux questions liées aux pertes du couvert forestier de l’année 2000 à 2017. Il fait en tout 88 pages et est un arbre de connaissance sur les cartes géographiques forestier du pays. Lors de cette cérémonie de nombreux problèmes concernant la déforestation en zone septentrionale ont été détectés et composent ainsi une lutte pour toutes les structures REDD+ ayant l’appui du gouvernement. La COOP-CA REDD qui a pris part à cette importante cérémonie dont la quasi-totalité des problèmes relevés font parti de ses objectifs reste focalisé sur son combat.

Par ZA

16 Oct 2021

Sauvons le Lac Tchad ! l’Assèchement : Une catastrophe humanitaire.

L’assèchement du Lac-Tchad est une véritable catastrophe humanitaire qui menace cette région du fait du tarissement de ses ressources en eau. Prévient la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) qui se préoccupe du sort des populations de cette partie centrale de l’Afrique.

En une vingtaine d’’année, le Lac Tchad, plus grand réservoir d’eau du monde, a perdu de sa superficie à plus de 90%.  Entre les changements climatiques, la désertification et la pression démographique qui ne fait qu’augmenter d’années en années, ce lac, mamelle nourricière de la plupart des populations riveraines, qui vivent essentiellement de la pêche et de l’agriculture, se meurt petit à petit.

Ce dernier est passé de 25 000 km2 en 1963, à moins de 1 500 km2 en 2001. Si le niveau de l’eau continue de baisser à son rythme actuel, le lac Tchad disparaîtra dans une vingtaine d’années, selon les prévisions climatiques de la NASA.

Des millions de personnes menacées

La région du lac Tchad abrite environs 30 millions de vies. En effet, 4 pays bordent ce Lac. Il s’agit de Tchad, du Nigéria, du Niger et du Cameroun. Ces populations vivent des activités autour du lac, notamment la pêche et l’agriculture, et souffrent de l’assèchement de ce dernier et de la détérioration des capacités de production agricole de la région. Toutes les activités socio-économiques sont affectées et la surexploitation des ressources en eau et en terre entraîne conflits et migrations. C’est le cas  actuellement dans le département du Logone et Chari au Cameroun, où, depuis le mois de juillet 2021 dernier, l’on observe des tensions entre les peuples Mousgoums et Arabes choa.

La production halieutique est nettement en baisse ces dernières années, les pâturages se sont dégradés, la biodiversité autour du Lac est presqu’inexistante. Le lac Tchad n’est plus que l’ombre de lui-même.

Face à cette situation, des acteurs communautaires, des associations, des institutions, dont la Coop-CA REDD en première ligne, se mobilisent et refusent de baisser les bras pour contrer l’assèchement du Lac-Tchad, même si en matière de riposte à ce problème, les âmes bonnes volontés, ne peuvent à elles seules, compenser l’absence de courage politique et d’investissements d’envergures. 

Si nous voulons stopper la disparition tragique du lac-Tchad et donc repousser la désertification dans le bassin  du Lac Tchad, il n’y a plus de temps à perdre, il nous faut AGIR. Et pour cela, deux grandes questions se posent.

1-     Comment  contrôler l’utilisation de l’eau et des autres ressources naturelles du bassin du lac Tchad ?

2-     Par quels moyens concevoir de nouveaux modèles de gestion adaptée de l’eau qui tiennent compte à la fois des techniques agricoles traditionnelles et de la nécessité d’assurer la sécurité alimentaire des populations.

De fait, selon les experts, le tarissement des sources d’approvisionnement en eau requiert un changement radical des techniques de gestion de l’eau et un plan pour reconstituer le lac.

Les eaux provenant des deux principales sources d’approvisionnement du lac, les rivières Chari et Logone, ont nettement décru au cours des cinq  dernières décennies. Elles ne pourront à elles seules, combler le déficit en eau dans le Lac.

Mais alors, un détournement des eaux de l’Oubangui, principal affluent du fleuve Congo, ne serait-il pas la solution à notre problème ?

Par Zara Abba

30 Mai 2021
Balanites aegyptiaca

Le balanites, arbre roi aux nombreuses vertus et qui contribue énormément à l’économie verte qui aura complétement disparu pendant le 21e siècle

          La balanites est un des arbres roi de la savane du fait non seulement de sa robustesse et de sa capacité à résister aux conditions climatiques difficiles (rareté d’eau, température allant jusqu’à plus de 500C) mais aussi de sa polyvalence dans son utilisation. On ne jette rien de cet arbre dit-on, ses racines, son tronc, ses écorces, ses feuilles, ses fruits, ses amandes, son huile sont utilisé dans des domaines aussi divers que varié tel que des objets de la vie quotidienne, la médecine, l’alimentation, l’éducation, la pêche, la cosmétique, l’agriculture, etc… Vous découvrirez dans cet article cet incroyable arbre aux nombreuses vertus.

Le balanite aegyptiaca est un arbre épineux persistant de la famille des zygophyllacée très cultivé et apprécié dans des zones sahélienne et soudanienne d’Afrique comme le Tchad, le Sénégal, le Niger et le Cameroun, etc…  Il est connu sous des noms différents. On l’appelle : dattier égyptien, dattier du Sahel, dattier du désert, Acacia dattier, savonnier, myrobalan d’Egypte (en français), Soumo (en kotoko), idjilite (en arabe choa), Hajilij (noms communs dans différents pays Africains), tanné ; gudjadi (en fulfuldé).

C’est un arbre très épineux présent et cultivé notamment en Afrique tropicale mais persistant dans les zones sahéliennes et soudaniennes sa hauteur peut aller à 8 mètres ; il e fait remarquer très rapidement grâce à ses ramifications importantes et complexes qui lui confère les qualités d’endurance qui lui sont reconnus. Par ailleurs gratifié d’un double racinaire, la balanite aegyptiaca peut donc reposer sa confiance d’endurance sur ses racines superficielles qui s’étendent sur une distance au rayon de 20 mètres environ et de profondeur de près de 7mètres.

Fruits d’un arbre généreux.

Avec une écorce au tronc densément striée, cet arbre parsemé d’épines robustes et droites possède des feuilles alternes qui laissent entrevoir des fleurs jaune-verdâtres ; lors de sa floraison, cet arbre généreux aux nombreux vertus produit des fruits de couleur vert à jaune en forme de drupes axoïdes  (allongés de 3 à 4cm) d’un goût sucré-amer, ils sont consommés comme bonbons par les enfants et les adultes pour aspirer la pulpe .Ce dernier est largement utilisé dan la médecine car il permet le nettoyage du ventre .

Par ailleurs, après la consommation on tombe sur une amande au centre enrobé d’une coque identifiée comme une graine oléagineuse. Elle est riche en huile très exploité par les consommateurs et est généralement consommée comme grignotines ou amuse-gueule ; l’huile du savonnier aegyptiaca en Afrique remplace souvent l’huile d’arachide dans les communautés qui l’exploite le mieux, d’où elle est indiquée par les scientifiques comme une huile de table car elle semble peu stable.

Le fruit contient un concentré complexe glucide, acide linoléique, acide oléique et de vitamines très importants qui fait que l’huile du dattier du désert est exploitée en cosmétique pour les soins des cheveux et de la peau grâce à on indice de saponification élevée, cette huile est fortement utilisée dans la formulation de multiples savons. Notons également que les feuilles de cet arbre sont utilisées dans certaines localités du Cameroun comme légumes dans la mesure où elles sont consommables à condition qu’on les lave à plusieurs reprises pour atténuer le goût amer qu’elles renferment.

Pour la survie, la protection et pour mener à bout la contribution à l’économie vert des balanites aegyptiaca considéré comme espèce protégé en voie de disparition, et qui aura complétement disparu pendant le 21e siècle si rien n’est fait pour sa protection, la Coop-Ca REDD met en œuvre un processus de sensibilisation contre la destruction de ces arbres et prévoit également le lancement des enseignement, activités de plantation et l’association aux populations du Logone et Chari pour l’exploitation des produits de l’arbre en or.

Par ZARA ABBA MALDOU

30 Mai 2021
sylviculture partenariat minfof coop-ca redd

Sylviculture : un partenariat MINFOF – COOP-CA REDD à été conclu suivant lettre de partenariat N°2954/L/MINFOF/SETAT/SG/DCP/CCOOP/SE du 19 mai 2021

Le Président du Conseil d’Administration de la COOP-CA REDD a le plaisir d’informer le grand public en général et les partenaires au développement en particulier que l’organisation dont il a la charge vient d’être agréer dans la sylviculture comme partenaire du Ministère des Forêts et de la Faune suivant lettre de partenariat
N°2954/L/MINFOF/SETAT/SG/DCP/CCOOP/SE du 19 mai 2021.

Cette reconnaissance vient non seulement couronner de nombreux
efforts de la Coop-CA REDD dans la lutte contre la déforestation à travers des
évènements de sensibilisation, de reboisement et de dénonciation mais aussi, nous faire redoubler d’efforts dans notre engagement pour mener nos différentes activités avec plus de sérénité sous la supervision du MINFOF.


Par ailleurs, une cérémonie sera organisée dans les semaines à venir
pour marquer d’une pierre blanche cet important cap ainsi franchi et passer en
revue le plan d’action quinquennal 2021-2025 avec les services techniques
dudit ministère.communiqué agreement de la COOP CA REDD par le MINEPDED

 

24 Mai 2021
Filière anacarde : le Cameroun, un géant sur l'échiquier mondial d'ici 5 ans.

Filière anacarde : le Cameroun ambitionne à nouveau de devenir un géant sur l’échiquier mondial d’ici 5 ans.

L’anacarde est une culture de rente très peu développer au Cameroun, plus connu sous le nom de noix de cajou ou pomme de cajou, l’anacarde s’adapte aux régions ayant un climat chaud. Selon les pouvoirs publics camerounais, il s’agit d’une excellente culture de rente pouvant venir en appoint au coton qui est jusque-là l’unique produit de rente dont dépend la partie septentrionale du pays.

Pour développer cette filière, le Cameroun avec le concours de la coopération allemande s’est doté en octobre 2018 d’une stratégie nationale de développement de la chaîne de valeur de la filière anacarde avec pour objectif de créer 150.000 emplois dans la région de l’Extrême-Nord, du Nord et de l’Adamaoua et aussi celle de l’Est en 5ans grâce à la création de 150.000 hectares d’anacardes au cours de la même période.

La stratégie prévoit également la création de 100.000 emplois direct dans la transformation de l’anacarde (décorticage, production de jus d’anacarde etc…). L’atteinte de ces objectifs est d’autant plus à la portée du Cameroun que l’institut de recherche agricole pour le développement (IRAD) qui déploie depuis 3 ans un programme visant à produire 10 millions de plants en fin 2021. Cette quantité de plants apprend-on officiellement correspond à la création de 100.000 hectares de plantations dans le pays.

L’histoire de l’anacarde au Cameroun ne date pas d’aujourd’hui. Elle est considérée comme celle d’un rêve qui ne s’est jamais réalisé. En effet afin d’éviter à l’économie des trois régions septentrionales du Cameroun une dépendance au coton, l’ancien président du Cameroun Amadou Ahidjo a introduit l’anacarde dans la région du Nord. C’est ainsi qu’une campagne de reboisement est lancé dans la localité de Sanguéré non loin de Garoua. Plusieurs milliers d’hectares d’anacardiers sont alors plantés dès 1975 pratiquement au même moment qu’on introduisait la culture en côte d’ivoire.

A terme il était question parallèlement aux 100.000 hectares de plantations, de développer l’industrie de production du jus d’anacarde et de commercialiser la noix de cajou. 50 ans plus tard, seulement 6150 hectares ont effectivement été plantés et abandonné et aucune unité de transformation n’est sortie de terre. Pendant ce temps, la Côte d’Ivoire est devenue le premier producteur mondial de « l’or gri » avec en moyenne 750.000 tonnes/an de noix de cajou vendue dans le monde.

Pour mémoire, l’anacardier, de son nom scientifique anacardium occidentale est une espèce d’arbre de la famille des anacardiacées originaire d’Amérique tropicale et cultivé en zone tropicale. L’utilisation de l’anacardier est très variée car sa majeure partie est exploitable que ce soit pour son bois, ses fruits ou son amande. La noix de cajou ou amande est généralement consommée sous la forme de « grignotines » ou « amuse-gueule » les pommes sont consommées soit fraichement tombées de l’arbre soit sous forme de compote de jus de sirops ou laisser fermenter pour la production des boissons alcoolisées. Dans la médecine, l’anacarde rend également un grand service car il est largement utilisé dans le traitement de certaines maladies.

Pour se diversifier, la Société de développement du coton (SODECOTON) quant à elle veut planter 20 millions de plants d’anacarde sur une période de 5 à 6 ans. A l’horizon 2023, le Cameroun ambitionne de devenir un pays de l’anacarde en mettant en place une stratégie nationale de développement de la chaîne de valeur de la filière, une opportunité pour la croissance et la diversification de l’économie du pays.

La COOP-CA REDD ne sera pas du reste quant à l’exploitation de l’or gris pour allier lutte contre la désertification à l’économie vert.

Par ZARA ABBA MALDOU

16 Mai 2021
Droit de l'environnement

Droit de l’environnement au 21e siècle : Définition, objectifs et applications

Définition du droit environnemental

             Le droit de l’environnement est par définition le concept qui appel à la  protection et la préservation de la nature, qui incite à la lutte contre les nuisances et qui vise l’aménagement de l’espace rural, urbain et du patrimoine culturel. En terme juridique, le droit environnemental englobe des lois, décrets, arrêtés, circulaires, directives et règlements issues d’une législation et qui sont applicables à tout citoyen, ajouter à cela des normes, des lignes directrices et des recommandations édictées aux administrateurs et aux dirigeants.

L’alliance entre les sciences de la nature et les sciences juridiques ont fait ressortir le droit de l’environnement considéré comme la troisième génération des droits de l’homme. On entend donc par droit de l’environnement, le droit de protection, droit de préservation et de sauvegarde de la nature et de sa  composante, c’est la lutte contre toutes nuisances pouvant atteindre l’espace rural, urbain et le patrimoine naturel et culturel.

En définitive, nous pouvons définir le droit de l’environnement comme l’ensemble de règles juridiques ayant pour objectif d’assurer la préservation de l’environnement mondial.

le Cameroun  adopte  cette  approche  en 1996 représentée par la Loi n° 96/12 du 05 Août 1996 portant loi-cadre relative à la gestion de l’environnement dont l’article 1 fixe le cadre juridique général de la gestion de l’environnement au Cameroun ; l’article  2 alinéa (1) stipule que l’environnement  constitue  en  République  du  Cameroun  un  patrimoine commun de la nation. Il est une partie intégrante du patrimoine universel ; l’alinéa (2)  met un accent sur Sa  protection  et  la  gestion  rationnelle  des  ressources  qu’il  offre  à  la  vie humaine  sont  d’intérêt  général.  Celles-ci  visent  en  particulier  la  géosphère,  l’hydrosphère, l’atmosphère, leur contenu matériel et immatériel, ainsi que les aspects sociaux et culturels qu’ils comprennent.

L’article 3. Stipule que Le Président de la République définit la politique nationale de l’environnement. Sa mise en œuvre incombe au Gouvernement qui l’applique, de concert avec les collectivités territoriales  décentralisées,  les  communautés  de  base  et  les  associations  de  défense  de l’environnement.

 Ainsi son contenu appelle à :

Ø  la  protection,  la  restructuration  et  la  valorisation  des  ressources naturelles,

Ø  la prévention et la lutte contre toute forme de pollution et nuisance,

Ø  l’amélioration du cadre et de la qualité de la vie.

Le droit de l’environnement et liés également à d’autres droits voisins, entre autres : Environnement et Santé, droit de l’urbanisme, Droits de l’homme.

Nous pouvons également nous intéressé aux sources du droit notamment celle internationales :

  1. Les conventions à portée universelle:elles sont souvent adoptées lors de grandes conférences et signées dans le cadre des Nations unies et de ses institutions spécialisées. Exemple : La convention sur la diversité biologique et la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques de 1992, etc.
  2. Les traités régionaux:ils sont également nombreux et diversifiés ; particulièrement en Afrique, nous avons : la Convention africaine de Maputo du 11 juillet 2003 sur la conservation de la nature et des ressources naturelles qui remplace la Convention d’Alger de 1968.

Ainsi, les accords internationaux en matière d’environnement sont importants, puisqu’ils permettent à différents pays de travailler ensemble pour trouver des solutions aux enjeux environnementaux cruciaux ayant un caractère transnational ou mondial, notamment la pollution atmosphérique, les changements climatiques, la protection de la couche d’ozone et la pollution des océans.

Ajouter à cela, nous avons également les sources internes :

Droit de l'environnement

Les lois et les règlements ; La constitutionnalisation du droit de l’environnement

(depuis la conférence de Stockholm en 1972, La constitutionnalisation du droit de l’environnement est désormais réalisée dans la plupart des pays).

Autres sources de droit

La coutume ; La jurisprudence et le rôle du juge ; la doctrine ; les actes unilatéraux des États ; les actes unilatéraux des organisations internationales (ils ne sont pas identiques aux actes des États. Un acte unilatéral d’une organisation internationale devra respecter la charte constitutive de l’organisation internationale) ; les traditions religieuses (les traditions religieuses du monde entier constituent une base pour le droit de l’environnement) ; les communautés traditionnelles (ces communautés traditionnelles ont développé des savoirs pertinents pour la protection de leur environnement et de leurs ressources) ; les principes de droit de l’environnement.

Objectifs du droit environnemental

L’introduction d’une approche judiciaire dans la législation de l’environnement, a pour but le contrôle et le suivi permanent de l’impact de l’action humaine sur la nature, et d’apporter un jugement à l’égard de toutes démarche défaillante  pouvant  dégrader l’environnement et/ou la nature. Cette protection vise la réalisation d’objectifs bien déterminés, à savoir :

  • assurer à l’homme un environnement propice à sa santé et son existence.
  • Protéger  le sol, l’air, l’eau, la végétation et les animaux contre les effets néfastes de l’activité humaine.
  • Réparer les dommages causés par l’activité humaine.
  • Préserver la production et l’amélioration de la qualité de l’environnement
  • La protection de la santé des personnes.
  • L’utilisation prudente et rationnelle des ressources naturelles.
  • Promouvoir sur le plan international, pour faire face aux problèmes régionaux et planétaires environnementaux.

Application du droit de l’environnement

Depuis très longtemps déjà l’homme adopta un comportement de consommateur et d’utilisateur du bien de l’environnement, sans se soucier de l’épuisement et de la détérioration de ce dernier. Très précieux l’environnement n’a pas encore de prix équivalent, l’homme puise l’eau, l’air, le sol, l’animal et le végétal et par contre restitue les déchets, les polluants et les substances toxiques, sans aucun contrôle ni poursuite. Pour lutter contre cela, l’Etat a plusieurs alternatives, à savoir :

·         Considérer la protection de l’environnement comme un devoir de l’état et financer ce qui s’y rapporte à partir des fonds publics.

·         Prendre des mesures d’injonction, d’interdiction et d’obligation.

·         Fixer des coûts pour les biens de l’environnement, par exemple sous forme de taxes.

·         Donner des subventions et octroyer des réductions d’impôts dans le cas d’investissements concernant l’environnement.

L’instauration d’une politique protectrice de l’environnement, ne se réalisera qu’avec l’application des lois et des décrets. Ainsi la loi n° 96/12 du 05 Août 1996 de l’article 79 à 90 traite les différentes sanctions et  de la constatation des infractions qui s’y rapporte.

En définitive, nous référons aux différents lois (Loi n° 96/12 du 05 Août 1996 portant loi-cadre relative à la gestion de l’environnement), règlements et ordonnances ; ainsi que les moteurs de recherche et autres plateformes de formation (Objectif 2030) pour s’édifier davantage sur le droit environnemental.

ALHADJI MAHAMAT A. 

Ingénieur en Sciences de l’Environnement

 

04 Mai 2021
Balanites aegyptiaca

Faits graves de destruction massive des rares arbres de balanites aegyptiaca qui peuplent les alentours de Biamo

Balanites aegyptiaca: Pendant que plusieurs organismes nationaux et internationaux, gouvernementaux et non gouvernementaux dont la Coop-CA REDD au premier rang se battent nuit et jour pour protéger les arbres existants, en planter de nouveaux et sensibiliser la population afin de lutter contre la désertification, plusieurs hectares de savane encore couvert de rare arbres sont en voie de destruction massive.

En effet, il nous a été donné de constater lors d’une de nos visites de terrain aux alentours de la localité de Biamo, Arrondissement de Makary, Département du Logone et Chari dans la Région de l’Extrême-Nord qu’un groupe d’individu non encore identifié a entrepris de couper systématiquement tous les arbres du rare couvert végétal de cette zone sur plusieurs dizaines d’hectare sous le regard complice des responsables locaux en la matière.

Ils procèdent par entaille au niveau du tronc et des racines apparentes, retirent les écorces sur les flancs de l’arbre et attendent que celui-ci sèche pour venir le couper au ras du sol des semaines plus tard au vu et au su de tous puisque c’est en bordure de route (piste) comme le montrent les images.

Interrogé, un responsable d’un service étatique de Biamo qui préfère garder l’anonymat déclare « c’est l’œuvre des réfugiés et déplacés de la crise sécuritaire liée aux terroristes de Boko Haram qui, n’étant pas sur leur terre n’ont aucune activité à mener hormis la vente de bois ». Un autre habitant de cette localité déclare quant à lui que « les gens accusent les refugiés et les déplacés dans le vide, tout le monde se sert, y compris les habitants de la zone »

Pour remédier à cette situation, nous avons immédiatement saisi les autorités compétentes pour ouvrir une enquête et prendre les mesures qui s’imposent afin de stopper ce phénomène, ou du moins, le ralentir.

La Coop-CA REDD va également organiser des ateliers de formation sur l’exploitation des produits forestier non ligneux (PFNL) dans ces localités, car le balanite aegyptiaca est plus rentable en le gardant vivant (fruits, huile, amande, savon, feuilles, épines…) que sa valeur marchande en charbon ou en bois-énergie. Ceci fera également l’objet de notre prochaine fiche technique sur cet arbre roi.

Par ABAKACHI ABICHO

02 Mai 2021

Loi forestière : atelier d’information, de sensibilisation, de formation et d’échange entre les structures étatiques, le secteur privé, les élus locaux, les autorités traditionnelles et la société civile sur l’appropriation de la loi n° 94/01 du 20 janvier 1994 portant régime des forêts, de la faune et de la pêche au Cameroun et la problématique bois-énergie dans la Région de l’Extrême-Nord

La salle de conférence de l’hôtel Zénith de Kousseri a abrité les 27 et 28 avril 2021 un atelier d’information, de sensibilisation, de formation et d’échanges sur l’appropriation de la loi forestière au Cameroun et la problématique Bois-Energie dans la région de l’Extrême-Nord. Etaient présents à cet atelier les structures étatiques, le secteur privé, les élus locaux, les autorités traditionnelles et la société civile parmi lesquels la Coop-CA REDD qui devient désormais incontournable dans le secteur.

Dans son mot de bienvenue, le Chef Section Forêt représentant le Délégué Départemental des Forêts et de la Faune a souhaité la bienvenue aux participants tout en soulignant l’importance du présent atelier. Après un tour de table pour permettre aux participants de se présenter ainsi que les structures qu’ils représentent.

A la suite des présentations, trois modules ont été présentés à savoir :

Module 1 : L’appropriation de la loi forestière au Cameroun, les différents types de forêts et le processus de création d’une forêt présenté par le Chef Section Forêt de la Délégation Départementale des Forêts et de la Faune du Logone-et-Chari ;

Module 2 : Le reboisement en zone de savane sèche présenté par le Chef de Service de l’Information et des Statistiques de la Délégation Départementale de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable ;

Module 3 : Le processus de création et d’entretien d’une pépinière présenté par le responsable ANAFOR de Kousseri.

         A la fin des présentations de chaque module, des échanges s’en sont suivis avec les participants leur permettant d’avoir plus de connaissances et c’est donc ainsi que la première journée a pris fin.

La deuxième journée a commencé avec les travaux en atelier. Les participants ont été reparti en trois groupes avec comme instruction de recenser les différents problèmes liés à l’environnement observés et ainsi que des solutions à proposer. Comme problèmes, on peut citer entre autres :

– la coupe abusive des arbres ;

– les feux de brousse ;

– la non implication des autorités dans la vulgarisation des textes en vigueur ;

– l’avancée du désert ;

– le changement climatique ;

– le manque d’activités et de moyens financiers.

A la fin des travaux de groupe, chaque groupe a fait la restitution et des échanges s’en ont suivi pour trouver des solutions idoines à tous ces problèmes. Après cette phase, il y’a eu la mise en place d’un bureau de la plateforme locale du Réseau des Organisations Vertes pour l’Extrême-Nord et le Nord et donc le représentant de la Coop-CA REDD occupe le sensible poste de SG.

La mise en place du bureau de la plateforme achevé, il a été présenté aux participants avec comme mission de se réunir selon un calendrier à établir afin de discuter des problèmes environnementaux mais aussi de proposer des solutions. Pour cela un groupe whatsapp a été créé afin de faciliter les échanges entre les membres et c’est sur cette note d’espoir que l’atelier a pris fin.

                                                                       Par LIMANGANA ABICHO

31 Mar 2021
Journée mondiale des forêts 2021

Journée mondiale des forêts 2021, la COOP-CA REDD donne le ton

« La restauration des forêts : Une voix vers la reprise et le bien-être », tel est le thème de la journée mondiale des forêts instituée par les Nations Unies cette année. Dans le monde, de milliers de personnes célèbrent la forêt, et au Cameroun, la Coop – CA REDD en fait partie.  Avec pour seul crédo de lutter contre la désertification dans les zones sahéliennes, notamment dans le Logone et Chari, la coopérative n’a pas laissé cette journée commémorative des forets s’écouler comme une journée ordinaire.

Après une semaine Marathon dans quatre lycées différents du Logone et Chari dans le cadre de son initiative « Un élève, un arbre », la coopérative a organisé, en partenariat avec le Secteur des Sciences Exactes et Naturelles du Bureau Régional Multisectoriel de l’UNESCO pour l’Afrique centrale, dans le cadre du projet de Promotion de l’Utilisation des Energies Renouvelables et des Technologies d’Efficacité Energétiques dans les Ménages des zones Rurales du Nord et de l’Extrême Nord (PUERTEM) et le concours de la société elecnor Cameroun une marche sportive écologique « eco-jogging » dans la ville de Kousseri.

La manifestation a réuni plusieurs dizaines de volontaires, qui ont accepté marcher pour une seule et même cause, la protection des forêts et la promotion du reboisement sur l’étendue du territoire national. Le nombre de participant à été limité par le nombre de T-shirt disponible.

La marche a débuté à 6h 30 minutes ce 21 mars 2021, et s’e achevée à 8h30. Sur un trajet de 4 km, les volontaires ont sillonné une partie de la ville en ramassant les déchets plastiques déversés par les populations. En plus de lutter pour la conservation de nos forêts, la coopérative lance aussi un appel à sensibilisation contre la prolifération des déchets plastiques, car ceux-ci nuisent gravement à environnement.

Dirigée par le coach Alhadji, connu sous le pseudo de « Ortega », célèbre coach sportif dans le département, la marche fut un succès. Sa sensibilité pour cette cause fait de lui un acteur plus qu’important dans la lutte pour la conservation des forêts : « La protection de la forêt est une histoire de tous. En réalité, c’est grâce à l’oxygène que nous apportent les arbres que nous arrivons à respirer, et donc, à faire du sport, à parcourir de grandes distances. Sans les arbres, le sport que nous aimons tant ne serait pas aussi praticable. Préservons nos forêts, protégeons-les. »

Cette marche a enregistré la présence exceptionnelle d’un non-voyant accompagné de son guide. Ce qui prouve que la cause pour laquelle se bat la coopérative est une noble et mérite d’être accompagnée.

Cette célébration marque la fin de l’intense semaine d’activités de la coopérative pour le compte du mois de mars. Cap sur les autres départements de la Région pour la suite des activités liés à la protection de l’environnement et du développement durable.

MAIRAMOU ZAZA LAMANA