La conférence des parties (COP) également appelée conférence des Etats signataires, est un terme générique qui désigne l’organe suprême de certaines conventions internationales. Elle est composée de tous les Etats membres de la conférence et vérifie la bonne application des objectifs des conventions internationales adoptées. La COP est une grande conférence internationale sur le climat qui réunit les Etats engagés depuis 1992 par la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC). COP signifie « Conference of parties », les « parties » étant les signataires de la Convention (195 pays + l’Union européenne). Dans le domaine de l’environnement, il existe ainsi 3 COP, nées de 3 conventions signées à l’issue du “Sommet de la Terre” de Rio en 1992 : la COP sur la biodiversité, la COP sur la lutte contre la désertification et la COP sur les changements climatiques qui est la plus importante des trois. Prévue par la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) de 1992, la COP sur les changements climatiques se réunit tous les ans depuis 1995 jusqu’à nos jours.
OBJECTIFS DE LA COP
Alertés depuis le premier rapport du GIEC (1990) de l’incidence de l’activité humaine sur le réchauffement de la planète, les États se donnent pour objectif, dès la première COP, de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Chaque réunion annuelle donne alors lieu à un état des progrès réalisés dans la baisse des émissions et éventuellement à la signature de nouveaux accords plus ambitieux. Les objectifs principaux seront la création d’un système mondial de taxe sur le carbone, la fin de la dépendance au charbon, l’élimination progressive des combustibles fossiles et la fin des investissements dans l’économie grise (économie informelle). L’organisateur officiel est l’ONU, mais la conférence se tient dans un pays différent chaque année. Les COP sont nées lors du sommet de la Terre de Rio. En 1992, plus de 178 pays se rencontrent à Rio de Janeiro pour la conférence décennale de l’ONU sur l’environnement et le développement. Des avancées significatives sont ainsi faites, comme la signature de la Déclaration de Rio de Janeiro sur l’environnement et le développement qui donne une définition “officielle” du développement durable. Dans cette déclaration est présente une convention sur le climat qui appuie la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre afin de minimiser l’impact humain sur le changement climatique. La machine est donc alors lancée, chaque année les pays ayant signés la convention sur le climat du sommet de Rio se retrouveront pour trouver des solutions concrètes pour lutter contre le changement climatique : c’est la fameuse “conférence des parties” qui prendra place chaque année dans une ville différente. Des acteurs non gouvernementaux y prendront aussi place (ONG, entreprises, villes, citoyens etc.) afin de représenter au mieux la société qui doit lutter contre le changement climatique.
HISTORIQUE DES CONFERENCES DES PARTIES (COP)
Depuis 1995, plus d’une centaine de pays du monde entier se réunissent chaque année lors des Conférences des Parties pour parler du climat et de la lutte contre le réchauffement climatique. Du fait de la complexité du sujet et des enjeux qui se cachent derrière, c’est un processus long où se mêlent des problématiques environnementales, économiques, sociales et diplomatiques.
La Conférence de Berlin de 1995 sur les changements climatiques, ou COP1, est la première Conférence des parties organisée par l’Organisation des Nations Unies pour le Climat. Elle s’est tenue du 28mars au 7avril à Berlin en Allemagne, réunissant les pays signataires de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC). Elle fixe pour chaque pays ou région des objectifs chiffrés en matière d’émissions de gaz à effet de serre et de réductions correspondantes à atteindre. Cet engagement chiffré passe une série de mesures et d’engagements politiques.
La deuxième COP s’est déroulée à Genève en 1996. Elle a eu lieu juste après la publication du deuxième rapport du GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat), qui renforce les charges sur le rôle des émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique. Il y est déclaré et admis que : “les changements climatiques représentent un danger pour l’humanité”.
En 1997, la conférence des parties se déroule à Kyoto au Japon, pour sa troisième année. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, un protocole contraignant visant à encadrer les émissions de CO2 de plus d’une centaine de pays est élaboré. Les objectifs sont chiffrés : réduire de 5,2% les émissions de gaz à effet de serre planétaires d’ici 2020 en se servant de l’année 1990 comme référence. Pour l’Union européenne, cet objectif se traduit par une baisse totale de ses émissions de 8%. Des mécanismes de flexibilité sont aussi étudiés afin de pouvoir aider les pays signataires à développer le maximum de pistes afin de réduire leurs propres émissions. Ils mèneront à la création des mécanismes de développement propre (MDP) et à la mise en œuvre conjointe (MOC). Pour que le protocole de Kyoto puisse rentrer réellement en vigueur, il fallait au moins que 55 pays ratifient le traité. Ce sera chose faite en 2002 lorsque l’Islande s’engagera à réduire ses émissions. En clair, il aura fallu attendre 5 ans pour mettre en œuvre ce protocole ! Il sera officiellement ratifié en 2005 lors de la COP11 à Montréal. Ces huit années entre 1997 et 2005 ont été à l’origine de négociations très fortes et de clarification de la mise en œuvre de ce protocole : mise en place de la méthodologie de comptabilité, des marchés d’émissions, des mécanismes de fond propre, du système d’observation et de gouvernance, etc. La grande déception du protocole de Kyoto vient du fait que les deux principaux émetteurs de gaz à effet de serre du monde n’aient pas ratifié ce traité : les États-Unis et la Chine. De la même manière, le Canada se retirera du protocole de Kyoto en 2011.
La Conférence de Buenos Aires de 1998 sur les changements climatiques est la quatrième conférence des Parties qui s’est tenue du 02 au 14 novembre au centre des expositions en Argentine, réunissant les pays signataires de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC)
La conférence de Bonn de 1999 sur les changements climatiques, ou COP 5, est la cinquième Conférence des parties organisée par l’Organisation des Nation unies pour le climat. Elle s’est tenue le 25 octobre à Bonn en Allemagne, réunissant les pays signataires de la CCNUCC.
La conférence de La Haye de 2000 sur les changements climatiques, ou COP 6, est la sixième Conférence des parties organisée par l’Organisation des Nation unies pour le climat. Elle s’est tenue du 13 au 25 novembre à La Haye aux Pays-Bas, réunissant les pays signataires de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques.
La Conférence de Marrakech de 2001 sur les changements climatiques ou COP 7, a eu lieu du 29 octobre au 10 novembre 2001 au Maroc. C’est la septième conférence des parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques.
La Conférence de New Delhi de 2002 sur les changements climatiques ou COP 8, est la huitième Conférences des parties qui a eu lieu du 23 octobre au 01er novembre 2002 en Inde.
La Conférence de Milan de 2003 sur les changements climatiques ou COP 9, est la neuvième Conférence des parties. Elle s’est tenue du 01er au 13 décembre 2003 en Italie.
La Conférence de Buenos Aires de 2004 sur les changements climatiques ou COP 10, a eu lieu du 06 décembre au 17 décembre 2004 en Argentine. C’est la dixième conférence des parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques.
La Conférence de Montréal de 2005 sur les changements climatiques ou COP 11, est la 11ème Conférence des parties qui s’est tenue du 28 novembre au 09 décembre au Canada.
La Conférence de Nairobi de 2006 sur les changements climatiques ou COP 12, s’est tenue du 06 au 17 décembre 2006 au Kenya. Elle constitue la 12ème Conférence des parties.
La conférence de Bali est la 13ème conférence des parties sur le changement climatique ou COP 13. Elle s’est tenue du 03 décembre 2007 en Indonésie, réunissant près de 189 Etats signataires de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques.
La Conférence de Poznań est la 14ème Conférence des parties ou COP 14, organisée sous l’égide des Nation unies, avait pour objectif de poursuivre la mise en œuvre de la Convention-Cadre des Nations Unies et du Protocole de Kyoto sur les Changements Climatiques. Organisées du 01er au 12 décembre 2008 dans la ville polonaise de Poznań.
La conférence de Copenhague a été la 15e conférence des parties ou COP 15, de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques. Elle s’est tenue à Copenhague au Danemark du 07 au 18 décembre 2009.
La Conférence des parties à la convention sur les changements climatiques de Cancún s’est tenue dans l’Etat mexicain du Quintana Roo, du 29 novembre au 10 décembre 2010. C’est la 16e conférence des parties ou COP 16.
La Conférence de Durban sur les changements climatiques, d’abord tenue à Durban en Afrique du Sud, du 28 novembre au 09 décembre 2011, puis prolongée jusqu’au 11 décembre pour espérer trouver un accord. C’est la 17e Conférence des parties ou COP 17.
La 18ème conférence des Parties de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques ou COP 18, s’est déroulée du 26 novembre au 07 décembre 2012 au Centre National de Convention du Qatar, à Doha.
La Conférence de Varsovie de 2013 est une conférence sur le réchauffement climatique qui a eu lieu en Pologne entre le 11 et le 23 novembre 2013. Elle est la 19ème des conférences annuelles de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques.
La Conférence de Lima de 2014 sur les changements climatiques est la 20ème conférence des parties ou COP 20, qui s’est tenue du 01er décembre au 12 décembre 2014 au Pérou.
La conférence de Paris de 2015 sur les changements climatiques, qui s’est tenue du 30 novembre au 12 décembre 2015 au Bourget en France, est à la fois la 21ème conférence des parties et la 11ème conférence des parties siégeant en tant que réunion des parties au protocole de Kyoto. Chaque année, les participants de cette conférence se réunissent pour décider des mesures à mettre en place, dans le but de limiter le réchauffement climatique.
La conférence de Marrakech de 2016 sur les changements climatiques est à la fois la 22ème conférence des parties à la Convention-Cadre des Nation Unies sur les Changements Climatiques, et la 12ème conférence des parties Siégeant en tant que réunion des parties au protocole de Kyoto. Elle s’est tenue du 07 au 18 novembre 2016 au Maroc.
La Conférence de Bonn de 2017 sur le climat est une conférence sur le réchauffement climatique qui a eu lieu en Allemagne en novembre 2017. Elle est la 23ème des Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques qui s’est tenue du 06 au 17 novembre 2017 en Allemagne.
La 24ème Conférence des Parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques s’est tenue à Katowice en Pologne du 02 au 14 décembre 2018.
La Conférence de Madrid de 2019 sur les changements climatiques est la conférence internationale qui s’est tenue du 02 au 14 décembre 2019 en Espagne. Présidée par le gouvernement chilien, elle constitue la 25ème Conférence des parties ou COP 19.
La 26ème conférence annuelle des Nations Unies sur les Changements Climatiques s’est tenue à Glasgow du 01er au 12 novembre 2021 au Royaume-Uni.
La Conférence de Charm-El-Cheikh de 2022 sur les changements climatiques est une conférence internationale des Nations Unies qui devrait se dérouler du 07 au 18 novembre 2022 à Charm-El-Cheikl en bord de Mer rouge en Egypte. Elle sera la 27ème Conférence des parties et réunira les pays signataires de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques.
La conférence des parties (COP) également appelée conférence des Etats signataires, est un terme générique qui désigne l’organe suprême de certaines conventions internationales. Elle est composée de tous les Etats membres de la conférence et vérifie la bonne application des objectifs des conventions internationales adoptées. La COP est une grande conférence internationale sur le climat qui réunit les Etats engagés depuis 1992 par la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC). COP signifie « Conference of parties », les « parties » étant les signataires de la Convention (195 pays + l’Union européenne). Dans le domaine de l’environnement, il existe ainsi 3 COP, nées de 3 conventions signées à l’issue du “Sommet de la Terre” de Rio en 1992 : la COP sur la biodiversité, la COP sur la lutte contre la désertification et la COP sur les changements climatiques qui est la plus importante des trois. Prévue par la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) de 1992, la COP sur les changements climatiques se réunit tous les ans depuis 1995 jusqu’à nos jours.
OBJECTIFS DE LA COP
Alertés depuis le premier rapport du GIEC (1990) de l’incidence de l’activité humaine sur le réchauffement de la planète, les États se donnent pour objectif, dès la première COP, de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Chaque réunion annuelle donne alors lieu à un état des progrès réalisés dans la baisse des émissions et éventuellement à la signature de nouveaux accords plus ambitieux. Les objectifs principaux seront la création d’un système mondial de taxe sur le carbone, la fin de la dépendance au charbon, l’élimination progressive des combustibles fossiles et la fin des investissements dans l’économie grise (économie informelle). L’organisateur officiel est l’ONU, mais la conférence se tient dans un pays différent chaque année. Les COP sont nées lors du sommet de la Terre de Rio. En 1992, plus de 178 pays se rencontrent à Rio de Janeiro pour la conférence décennale de l’ONU sur l’environnement et le développement. Des avancées significatives sont ainsi faites, comme la signature de la Déclaration de Rio de Janeiro sur l’environnement et le développement qui donne une définition “officielle” du développement durable. Dans cette déclaration est présente une convention sur le climat qui appuie la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre afin de minimiser l’impact humain sur le changement climatique. La machine est donc alors lancée, chaque année les pays ayant signés la convention sur le climat du sommet de Rio se retrouveront pour trouver des solutions concrètes pour lutter contre le changement climatique : c’est la fameuse “conférence des parties” qui prendra place chaque année dans une ville différente. Des acteurs non gouvernementaux y prendront aussi place (ONG, entreprises, villes, citoyens etc.) afin de représenter au mieux la société qui doit lutter contre le changement climatique.
HISTORIQUE DES CONFERENCES DES PARTIES (COP)
Depuis 1995, plus d’une centaine de pays du monde entier se réunissent chaque année lors des Conférences des Parties pour parler du climat et de la lutte contre le réchauffement climatique. Du fait de la complexité du sujet et des enjeux qui se cachent derrière, c’est un processus long où se mêlent des problématiques environnementales, économiques, sociales et diplomatiques.
La Conférence de Berlin de 1995 sur les changements climatiques, ou COP1, est la première Conférence des parties organisée par l’Organisation des Nations Unies pour le Climat. Elle s’est tenue du 28mars au 7avril à Berlin en Allemagne, réunissant les pays signataires de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC). Elle fixe pour chaque pays ou région des objectifs chiffrés en matière d’émissions de gaz à effet de serre et de réductions correspondantes à atteindre. Cet engagement chiffré passe une série de mesures et d’engagements politiques.
La deuxième COP s’est déroulée à Genève en 1996. Elle a eu lieu juste après la publication du deuxième rapport du GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat), qui renforce les charges sur le rôle des émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique. Il y est déclaré et admis que : “les changements climatiques représentent un danger pour l’humanité”.
En 1997, la conférence des parties se déroule à Kyoto au Japon, pour sa troisième année. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, un protocole contraignant visant à encadrer les émissions de CO2 de plus d’une centaine de pays est élaboré. Les objectifs sont chiffrés : réduire de 5,2% les émissions de gaz à effet de serre planétaires d’ici 2020 en se servant de l’année 1990 comme référence. Pour l’Union européenne, cet objectif se traduit par une baisse totale de ses émissions de 8%. Des mécanismes de flexibilité sont aussi étudiés afin de pouvoir aider les pays signataires à développer le maximum de pistes afin de réduire leurs propres émissions. Ils mèneront à la création des mécanismes de développement propre (MDP) et à la mise en œuvre conjointe (MOC). Pour que le protocole de Kyoto puisse rentrer réellement en vigueur, il fallait au moins que 55 pays ratifient le traité. Ce sera chose faite en 2002 lorsque l’Islande s’engagera à réduire ses émissions. En clair, il aura fallu attendre 5 ans pour mettre en œuvre ce protocole ! Il sera officiellement ratifié en 2005 lors de la COP11 à Montréal. Ces huit années entre 1997 et 2005 ont été à l’origine de négociations très fortes et de clarification de la mise en œuvre de ce protocole : mise en place de la méthodologie de comptabilité, des marchés d’émissions, des mécanismes de fond propre, du système d’observation et de gouvernance, etc. La grande déception du protocole de Kyoto vient du fait que les deux principaux émetteurs de gaz à effet de serre du monde n’aient pas ratifié ce traité : les États-Unis et la Chine. De la même manière, le Canada se retirera du protocole de Kyoto en 2011.
La Conférence de Buenos Aires de 1998 sur les changements climatiques est la quatrième conférence des Parties qui s’est tenue du 02 au 14 novembre au centre des expositions en Argentine, réunissant les pays signataires de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC)
La conférence de Bonn de 1999 sur les changements climatiques, ou COP 5, est la cinquième Conférence des parties organisée par l’Organisation des Nation unies pour le climat. Elle s’est tenue le 25 octobre à Bonn en Allemagne, réunissant les pays signataires de la CCNUCC.
La conférence de La Haye de 2000 sur les changements climatiques, ou COP 6, est la sixième Conférence des parties organisée par l’Organisation des Nation unies pour le climat. Elle s’est tenue du 13 au 25 novembre à La Haye aux Pays-Bas, réunissant les pays signataires de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques.
La Conférence de Marrakech de 2001 sur les changements climatiques ou COP 7, a eu lieu du 29 octobre au 10 novembre 2001 au Maroc. C’est la septième conférence des parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques.
La Conférence de New Delhi de 2002 sur les changements climatiques ou COP 8, est la huitième Conférences des parties qui a eu lieu du 23 octobre au 01er novembre 2002 en Inde.
La Conférence de Milan de 2003 sur les changements climatiques ou COP 9, est la neuvième Conférence des parties. Elle s’est tenue du 01er au 13 décembre 2003 en Italie.
La Conférence de Buenos Aires de 2004 sur les changements climatiques ou COP 10, a eu lieu du 06 décembre au 17 décembre 2004 en Argentine. C’est la dixième conférence des parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques.
La Conférence de Montréal de 2005 sur les changements climatiques ou COP 11, est la 11ème Conférence des parties qui s’est tenue du 28 novembre au 09 décembre au Canada.
La Conférence de Nairobi de 2006 sur les changements climatiques ou COP 12, s’est tenue du 06 au 17 décembre 2006 au Kenya. Elle constitue la 12ème Conférence des parties.
La conférence de Bali est la 13ème conférence des parties sur le changement climatique ou COP 13. Elle s’est tenue du 03 décembre 2007 en Indonésie, réunissant près de 189 Etats signataires de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques.
La Conférence de Poznań est la 14ème Conférence des parties ou COP 14, organisée sous l’égide des Nation unies, avait pour objectif de poursuivre la mise en œuvre de la Convention-Cadre des Nations Unies et du Protocole de Kyoto sur les Changements Climatiques. Organisées du 01er au 12 décembre 2008 dans la ville polonaise de Poznań.
La conférence de Copenhague a été la 15e conférence des parties ou COP 15, de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques. Elle s’est tenue à Copenhague au Danemark du 07 au 18 décembre 2009.
La Conférence des parties à la convention sur les changements climatiques de Cancún s’est tenue dans l’Etat mexicain du Quintana Roo, du 29 novembre au 10 décembre 2010. C’est la 16e conférence des parties ou COP 16.
La Conférence de Durban sur les changements climatiques, d’abord tenue à Durban en Afrique du Sud, du 28 novembre au 09 décembre 2011, puis prolongée jusqu’au 11 décembre pour espérer trouver un accord. C’est la 17e Conférence des parties ou COP 17.
La 18ème conférence des Parties de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques ou COP 18, s’est déroulée du 26 novembre au 07 décembre 2012 au Centre National de Convention du Qatar, à Doha.
La Conférence de Varsovie de 2013 est une conférence sur le réchauffement climatique qui a eu lieu en Pologne entre le 11 et le 23 novembre 2013. Elle est la 19ème des conférences annuelles de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques.
La Conférence de Lima de 2014 sur les changements climatiques est la 20ème conférence des parties ou COP 20, qui s’est tenue du 01er décembre au 12 décembre 2014 au Pérou.
La conférence de Paris de 2015 sur les changements climatiques, qui s’est tenue du 30 novembre au 12 décembre 2015 au Bourget en France, est à la fois la 21ème conférence des parties et la 11ème conférence des parties siégeant en tant que réunion des parties au protocole de Kyoto. Chaque année, les participants de cette conférence se réunissent pour décider des mesures à mettre en place, dans le but de limiter le réchauffement climatique.
La conférence de Marrakech de 2016 sur les changements climatiques est à la fois la 22ème conférence des parties à la Convention-Cadre des Nation Unies sur les Changements Climatiques, et la 12ème conférence des parties Siégeant en tant que réunion des parties au protocole de Kyoto. Elle s’est tenue du 07 au 18 novembre 2016 au Maroc.
La Conférence de Bonn de 2017 sur le climat est une conférence sur le réchauffement climatique qui a eu lieu en Allemagne en novembre 2017. Elle est la 23ème des Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques qui s’est tenue du 06 au 17 novembre 2017 en Allemagne.
La 24ème Conférence des Parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques s’est tenue à Katowice en Pologne du 02 au 14 décembre 2018.
La Conférence de Madrid de 2019 sur les changements climatiques est la conférence internationale qui s’est tenue du 02 au 14 décembre 2019 en Espagne. Présidée par le gouvernement chilien, elle constitue la 25ème Conférence des parties ou COP 19.
La 26ème conférence annuelle des Nations Unies sur les Changements Climatiques s’est tenue à Glasgow du 01er au 12 novembre 2021 au Royaume-Uni.
La Conférence de Charm-El-Cheikh de 2022 sur les changements climatiques est une conférence internationale des Nations Unies qui devrait se dérouler du 07 au 18 novembre 2022 à Charm-El-Cheikl en bord de Mer rouge en Egypte. Elle sera la 27ème Conférence des parties et réunira les pays signataires de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques.
LES CONFERENCES DE PARTIES QUI ONT MARQUE L’HISTOIRE
Toutes les COP n’ont pas des retentissements médiatiques comparables. La plupart se contente « seulement » de mettre en œuvre les modalités décidées lors des conférences déterminantes. Parmi celles-ci figure la COP3 de 1997, avec à la clé le fameux Protocole de Kyoto. Il s’agit pour la première fois d’imposer des efforts aux parties signataires de la Conférence-Cadre de Rio, en l’occurrence de réduire significativement les émissions de gaz à effet de serre. La première réelle inquiétude ou du moins intérêt collectif sérieux pour la planète se concrétise en 1972 avec le Sommet de la Terre à Stockholm. Le choix de la capitale de la Suède n’est pas anodin, ce pays étant l’un des premiers à mettre en place dans les années 60 un vaste programme politique de développement durable, la Suède étant par ailleurs considérée de nos jours comme la nation la plus « verte » du monde, selon le « Global Green Index Economy ».
Cependant, en plein âge d’or du pétrole, les temps ne sont guère aux soucis écologiques. Il faut attendre 1992 et le troisième Sommet de la Terre de Rio pour voir bouger les lignes. La protection de l’environnement et le développement durable sont désormais considérés comme incontournables pour l’avenir de l’Homme et de la planète. 196 nations dont tous les membres de la Communauté Européenne ratifient la Convention-Cadre issue du Sommet de la Terre de Rio, qui implique de se réunir chaque année afin de maintenir les efforts. Ces grandes réunions annuelles sont dénommées «Conférences des Parties » (Conference of Parties), les fameuses COP. Les États-Unis sont deuxième plus grand émetteur de gaz à effet de serre derrière la Chine. Tout l’intérêt des COP suivantes est de parvenir à imposer un texte juridiquement contraignant ; c’est le grand enjeu de la COP 15 de Copenhague de 2009, déjà jugée à l’époque comme décisive pour l’avenir de la planète, et d’une importante résonnance médiatique. Hélas, encore une fois, la montagne d’espoir de Copenhague accouche d’une petite souris, n’imposant aucune contrainte juridique. Les participants se séparent sur de vagues promesses de recherches d’énergies nouvelles, et sur le désir de ne pas dépasser un réchauffement de plus de 2° à l’horizon 2100.
En décembre 2015, la COP 21 de Paris représente la revanche de la COP 15 de Copenhague, et surtout le dernier espoir de parvenir à éviter le pire. Un accord international sur le climat, juridiquement contraignant, est enfin atteint et acté en 2016, en tant qu’Accords de Paris. Ceux-ci prévoient de maintenir le réchauffement climatique en dessous de 1,5°, de limiter les rejets de gaz à effet de serre en vue de parvenir à la neutralité carbone, et notamment d’accorder une aide de 100 milliards de dollars par an aux pays en voie de développement. Les attentes pour la COP21 ont été très fortes, en effet cette conférence a permis de conclure à un accord historique permettant de remplacer le prolongement du protocole de Kyoto, et ce dès 2020. La COP21 a été pour beaucoup un « moment historique » grâce à la signature de l’Accord de Paris. Celui-ci entérine que la communauté internationale fera tout son possible pour contenir le réchauffement climatique bien en-dessous de +2°C, voire le limiter à +1,5°C. Pour atteindre cet objectif très ambitieux, tous les États se sont engagés à publier leurs propres objectifs de réductions des émissions de gaz à effet de serre (GES). Ils sont aujourd’hui accessibles sur le site des Nations Unies. Si on additionne l’ensemble des contributions nationales, il apparaît que le réchauffement climatique devrait être de +3,5°C en 2100, ce qui reste encore loin de l’objectif fixé. L’enjeu de l’après COP21 est donc d’engager pleinement les entreprises, collectivités et citoyens dans des actions de réduction. Par ailleurs, d’autres mécanismes seront discutés au cours des prochaines COP, comme la mise en place d’un prix du carbone ou d’un fonds vert pour le climat. Le 5ème rapport du GIEC, paru en novembre 2014, affirme avec certitude que l’être humain est responsable du changement climatique. Le rapport « special » du GIEC sur les conséquences d’un réchauffement planétaire de 1.5°C, paru le 6 octobre 2018, est alarmant, et appelle à un changement radical. Mobiliser toute la planète est donc une étape nécessaire pour lutter contre le changement climatique.
Que retenir ?
En définitive, la COP est un évènement qui se répète chaque année généralement vers la fin du mois de novembre. Elle est fortement médiatisées et réunit souvent près de 30000 personnes et s’effectue sur deux semaines. C’est l’occasion pour les Etats de faire le point sur leur action en faveur du climat et de discuter de ce qui devrait être fait pour éviter un dérèglement majeur du système climatique. Compte tenu de la nature globale du problème des changements climatiques, l’intérêt de ces rencontres est a priori évident. On le sait, les changements climatiques sont causés par l’accumulation de gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère. Or, comme ces gaz à effet de serre peuvent être émis de n’importe où, une lutte efficace contre le dérèglement du climat suppose de développer des stratégies universelles. D’où la nécessité que la communauté internationale se réunisse pour définir de telles stratégies.
LES CONFERENCES DE PARTIES QUI ONT MARQUE L’HISTOIRE
Toutes les COP n’ont pas des retentissements médiatiques comparables. La plupart se contente « seulement » de mettre en œuvre les modalités décidées lors des conférences déterminantes. Parmi celles-ci figure la COP3 de 1997, avec à la clé le fameux Protocole de Kyoto. Il s’agit pour la première fois d’imposer des efforts aux parties signataires de la Conférence-Cadre de Rio, en l’occurrence de réduire significativement les émissions de gaz à effet de serre. La première réelle inquiétude ou du moins intérêt collectif sérieux pour la planète se concrétise en 1972 avec le Sommet de la Terre à Stockholm. Le choix de la capitale de la Suède n’est pas anodin, ce pays étant l’un des premiers à mettre en place dans les années 60 un vaste programme politique de développement durable, la Suède étant par ailleurs considérée de nos jours comme la nation la plus « verte » du monde, selon le « Global Green Index Economy ».
Cependant, en plein âge d’or du pétrole, les temps ne sont guère aux soucis écologiques. Il faut attendre 1992 et le troisième Sommet de la Terre de Rio pour voir bouger les lignes. La protection de l’environnement et le développement durable sont désormais considérés comme incontournables pour l’avenir de l’Homme et de la planète. 196 nations dont tous les membres de la Communauté Européenne ratifient la Convention-Cadre issue du Sommet de la Terre de Rio, qui implique de se réunir chaque année afin de maintenir les efforts. Ces grandes réunions annuelles sont dénommées «Conférences des Parties » (Conference of Parties), les fameuses COP. Les États-Unis sont deuxième plus grand émetteur de gaz à effet de serre derrière la Chine. Tout l’intérêt des COP suivantes est de parvenir à imposer un texte juridiquement contraignant ; c’est le grand enjeu de la COP 15 de Copenhague de 2009, déjà jugée à l’époque comme décisive pour l’avenir de la planète, et d’une importante résonnance médiatique. Hélas, encore une fois, la montagne d’espoir de Copenhague accouche d’une petite souris, n’imposant aucune contrainte juridique. Les participants se séparent sur de vagues promesses de recherches d’énergies nouvelles, et sur le désir de ne pas dépasser un réchauffement de plus de 2° à l’horizon 2100.
En décembre 2015, la COP 21 de Paris représente la revanche de la COP 15 de Copenhague, et surtout le dernier espoir de parvenir à éviter le pire. Un accord international sur le climat, juridiquement contraignant, est enfin atteint et acté en 2016, en tant qu’Accords de Paris. Ceux-ci prévoient de maintenir le réchauffement climatique en dessous de 1,5°, de limiter les rejets de gaz à effet de serre en vue de parvenir à la neutralité carbone, et notamment d’accorder une aide de 100 milliards de dollars par an aux pays en voie de développement. Les attentes pour la COP21 ont été très fortes, en effet cette conférence a permis de conclure à un accord historique permettant de remplacer le prolongement du protocole de Kyoto, et ce dès 2020. La COP21 a été pour beaucoup un « moment historique » grâce à la signature de l’Accord de Paris. Celui-ci entérine que la communauté internationale fera tout son possible pour contenir le réchauffement climatique bien en-dessous de +2°C, voire le limiter à +1,5°C. Pour atteindre cet objectif très ambitieux, tous les États se sont engagés à publier leurs propres objectifs de réductions des émissions de gaz à effet de serre (GES). Ils sont aujourd’hui accessibles sur le site des Nations Unies. Si on additionne l’ensemble des contributions nationales, il apparaît que le réchauffement climatique devrait être de +3,5°C en 2100, ce qui reste encore loin de l’objectif fixé. L’enjeu de l’après COP21 est donc d’engager pleinement les entreprises, collectivités et citoyens dans des actions de réduction. Par ailleurs, d’autres mécanismes seront discutés au cours des prochaines COP, comme la mise en place d’un prix du carbone ou d’un fonds vert pour le climat. Le 5ème rapport du GIEC, paru en novembre 2014, affirme avec certitude que l’être humain est responsable du changement climatique. Le rapport « special » du GIEC sur les conséquences d’un réchauffement planétaire de 1.5°C, paru le 6 octobre 2018, est alarmant, et appelle à un changement radical. Mobiliser toute la planète est donc une étape nécessaire pour lutter contre le changement climatique.
Que retenir ?
En définitive, la COP est un évènement qui se répète chaque année généralement vers la fin du mois de novembre. Elle est fortement médiatisées et réunit souvent près de 30000 personnes et s’effectue sur deux semaines. C’est l’occasion pour les Etats de faire le point sur leur action en faveur du climat et de discuter de ce qui devrait être fait pour éviter un dérèglement majeur du système climatique. Compte tenu de la nature globale du problème des changements climatiques, l’intérêt de ces rencontres est a priori évident. On le sait, les changements climatiques sont causés par l’accumulation de gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère. Or, comme ces gaz à effet de serre peuvent être émis de n’importe où, une lutte efficace contre le dérèglement du climat suppose de développer des stratégies universelles. D’où la nécessité que la communauté internationale se réunisse pour définir de telles stratégies. Notre organisation à eu la recommandation du MINEPDED pour intégrer cette institution comme ONG œuvrant dans la lutte contre le changement climatique.
Par BENTOU TEPONDO Josephine, Environementaliste