Les gaz à effet de serre (GES) ont un rôle essentiel dans la régulation du climat. Sans eux, la température moyenne sur Terre serait de -18 °C au lieu de +14 °C et la vie n’existerait peut-être pas.  Toutefois, depuis le XIXe siècle, Lhomme a considérablement accru la quantité de GES présent dans l’atmosphère. En conséquence, l’équilibre climatique naturel est modifié et le climat se réajuste par un réchauffement de la surface terrestre.

Qu’est-ce que l’effet de serre

L’effet de serre est un processus naturel résultant de l’influence de l’atmosphère sur les différences flux thermique contribuant aux températures de notre planète la terre. L’effet de serre s’est popularisée dans le cadre de la vulgarisation du réchauffement climatique causé par les gaz à effet de serre qui absorbent une partie du rayonnement thermique infrarouge émit par la surface et réémettent ce rayonnement dans toutes les directions. Les principaux gaz sont la vapeur d’eau, le dioxyde de carbone ou gaz carbonique (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux aussi appelé protoxyde d’azote(N2O) et l’ozone(O3) et les chlorofluorures de carbone (CFC). Qu’elles sont donc les causes et conséquences de ce phénomène ? Notre travail consistera donc dans un premier temps à donner les causes des gaz à effet de serre, et dans un deuxième temps de donner les conséquences de ce gaz et en fin donné les solutions pour les réduire.

I-CAUSES

Les activités humaines sont à l’origine de l’accroissement du phénomène que l’on nomme “effet de serre”. L’effet de serre est déséquilibré par notre besoin massif en énergie. La population humaine et les activités industrielles ne cessent de s’accroître. L’atmosphère est dès lors de plus en plus concentrée en gaz à effet de serre. L’activité anthropique est la principale cause du réchauffement climatique. On peut citer entre autre les émissions de :

  • Dioxyde de carbone : ce gaz provient principalement des foyers industriels, des ménages et des trafics routiers. Il résulte essentiellement de la combustion des énergies fossiles et du changement d’utilisation des sols (agriculture et la déforestation). Il est surtout issu du secteur de transports (combustion de carburants), de l’industrie (utilisation d’énergies fossiles) et des habitats (utilisation d’énergie pour le chauffage, l’éclairage,). Il est émis à chaque fois qu’il y’a une combution.la concentration de CO2 dans l’aire depuis 1850 à augmenter de 30% le CO2 présent dans l’atmosphère reste environs de 100 à 200ans mais la durée du séjour est variable.
  • Méthane: ce gaz provient des élevages de bovins de bovins, des décharges publiques et par la fermentation des marais. Il est émis lors de la dégradation microbienne de substances organiques en milieux anaérobie. Il est libéré dans l’atmosphère quand la matière organique se décompose dans des environnements avec de faible niveaux d’oxygène. Il contribue fortement à l’effet de serre tandis que sa durée de vie dans l’atmosphère est de l’ordre de la décennie.

La concentration en méthane dans l’aire va plus que doublée depuis 1850.

Il a un effet de serre 30 fois plus puissant que le CO2.

Le méthane reste environ de 12 ans dans l’aire avant de disparaitre.

  • Oxyde nitreux : il provient d’épandages d’engrais sur les surfaces agricoles. Il est également produit naturellement par les océans, par les bactéries dans le sol et par les déchets d’origine animale. Il est retrouvé lors des processus de dégradations microbiennes dans le sol et dans les eaux. Il reste 150 environs dans l’aire.
  • Ozone: l’ozone est un gaz proche du sol qui est un polluant secondaire qui forme à partir d’oxydes d’azote et des composée organiques volatils sous l’action de la lumière du soleil. Il provient des trafics, des industries et de l’artisanat.
  • Chlorofluorures de carbones : Ces gaz sont émis lors de l’utilisation et de l’élimination incorrectes de produits contenants des CFC.

II-LES CONSEQUENCES

Si l’on ne réduit pas les émissions de gaz à effet de serre, la température sur Terre augmentera de 4 ° par rapport à l’ère préindustrielle d’ici la fin du siècle, entrainant des impacts telle que :

  • Des évènements métrologiques extrêmes
  • Les vagues de chaleur seront plus fréquentes, les vagues de froid moins fréquentes sur la majeure partie de la planète.
  • Les fortes pluies risquent de provoquer des inondations poussant les populations à fuir leur domicile, et détruisant les habitations et la baisse de rendement des récoltes.
  • Fonte des glaces
  • Le volume global des glaciers, à l’exception de l’Antarctique, devrait baisser de 15 à 55 %
  • Les populations humaines seraient évidemment touchées par le réchauffement climatique, la hausse du niveau de la mer entrainant la disparition d’importantes métropoles et de vastes portions de terre et qui provoquera la migration des populations, mais aussi la modification des courants océaniques
  • Biodiversité

Risque accrus d’extinction pour de nombreuses espèces (animales ou végétales) qui ne pourront pas se déplacer assez vite pour s’adapter. 20 à 30% des espèces animales et végétales sont menacées d’extinction en cas de hausse des températures de 1,5 à 2,5° par rapport aux 20 dernières années du XXe siècle. La hausse des températures provoque la prolifération des insectes propageant des maladies infectieuses, qui survivent mieux dans des milieux chauds et humides.

  • Impact socio-économiques
  • La sécurité alimentaire sera affectée notamment dans les régions dépendant de la pêche.
  • Baisse des rendements céréaliers (blé, riz, maïs) dans les régions tempérées et tropicales.
  • Baisse des ressources d’eau potable dans les régions subtropicales sèches
  • Une malnutrition accrue, un nombre plus important des décès, les maladies et les accidents
  • L’aggravation des conséquences des maladies diarrhéiques et la multiplication des affection cardio-respiratoires liées aux longues périodes de canicules associées à une dégradation de la qualité de l’air

 

  • Risque accrus dus aux inondations, glissement de terrain tempête
  • Hausse des déplacements de population.
  • Risques de conflits accrus pour l’accès aux ressources.

 III. SOLUTIONS                              

L’effet de serre, lié aux activités humaines, a déjà provoqué une augmentation de la température de 1°C environ par rapport à l’ère industrielle. Certains changements climatiques sont déjà visibles mais leurs impacts sont encore faibles. C’est pourquoi il est impératif d’agir vite et de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Plus le changement climatique sera important, plus l’équilibre de nos écosystèmes sera menacé.  Les Meilleure solution pour réduire les gaz à effet de   serre sont entre autre :                                         

 

  • La foret, un puits de carbones naturels à exploiter :En croissant, les végétaux absorbent le gaz carbonique (CO2) pour fabriquer de la matière organique(et relâchent de l’oxygène lors du processus).Les forêts sont à ce titre un gigantesque « puits de carbones naturels ».On estime aujourd’hui qu’un quart environ des émissions humaines de CO2 sont ainsi absorbées par la végétation .le bois peut d’ailleurs être considérer comme une énergie renouvelable ,tant que la croissance de nouveaux arbres compense les émissions liées à sa combustion. La reforestation peut même permettre des piéger des grandes quantités de carbone supplémentaires
  • La lutte contre la déforestation permet-elle d’éviter de relâcher les grandes quantités des carbones qui y étaient stockées La lutte contre les changements climatiques ne se limite pas uniquement à la réduction des combustibles fossiles pour la production d’Energie ou le transport. Dans son plus récent ouvrage, Drawdown, le réputé écologiste américain      Paul Hawken propose 80 solutions scientifiques pour les diminuer les gaz à effet de serre, validées par 70 chercheurs. Parmi toutes ces solutions, celle qui vient en tête de liste en termes de gain pour contrer le réchauffement climatique est :
  • La compensation carbone: elle consiste à contrebalancer ses propres émissions de CO2 par le financement de projets de réductions d’autres émissions ou de séquestration de Carbonne. Elle est un des outils disponibles pour atteindre la neutralité carbone dans le cadre de l’atténuation du réchauffement climatique.
  • L’économie circulaire : nous pouvons à notre échelle modifier nos modes de consommation pour lutter contre le réchauffement climatique. En s’appuyant sur le principe des 3 R : Réduire, Réutiliser et Recycler
  • Privilégier des transports écologiques comme la marche, le vélo, le vélo électrique ou les transports en commun à la voiture pur réduire les émissions de gaz à effet de serre

En somme, il était question pour nous de donner les causes, conséquences et proposer quelques solutions. Par ailleurs l’inaction coutera très cher en 2100, selon le rapport Stern, si rien n’est fait, le réchauffement climatique coutera 5500 Milliards d’euros, soit plus que les deux guerres mondiales et la récession des années 30 réunies.

BIBLIOGRAPHIE ET SITE INTERNET :

4e rapport du GIEC (groupement sur l’évolution du climat)

Numéro spécial de sciences et vie sur le climat paru en 2007.

Site du réseau action climat France (ensemble d’origine) des questions réponses sur l’impact des changements climatiques : www.rac-f.org

Site sur le ministère du l’écologie : http:// WWW.developpement-durable.gouv.fr