Le bambou est originaire de la chine mais il a colonisé le Japon depuis plusieurs millénaires. Son aire de répartition s’étend du 40° parallèle Sud au 40° parallèle Nord de l’équateur. Dans les forêts tropicales, il peut pousser jusqu’à 3000m d’altitude.
Les bambous (Bambusa arundinasea) sont des plantes monocotylédones appartenant à la famille des Poaceae (graminées), sous-famille des Bambusoideae. On recense environ 80 genres et plus de 1300 espèces. Ils se distinguent des autres graminées par leur port arborescent et leurs tiges ligneuses souvent de grande longueur, et sont répartis dans la classification botanique en deux tribus : les Bambuseae, originaires des régions tropicales et subtropicales, et les Arundinarieae, originaires des régions tempérées. Ils sont caractérisés notamment par leurs tiges formées d’un chaume, généralement creux, lignifié, à la croissance très rapide. Les bambous se sont adaptés à de nombreux climats (tropicaux, subtropicaux, et tempérés) et sont présents naturellement dans tous les continents à l’exception de l’Antarctique. Il existe une troisième tribu de Bambusoideae, celle des Olyreae, qui rassemble des bambous herbacés, originaires des régions tropicales d’Amérique latine.
LES BIENS FAITS DU BAMBOU
Sur le plan environnemental : Avec son système racinaire très dense, il permet le maintien des sols en luttant contre l’érosion. C’est dans ce sens que la COOP-CA REDD en partenariat avec la commune de Lagdo sous financement MINEPDED, ont exécuté un projet sur la restauration des berges du fleuve Bénoué. Il s’agit du reboisement sur cinq (05) hectares de berges par des plants de bambous. Les bambous jouent également un rôle de rafraîchissement bioclimatique en gagnant entre -3°C à -8°C en zone tempérée et entre -10°C à -20 °C en zone tropicale ou chaude. Le bambou peut être cultivé sans pesticides ni engrais chimiques, ne nécessite pas de replantation et a un cycle de maturité moyen de 3 à 4 ans. Cette croissance rapide du bambou permet de pouvoir l’utiliser pour certains travaux en remplacement des arbustes et arbres qui mettent plus de temps à mature dans la nature et dont l’exploitation entraîne la déforestation et la dégradation de l’environnement.
Sur le plan économique : Qualifié “d’or vert” en général et de “balle d’argent” pour le design et l’architecture, le bambou présente un énorme potentiel de développement économique, de la matière première aux produits finis (UNCTAD, 2022). Sa culture peut représenter une source de revenus non négligeable.
Sur le plan social : L’INBAR et d’autres organisations intergouvernementales (CIFOR), ainsi qu’une série d’organisations non gouvernementales (ONG), ont montré empiriquement que le secteur du bambou pouvait contribuer de manière significative à l’amélioration du niveau de vie et des moyens de subsistance des populations rurales pauvres (INBAR, 2011). Ces études ont identifié des avantages mesurables à long terme de la culture, de la transformation et de la commercialisation du bambou dans des pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine. Pourtant, le bambou reste une ressource sous-exploitée dans de nombreux pays en développement car l’activité de transformation du bambou en produit fini reste peu comprise.
LES PRODUITS ISSUS DU BAMBOUS
Le bambou est donc une solution pour les pays en voie de développement notamment le Cameroun qui présente un contexte économique et social marqué par une forte prévalence de la pauvreté, des revenus faibles et un taux d’inflation important.
L’oignon est une plante (liliacée) potagère du genre ail, dont le bulbe, d’une saveur et d’une odeur fortes et piquantes, est très employé en cuisine ; le bulbe lui-même. (L’oignon est une plante bisannuelle bulbeuse très anciennement cultivée.)
L’oignon est principalement cultivé pour la production d’un bulbe sec destiné à la consommation humaine. Le bulbe entier est utilisé frais, dès la récolte ou après quelques mois de conservation, comme condiment et pour faire des sauces. Il est consommé cru en salade ou cuit en mélange avec d’autres légumes. D’autres parties de la plante sont utilisées : les feuilles, récoltées vertes, fraîches ou séchées, et les lampes florales avant épanouissement de l’ombelle.
Culture d’oignon
L’oignon se développe bien en zone tropicale sèche de basse altitude, plus précisément en climat sahélien. La température optimale préférée varie entre 10°C et 37°C, avec une pluviométrie moyenne comprise entre 600 et 800 mm pendant le cycle de culture. Le pH convenable est proche de la neutralité (6,5 à 7,8). Au Cameroun, la culture d’oignon est assez sollicitée par les agriculteurs des régions de l’Extrême-Nord et du Nord du pays, les deux principaux bassins de production au Cameroun.
Comment Cultiver l’oignon bio
L’aménagement du terrain s’effectue 1 mois avant la mise en place définitive. Elle se traduit par le défrichage du site, le nettoyage, le labour. Le labour se fait en formant les billons ou des planches. Incorporer si possible 20 à 30 tonnes de fumier bien décomposé par hectare.
Confectionner des planches de 1 m de largeur et 10-20 cm de hauteur et de longueur variable si vous aller irriguer par aspersion, ou des billons de 10 à 20 cm de hauteur si vous allez pratiquer une irrigation par gravitation. Les billons ou les planches seront séparés entre elles de 50 cm. Pour réussir dans la culture de l’oignon, voici pour vous une fiche technique qui pourra vous aidez à vous lancer dans cette spéculation.
Préparation du sol
Commencer la préparation du sol environ 1 mois avant la date présumée pour la mise en place définitive. Les opérations sont les suivantes :
Défrichage et nettoyage : défricher le site, entasser et brûler localement les branchages ;
Labour : labourer en formant des casiers, des billons ou des planches, et en veillant à ce que la profondeur de labour ou la hauteur des planches soit d’environ 15 à 30 cm. Si le sol est trop tassé, le bulbe se formera mal. Si le sol est trop humide, il peut provoquer le pourrissement du bulbe.
Les semis
Il y a trois modes de semis de l’oignon :
Le semis direct, qui se fait de novembre à mi-décembre : rendement légèrement moins élevé ;
Le semis en pépinière, entre novembre et décembre : rendement moyen ;
Le semis à partir des bulbilles : rendements plus élevés, mais avec plus de contraintes, car les bulbilles (petits oignons) sont d’abord récoltées, conservées et ensuite replantées.
Astuce ! Ne pas cultiver l’oignon sur une parcelle qui vient de recevoir l’oignon. Le meilleur précédent cultural est une céréale.
Différentes variétés d’oignon
Les oignons bruns : Les oignons bruns ont la peau brune et une chair crémeuse, et ont plus de goût que les oignons blancs. Les oignons bruns se conservent bien.
Les oignons rouges : Les oignons rouges sont assez doux pour se manger crus dans les salades et les sandwichs, mais on les utilise également souvent dans les plats cuisinés. Leur chair est d’un rouge violacé, et on les appelle parfois oignons espagnols ou à salade. Les oignons rouges sont plus épicés que l’oignon espagnol à peau blanche ou jaune proprement dit, qui a une saveur encore plus douce.
Les ciboules : Les ciboules ou oignons verts sont des oignons non matures avec un bulbe semi-développé ou non formé. On peut les trancher finement et les servir crus en salade ou comme garniture pour les aliments chauds. Ils sont aussi bons cuisinés et on en ajoute souvent dans les sautés et autres plats asiatiques. Les ciboules sont aussi appelés oignons verts ou oignons d’hiver.
Les échalotes : Les échalotes poussent en grappes, de la même manière que l’ail. Leur peau est légère et brune, et leur chair est blanche ou violacée. Les échalotes ont une saveur délicate, mais distincte et délicieuse, qui définit de nombreuses sauces et plats braisés français. L’échalote ne doit pas être confondue avec l’oignon vert, auquel certains cuisiniers se réfèrent à tort en tant qu’échalotes.
Les oignons doux : Les oignons doux comme le vidalia, le wallawalla ou le maui sweet ont la peau blanche ou beige et sont généralement plus gros et parfois plus plats que les oignons jaunes classiques. On les consomme crus dans les salades et les sandwichs, ils sont également bons cuits au barbecue.
Les oignons blancs : Les oignons blancs ont la peau et la chair blanches, et sont plus doux que les oignons jaunes. Ils sont adaptés pour les salades ainsi que pour la cuisson.
Les oignons jaunes : Les oignons jaunes sont une forme pâle des oignons bruns avec la peau brun-jaunâtre et une chair blanche crémeuse., Ce sont les oignons les plus populaires en cuisine. Leur saveur varie de piquante à presque sucrée, et ils supportent la cuisson longue parfois nécessaire pour les soupes et les ragoûts.
Pépinière
Les plantes qui passent par la pépinière arrivent à maturité légèrement plus tôt que celles qui ont été mises en place directement. Les opérations à effectuer pour la mise en place de la pépinière sont :
Confection de casiers dont la largeur est comprise entre 1,2 et 1,5 m. cette largeur est de 2,5 m et la hauteur de 10 à 15 cm ;
Apport de fumier (bouse de chèvre, mouton ou bœuf) bien décomposé auquel on ajoutera 2 kg/are (100 m2 ou 10 m x 10 m) de l’engrais 20-10-10.
Il faut semer en pépinière en octobre –décembre. Le séjour en pépinière est de 4 à 6 semaines. Le semis en pépinière se fait soit à la volée, soit en ligne. S’il fait en ligne (ce qui est préférable), il faut semer dans des microsillons parallèles, distantes de 5 cm, tracés à l’aide d’un bâton de la taille d’un bic, et à une profondeur de 1 cm. Recouvrir de sable ou de terre fine et tasser fermement.
Arroser 1 fois/jour.
Il faut environ 5 g de semences pour une surface de 1m2. Or, il faut une surface de pépinière de 100 m2 pour ensemencer 1 ha d’oignons, soit 500g de semences à l’origine.
Cinq semaines plus tard, les bulbilles seront prêtes à être repiquées en champ. La quantité de bulbilles qu’il faut pour 1 ha d’oignons est de 3 à 5 kg.
Eviter des pépinières trop denses en démariant à la levée pour permettre aux plants d’être vigoureux.
Repiquage
Procéder au repiquage après environ un mois de séjour en pépinière, quand le plant a déjà 10 à 15 cm. En saison sèche, il faut repiquer entre les mois d’octobre et novembre, pour que la récolte se fasse avant la fin de la saison sèche.
L’oignon de saison sèche se cultive entre les mois d’octobre et avril. Cette saison s’est étalée sur 7 mois et pendant ce temps, le paysan ne pourra cultiver l’oignon qu’une seule fois sur le même terrain. C’est à lui d caler son cycle à sa convenance.
Pour repiquer :
Arroser abondamment les casiers avant de procéder à l’extraction des plants;
Eviter de casser les feuilles ou d’écraser les plants;
Exposer ensuite les plants au soleil pendant quelques temps;
Au cas où la pépinière est loin du champ, arranger les plants dans un carton, les couvrir avec un sac de jute mouillé;
Il est parfois nécessaire d’arroser les casiers en pépinière avant d’arracher les plants;
Un ombrage est nécessaire pour diminuer l’évapotranspiration des jeunes plants (perte d’eau pendant les heures chaudes). Supprimer l’ombrage progressivement 10 à 14 jours après le semis.
Quelle est la densité de semis ?
500 000 à 700 000 plants/ha. Cette densité est obtenue avec les écartements suivants :
Lignes jumelées distantes de 15 centimètres ;
Espacement entre 2 plants : 10 centimètres ;
Pour semer en direct dans le champ, il faut le faire en novembre- mi-décembre.
Durée du cycle : le cycle végétatif varie de 3 mois à 3 mois et demi après le repiquage soit 4 mois et demi à 5 mois de la pépinière à la récolte. Pendant la saison sèche qui va d’octobre à mai dans les zones sahéliennes, le paysan peut faire une seule culture en calant son cycle sur 4 à 5 mois. Une culture de saison des pluies est également possible.
Entretien
Irriguer une fois par semaine s’il y a un besoin d’apport en eau. Il est parfois préférable de faire une irrigation tous les quatre jours ;
Désherber chaque fois que cela s’avère nécessaire car le feuillage de l’oignon couvre mal le sol. Faire attention de ne pas blesser les bulbes au cours du désherbage ;
Arrêter l’irrigation environ 10 à 15 jours avant la récolte.
NB : Ne surtout pas utiliser de désherbage chimique dans le cadre de la production biologique.
Fertilisation
Nous vous recommandons d’utiliser du compost en lieu et place d’urée ou de tout autre engrais chimique. Les apports d’urée augmentent légèrement les rendements mais les bulbes produits ne se conservent pas longtemps. Contrairement à la production biologique où les bulbes se conserverait plus longtemps pour attendre la meilleure période de vente. Pour plus de détaille sur ce point, veillez nous laisser un message et nous mettrons à votre disposition la documentation nécessaire.
Protection phytosanitaire
En cas d’attaque de champignons, les feuilles présentent des taches blanches ou jaunes et en cas d’attaque des mouches et autres insectes, on remarque leurs piqûres ou des taches sur les feuilles. Nous préconisons l’utilisation d’insecticide respectueux de l’environnement.
Récolte
Récolter entre 3 mois à 3 mois et demi après le repiquage, quand les feuilles jaunissent ou quand les feuilles se courbent au niveau du collet (Voir cycle de croissance de l’oignon plus haut).
Pour ce qui est de la récolte proprement dite, plusieurs techniques s’offrent à nous.
Il faut arrêter l’irrigation environ 10 à 15 jours avant la récolte pour les zones sableuse tel que les départements du Mayo Sava, le Diamaré ;
Il faut irriguer un à deux jours avant la récolte pour des terre mixte (sablà-argileuse)
3. Il faut inonder la parcelle pour ramollir la terre 12h avant la récolte pour des sols argileux à l’instar du bassin agricole de Makary dans le Département Logone et Chari.
Comment récolter ?
Soulever le bulbe de terre ;
Après la sortie de terre, laisser les bulbes se ressuyer ;
Couper les feuilles à 2 cm au-dessus du bulbe ;
Conserver les bulbes dans un endroit aéré ;
Ne pas blesser le bulbe, évité de faire de gros tas (risque de chocs);
Ne pas couvrir les tas;
Stocker sous un arbre ou sous un hangar
Quels sont les rendements ?
10 à 20 tonnes en moyenne à l’hectare en milieu paysan. Ces rendements peuvent, dans des conditions de bonne conduite de la culture et avec des variétés meilleures, atteindre 40 à 70 tonnes à l’hectare.
Conservation
La conservation de l’oignon pose d’énormes problèmes.
Les oignons se conservent dans un local sec, aéré, et en couches superposées. Il faut effectuer des passages réguliers pour éliminer les bulbes pourries ou détériorées ;
La durée de conservation varie entre 4 à 8 mois selon les variétés. En conservation artisanale, on peut atteindre 5 à 6 mois ;
Le Neem est un arbre issu de la famille des acajous. Il est aussi nommé l’arbre miracle, l’arbre universel, l’arbre sacré. Il a été surnommé par l’Organisation des Nation Unies « l’arbre du 21e siècle ». Cet arbre qui soigne presque toutes les maladies est présent dans presque toute les Régions du Cameroun. Utilisé en Inde depuis des millénaires, l’Azadirachtaindica qui signifie littéralement « arbre libre » ou margousier est maintenant connu dans le monde entier pour ses vertus médicinales. Ses nombreuses propriétés bienfaisantes lui confèrent une place importante dans l’Ayurvéda (l’Ayurveda est un type ancien de guérison et de médicine traditionnelle. La médicine ayurvédique met l’accent sur l’harmonie et l’équilibre de l’esprit, de l’âme, de l’environnement et du cosmos). En inde, il est considéré comme « arbre sacré » et « la panacée dans toutes maladies ».
Le neem (Azadirachta indica) est un arbre très prisé dans tout le Sahel, et non sans raison. C’est un arbre qui ne pousse qu’en région chaude à températures moyennes annuelles de 21-32 °C. L’espèce est connue pour sa résistance à la sécheresse. Il peut tolérer des températures très élevées mais ne tolère pas une température inférieure à 4 °C. Normalement, il se développe dans les régions où les conditions sont sub-arides à sub-humides, avec des précipitations annuelles de 400–1 200 mm. Il peut se développer dans les régions avec une pluviométrie annuelle inférieure à 400 mm, mais dans ces cas, il dépend en grande partie du niveau de l’eau souterraine.
Riche en azadirachtine, l’huile extraite des graines est aussi utilisée comme vermifuge, mais présente une toxicité importante chez l’humain. Cette huile, appelée huile de neem et obtenue après une pression à froid des graines, présente la particularité d’être très chargée. Il convient de procéder à une clarification, pour espérer obtenir un produit d’une qualité acceptable.
I- LES BIENFAITS DU NEEM
Dans le domaine agricole
L’usage du neem dans le domaine agricole est d’une efficacité remarquable en qualité d’insecticide. L’huile de neem est un produit naturel ayant une action extrêmement toxique et non mutagène sur les insectes, mais inoffensif pour les animaux à sang chaud et les hommes. Les substances actives, qui éliminent radicalement les larves de moustiques, se dégradent par ailleurs rapidement sous l’action des rayons du soleil, il est un agent efficace pour combattre les insectes ravageurs dans les arbres. Utilisée en pulvérisation, l’huile est obtenue à partir du fruit de l’arbre. Les plantations de neem forment des brise-vent qui protègent les cultures de mil, de sorgho et d’autres végétaux contre les vents du désert. C’est pourquoi notre organisation promeut sa plantation à travers ses nombreuses campagnes de sensibilisation et de reboisement à l’instar de l’opération un élève, un arbre.
Dans le domaine de la médecine traditionnelle
L’Afrique souffre depuis longtemps du fléau du paludisme. Les vertus du neem sont un allié de taille qui permet de lutter contre plusieurs maladies, à travers l’élaboration du sirop de neem administré aux enfants. Et dans la pharmacopée traditionnelle, ce sont les feuilles de l’arbre que les populations locales font bouillir dans l’eau. Ces infusions font ainsi office de nivaquine. Les feuilles peuvent être utilisées comme antiseptique. Il renforce les cheveux et favorise sa croissance, les feuilles sont excellentes pour les soins de la peau, il contient un haut niveau d’antioxydants qui aident à protéger la peau contre les dommages environnementaux et le vieillissement. Les graines et l’huile sont utilisées comme moyen de contraception ou comme abortif. Chez les enfants, l’huile de neem est toxique et peut conduire à la mort. L’huile contient de l’acide gras et de la vitamine E qui est absorbée facilement par la peau, elle contribue à rajeunir les cellules de la peau et à restaurer son élasticité. Excellent exfoliant, l’huile de Neem resserre les pores et élimine les impuretés lorsqu’elle est utilisée comme masque, c’est un excellent guérisseur des infections fongiques de la peau.
Traditionnellement, les petits bâtons du neem sont mâchés pour nettoyer les dents. Ces bâtons du neem constituent en réalité des brousses a dent aux nombreux vertus médicinales. Cela permet de réduire la plaque dentaire, les dentistes reconnaissent que l’usage des petits rameaux de neem pour brosser les dents est efficace dans la prévention des maladies parodontales. C’est cette tige qui sert généralement de cuire dent dans le grand nord et vous laisse une agréable sensation dans la bouche.
Comme produit cosmétique, le neem a des vertus hydratantes, nourrissantes, régénérantes, émollientes et restructurantes. C’est un produit de beauté très prisé en inde, son pays d’origine. Il calme toutes les démangeaisons provoquées par des piqures d’insectes ou des mycoses. La poudre de feuilles de neem fait partie de la composition de nombreuses crèmes pour le visage et le corps.
3-Sur le plan alimentaire
Les pousses tendres et les fleurs de l’arbre de neem sont consommées comme un légume en Inde. Un plat appelé “Veppampoo charu”, utilisant la fleur de neem, est préparé dans le Tamil Nadu. Au Bengale occidental, les jeunes feuilles de neem sont frites dans l’huile avec de petits morceaux d’aubergine (brinjal). Le plat est souvent le premier élément lors d’un repas bengali et sert d’apéritif. Il est consommé avec du riz. Fraîches, les feuilles au goût amer sont utilisées dans la cuisine cambodgienne en salade “nhoam sdaw”.
II- LES EFFETS SECONDAIRES DU NEEM
Bien que le neem est un arbre miraculeux, ses suppléments sont probablement toxiques lorsqu’ils sont pris par voie orale à court terme pour les adultes, mais ne doivent pas être utilisé chez les enfants en excès. Le neem peut augmenter l’activité du système immunitaire ; il est essentiel que les personnes atteintes de maladies auto-immunes (telles que la sclérose en plaques, le lupus et la polyarthrite rhumatoïde) fassent preuve de prudence lorsqu’elles utilisent du neem. Les personnes qui prennent des médicaments contre le diabète doivent consulter leur médecin avant d’utiliser du neem. Comme le neem peut réduire le taux de sucre dans le sang, l’utilisation du neem en combinaison avec des médicaments contre le diabète peut faire chuter le taux de sucre dans le sang à des niveaux dangereusement bas.
« L’agriculture mondiale va devoir relever un défi colossal, produire près de 50% de nourriture en plus d’ici 2030 et doubler la production à l’horizon 2050 » alertais l’OCDE en 2010. Selon l’organisation de coopération et de développement économique, il faudra ‘‘probablement y parvenir avec moins d’eau’’ car 70% de consommation mondiale d’eau est faite par l’agriculture. C’est avec ce défi planétaire à l’esprit que Philippe Ouaki Di Giorno, agronome et chercheur passionné a inventé un procédé appelé « polyter » qui pourrait littéralement sauver la planète en remédiant aux pénuries d’eaux dans les pays du sud et du gaspillage dans les pays du nord. Surnommé le ‘‘magicien du Gers’’, Philippe Ouaki a développé une technologie agricole de rupture il y a 25ans qui permet de végétaliser les déserts, cultiver les terres les plus capricieuses et économiser l’eau. Cette technologie pourrait être une solution efficace pour la lutte contre le réchauffement climatique, la désertification, la sècheresse, le stress hydrique, mais surtout pour révolutionner l’agriculture dans les régions chaudes et désertiques du monde.
Le polyter, qu’est-ce que c’est ?
Le polyter est un hydro rétenteur fertilisant organique qui se présente sous forme des petits granulés provenant de la chimie organique. Au contact de l’eau, il a la faculté d’absorber jusqu’à 300 fois le poids initial de chaque graines d’une façon spectaculaire et la transformer en solide. Pour stopper la désertification en restaurant les terres dégradées, la technologie polyter pourrait être un atout considérable car elle a de nombreux avantages environnementaux, agricoles et économiques. Il permet d’économiser plus de 50% d’eau et des produits de fertilisations car, lorsqu’une plante est arrosée, elle absorbe seulement 20% de l’eau mais avec le polyter, 97% de l’eau arrosée est retenu par celle-ci. Le polyter contient des oligo-éléments organique et du polyacrylate de potassium qui augmentent la richesse du sol et améliore sa structure. Il permet aux plantes de résister contre les intempéries du climat, contre les maladies et les ravageurs. Le polyter augmente la surface de la racine donc la plante est plus résistante et possède plus de ressources et de surface utile. Il enrichit la structure du sol en favorisant le développement des organismes indispensable pour une terre saine.
Le polyter favorise une précocité du développement de la plante et dont du fruit. La plante au contact du polyter va donc absorber un maximum de capacité en eau pour le garder en terme de garde-manger disponible. Pendant la période où nous ne pouvons pas apporter d’eau aux plantes, le polyter va créer un tampon qui va permettre aux plantes de ne pas vivre le stress hydrique et restituer tout ce qu’il contient à la plante. Il permet à la plante d’avoir en sa disponibilité tout l’eau nécessaire pour pouvoir croitre et se développer.
Rôle du polyter
La particularité du polyter est qu’il se greffe aux racines et fait partie de la plante étant donné qu’il est pratiquement organique, il y a donc greffage naturel entre la racine et le polyter. L’élément le plus important est que à l’intérieur du polyter, il y a une vraie quantité d’engrais, de fertilisant équilibré qui sont fait spécifiquement pour nourrir la plante et le développement racinaire. Pour avoir des belles plantes, il faut un développement racinaire fort, important et en profondeur. Le polyter permet un rendement de 50 à 300 % sur certaines cultures, il est devenu une matière réactive qui permet réellement de faire pousser les plantes beaucoup plus vite naturellement. Ultra-absorbant comme des éponges au contact de l’eau, il permet de retenir et de stocker le liquide. Le polyter fusionne ensuite avec la racine qui se développe plus vite en profondeur. La plante a comme un baluchon en eau, en fertilisant et en garde-manger. Grâce à cela, la moindre problématique de variation de température, d’apport d’eau ou non n’affecte pas la plante. Le polyter est considéré comme un antidote pour les problèmes de sécurité alimentaire dans le monde, l’antidote au niveau des problèmes de règlement climatique, de reforestation, de stabilisation du climat et du sol.
Les régions septentrionales du Cameroun traversent actuellement une importante période de sécheresse et de désertification. L’eau se fait de plus en plus rare, les barrages enregistrent le taux de remplissage historiquement bas. La nappe phréatique s’affaisse dans ce contexte, l’optimisation et la sauvegarde de l’eau dans le processus de production agricole devient une nécessité. Le nombre de la population ne cesse de croitre et les ressources naturelle s’épuisent chaque jour. L’avancée du désert menace les deux régions du Nord et de l’Extrême- Nord du pays, le climat devient de plus en plus aride et le sol pauvre. Le polyter pourrait donc résoudre ces problèmes environnementaux et agricoles du septentrion en assurant la sécurité alimentaire, en augmentant les surfaces arables, en diminuant les apports en eaux et en fertilisants, favorisant la germination et le développement végétal. Les plantes pourront ainsi bien se développer malgré les intempéries du climat et le manque d’eaux. Le polyter peut être utilisé dans les cultures vivrières, dans la production agro-industrielle et fruitière ainsi que dans le reboisement. Le polyter pourrait ainsi stopper l’avancement du désert en favorisant le reboisement et booster la production dans les zones non fertiles et désertes tout en restaurant la stabilité du sol et l’équilibre écologique.
Face à tous ces problèmes environnementaux qui menacent les régions du septentrion, la Société Coopérative avec Conseil d’Administration pour le Reboisement et le Développement Durable (COOP CA-REDD) a pris les choses en main pour expérimenter cette précieuse technologie polyter afin de lutter contre la désertification. Le président de la COOP CA-REDD Mr ABAKACHI ABICHO était personnellement sur le terrain pour planter des arbres fruitiers dans un verger en utilisant le polyter. Etant donné que les arbres mettent beaucoup de temps à pousser, l’utilisation du polyter permet d’avoir des bons résultats en peu de temps. Les arbres vont donc avoir à leur disposition toutes les ressources dont ils ont besoin pour un bon démarrage, puis croitre rapidement et se développer harmonieusement.
Comment utiliser le polyter?
Juste une pincée de polyter introduit dans un litre d’eau, suffit pour fertiliser une plante. Apres avoir creusé une fosse et ajouter de l’eau pour humidifier le sol sec, le polyter gonflé a été disposé autour des racines avant d’être couvert par la terre. En grandissant, ces granulés s’accrochent aux racines et pompent l’eau qu’ils contiennent. Ainsi 97% de l’eau versé sur les plantes seront absorbé et on aura quasiment aucune perte en eau et les plantes se développeront rapidement sans problèmes. Les plantes ne craignent plus les changements climatiques et se développent sans stress hydrique avec une production florale et fruitière beaucoup plus importante.
Tout le monde est d’accord sur la façon dont l’agriculture évolue en fonction des tendances démographiques et économiques. La population mondiale atteindra probablement quelques 8 milliards d’individus aux environs de 2030, et deux personnes sur trois vivront alors en milieu urbain. La croissance des revenus s’accompagnera d’un accroissement de la demande alimentaire tel que la production vivrière devra augmenter d’environ 60 pour cent dans les trois prochaines décennies.
Les engrais sont de plus en plus populaires car ils favorisent la croissance des plantes et augmentent le rendement. Mais quels sont les dangers d’une utilisation excessive d’engrais ? Saviez-vous qu’une trop grande fertilisation pourrait causer aux plantes une « brûlure d’engrais » ?
Cet article met en exergue quatre effets négatifs de l’utilisation d’engrais sans connaître les besoins en éléments nutritifs dans le Grand Nord Cameroun.
1-Pas de rendement optimal dû à une sous-fertilisation ou une fertilisation excessive
Des analyses de sol avant d’appliquer des engrais sont recommandées afin de déterminer l’état des sols et les besoins en nutriments. Ce n’est qu’alors que vous connaissez le type et la quantité d’engrais dont vous avez besoin. Si vous appliquez de l’engrais sans savoir ce dont votre sol a besoin, vous risquez d’utiliser trop peu d’engrais (sous-fertilisation) et de ne pas atteindre un rendement optimal.
Si vous appliquez trop d’engrais (trop d’engrais) ou que vous l’appliquez au mauvais moment, il y a un risque de « brûlure d’engrais »– brûlure du feuillage de la plante àla suite de l’excès de sels d’azote. L’utilisation abusive d’engrais peut endommager les cultures et entraîner une perte de rendement.
2-Gaspiller de l’argent sur les engrais dont votre sol n’a pas besoin
Si vous ne savez pas quels éléments nutritifs sont déjà présents dans votre sol, vous pouvez utiliser des engrais qui contiennent des éléments nutritifs déjà abondant dans votre sol. C’est simplement un gaspillage d’argent. L’engrais excessif n’améliorera pas votre rendement et pourrait avoir un effet négatif sur l’environnement.
3-Gaspillage de ressources limitées
Les nutriments tels que le phosphore et le potassium présents dans les engrais minéraux sont des ressources limitées. Le phosphore, par exemple, est extrait de gisements de phosphates inégalement répartis dans le monde. Le terme « pic de phosphore » est utilisé pour décrire le moment où nous atteignons le taux de production global maximal de phosphore.
Selon les chercheurs, le pic de phosphore sera atteint vers 2030, tandis que les réserves de phosphore devraient être épuisées dans les 100 prochaines années. Par conséquent, nous devons être plus efficaces dans notre utilisation des engrais à base de phosphore afin d’éviter une pénurie future.
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4-Causer des dommages environnementaux dus à une fertilisation excessive
L’analyse du sol fournit une recommandation d’engrais et permet aux agriculteurs d’appliquer le bon engrais et la bonne quantité qui sera utilisée par les plantes. Cela minimise les chances d’appliquer des quantités excessives d’engrais et les dommages environnementaux résultants.
Par exemple, un excès d’engrais riches en azote pourrait s’écouler du champ dans les plans d’eau (rivières, lacs, lagunes…), entraînant un excès d’éléments nutritifs dans l’eau et une croissance rapide de la vie végétale (un processus connu sous le nom d’eutrophisation) avec des effets néfastes sur la qualité de l’eau.
Que peuvent faire les agriculteurs pour empêcher cela?
La popularité des engrais augmente en raison de la nécessité de nourrir la population croissante de la planète. Cependant, les dangers de leur surutilisation sont souvent négligés. Chez AgroCares, nous encourageons l’utilisation responsable des engrais et la gestion durable des sols. Comme indiqué ci-dessus, tester votre sol et connaître ses besoins en éléments nutritifs avant d’appliquer toute fertilisation est le meilleur moyen d’éviter de trop fertiliser votre sol et de gaspiller votre argent dans des enrichisseurs de sol inutiles.
La forte demande des produits alimentaires certifiés issus de l’Agriculture biologique sur le marché national et international a donné l’opportunité aux agriculteurs camerounais d’augmenter leurs revenus.
Depuis l’avènement des produits certifiés BIO dans le monde, de nombreux agriculteurs s’attèlent à ces nouvelles normes, et le Cameroun, n’est pas en reste.
Robert est un Camerounais âgé de 31 ans. Régulièrement, il se rend à Dzeng, un village situé à environ 60 kilomètres de la ville de Douala, la capitale économique du Cameroun pour visiter ses 30 hectares de plantations. Sur ses parcelles réservées à l’ananas, il vérifie que les plants poussent bien, enlève quelques fleurs qui seraient de trop sur certains et poursuit son inspection. «On produit à peu près 50 tonnes de fruits par an, entre l’ananas, la papaye et les fruits dela passion», explique Pierre-Calvin Picker, un ouvrier de la plantation.
Bien qu’âgé de 31 ans seulement, Robert a déjà 10 années d’expérience dans l’agriculture biologique. «L’idée au départ c’était de faire une agriculture qui soit respectueuse de l’environnement, de la santé du consommateur et de celle du producteur», explique Picker pour justifier son choix de l’agriculture biologique.
Depuis quelques années, l’agriculture biologique connaît une forte embellie. Selon les avis des acteurs de la filière, la demande est toujours à la hausse malgré l’absence de statistiques. Les produits biologiques du Cameroun s’exportent beaucoup plus vers l’Union Européenne.
En 2010, l’Organisation des Nations Unis pour l’Alimentation et l’Agriculture a d’ailleurs mis sur pied un programme d’appui à 5000 producteurs d’Afrique de l’Ouest pour les aider à mieux répondre à la hausse de la demande en fruits et légumes. «Certains exportateurs d’ananas du Ghana et du Cameroun voient leurs exportations augmenter malgré la crise économique», dit Cora Dankers, superviseur de ces projets de la FAO dans les deux pays.
Rodrigue Bonsou est lui aussi un producteur de fruits certifiés biologiques. Il a été motivé par le succès de Calvin Picker pour se lancer à son tour dans l’agriculture biologique. Il produit les fruits de la passion à l’Ouest du Cameroun. «La production dépend aussi parfois des intempéries climatiques. Je peux produire en moyenne deux à quatre tonnes par saison», explique Bonsou. «Le fruit de la passion est très sollicité sur le marché local comme à l’international ». Grâce au programme, des groupes d’agriculteurs et des petits exportateurs ont déjà amélioré leurs compétences techniques et la qualité de leur production au Burkina Faso, au Cameroun, au Ghana, au Sénégal et en Sierra Leone, jusqu’à obtenir les certifications bio et commerce équitable.
Les producteurs reconnaissent cependant que l’agriculture biologique a beaucoup de contraintes. «En agriculture conventionnelle, on achète les produits chimiques prêts à l’emploi. En agriculture biologique, on doit fabriquer ses propres produits en se rassurant qu’ils respectent certaines normes», explique Bonsou. «J’utilise la fiente de poule comme engrais. Mais je dois toujours me rassurer que l’élevage d’où vient cette fiente n’utilise pas de produits chimiques. «On utilise aussi des techniques de lutte biologique. C’est-à-dire qu’on ne va pas planter sur une très grande superficie uniquement la même culture.
Au Cameroun, les marques de produit certifiés bio sont de plus en plus nombreuses sur le marché camerounais, ceci au grand bonheur des consommateurs.
Originaire d’Inde et courant en Afrique Moringa oleifera est un arbre de zone tropicale. Ayant une température optimale de développement allant de 25 à 35°C, cet arbre peut supporter jusqu’à 48°C.
Différentes études conseillent de cultiver le Moringa sur des sols bien drainées, sableux ou limoneux et d’éviter les sols argileux.
Nousdisposons d’une grande plantation de moringa et sommes prêt à la vendre comme matière première pour des structure spécialisé dans la transformation. Il est également possible de signer un partenariat avec ladite structure.
Choix des espèces et variétés de Moringa
Parmi le genre Moringa, les espèces Moringa oleifera et Moringa stenopetala sont les plus souvent cultivés, avec une forte prédominance de Moringa oleifera.
Le genre Moringa comprend 13 espèces d’arbres. Il est recommandé d’utiliser les espèces et variétés adaptées à sa région. Les caractéristiques d’une bonne variété sont des feuilles grandes et sombres, des fruits longs et tendres, un port buissonnant et une régénération rapide après la taille.
Choix du site de culture du Moringa
Le meilleur site est celui dont le sol est bien drainé afin de permettre l’élimination les excès d’eau et les échanges gazeux entre l’atmosphère et les particules du sol. La plupart des études conseillent d’éviter les sols argileux qui deviennent collants lorsqu’ils sont humides ou très durs lorsqu’ils sont secs et d’éviter si possible les sols infestés de termites. Le site doit être dégagé afin de recevoir un ensoleillement maximal. Il doit être protégé des divagations des animaux avec des clôtures naturelles ou artificielles.
Préparation du sol et méthodes de plantation des plants de Moringa
La facilité d’enracinement est une condition nécessaire à la croissance et au développement de la plante.
L’emplacement choisi doit être défriché et débarrassé de tous les matériaux végétaux indésirables mais il ne doit être labouré et hersé à une profondeur maximale de 30 cm que si on souhaite entreprendre une culture intensive sur une grande surface car le labour peut être risqué dans certains environnements tropicaux, en cas de fortes pluies, de forte pente ou de vent
Si la densité de plantation est faible à partir d’un mètre sur un, il vaut mieux creuser des trous et les remplir à nouveau avec la terre, pour assurer une bonne pénétration du système racinaire sans causer trop d’érosion. Dans ce cas, les trous sont creusés sur 30 à 50 cm de profondeur et 20 à 40 cm de largeur. Au moment de reboucher le trou, mélanger la terre avec du fumier
Besoin en eau du Moringa
Le Moringa peut germer et se développer sans irrigation s’il est semé à la saison des pluies. Sa racine tubéreuse se forme vingt jours après le semis et permet aux jeunes plants de supporter la sécheresse.
Pour une croissance optimale, il est conseillé d’arroser les semis puis les pieds des plants en saison sèche pendant les premiers mois suivant le semis.
Une fois bien enraciné, l’arbre tolérera la sécheresse et ne nécessitera de l’irrigation que si un dépérissement persistant devient évident.
La culture intensive ou visant à produire et récolter des feuilles de manière continue demandera toutefois une irrigation plus régulière mais en prenant soin de laisser sécher le sol entre deux irrigations, et de ne jamais gorger le sol d’eau. L’application d’un paillis aux pieds des arbres réduira l’évaporation et conservera plus longtemps l’humidité du sol.
Application de compost & Mulching végétal
Si une telle irrigation n’est pas possible, la production de feuilles sera seulement saisonnière. Les arbres perdront leurs feuilles mais ne mourront pas. Au retour des pluies, tailler fortement les arbres et ajouter de l’engrais organique (fumier, compost) assurera une bonne reprise de la pousse des branches et des feuilles.
Fertilisation
L’analyse de la composition des feuilles a révélé la disparité de la teneur en protéines, acides aminés, minéraux selon les régions et la nature des sols de plantation de Moringa. Pour produire de grandes quantités de feuilles, d’une part et des feuilles à haute teneur en composés nutritionnels et phytothérapeutiques d’autre part le Moringa a besoin de trouver dans le sol de l’azote des minéraux et oligo-éléments. Des apports organiques suffisants : compost et fumier peuvent apporter les nutriments nécessaires tout en améliorant le sol.
Le mélange de déchets à décomposition rapide (crottes, végétaux verts et tendre) et a décomposition lente (paille, végétaux secs et fins branchages) assurera la meilleure fertilisation.
La fertilisation se fait d’abord au moment du labour, avant les semis.
Ensuite, il sera important d’apporter du fumier ou/et du compost au moins une fois par an, par exemple en début de saison des pluies, lorsque les arbres reprennent leur développement. Dans les régions à deux saisons des pluies, deux apports sont conseillés.
Cultures associées au Moringa
Pour une production agroforestière en association avec d’autres cultures, les arbres sont placés en ligne, espacés d’un mètre, et les lignes de Moringa bio sont espacées de trois ou quatre mètres, pour que les cultures intercalaires se développent bien.
En agroforesterie on évitera d’associer au moringa :
• Des cultures intercalaires très demandeuses d’azote, telles que le maïs et le manioc ;
• Des cultures susceptibles de nécessiter des traitements chimiques ;
• Des cultures qui montent trop en hauteur et concurrenceraient les plants de moringa pour la lumière, comme le mil ou le sorgho.
On préfèrera associer des plantes basses et dont les résidus de culture peuvent enrichir le sol en minéraux (spécialement en azote) : des légumineuses comme l’arachide, le soja ou le niébé.
De bons exemples sont Moringa- niébé, Moringa-chou, Moringa-soja.
Maladies et ravageurs
Le Moringa résiste à la plupart des ravageurs et des maladies, mais en conditions de monoculture intensive des problèmes peuvent apparaître. En saison sèche et fraîche, des acariens peuvent faire jaunir les feuilles., mais à la saison chaude cela disparaît généralement. Les ravageurs les plus courants sont les sauterelles, criquets et chenilles. Ces insectes mordent et mangent des parties de la plante, entraînant la destruction de feuilles, bourgeons, fleurs, pousses, fruits ou graines ainsi que l’interruption du flux de sève.
Concernant les chenilles de Lépidoptères, il convient d’observer le tout début des attaques dans le cœur des pousses pour intervenir avant qu’il n’y ait trop de dégâts. Les pulvérisations doivent viser le centre et l’extrémité des pousses pour atteindre les jeunes chenilles.
La vaporisation de spray foliaire à base de graines de Neem contrôle facilement ce problème.
Termites
Les racines de Moringa sont adaptées au stockage d’eau et les termites aiment les attaquer pour cette raison. Dans les sols très infestés de termites, leur contrôle risque d’être difficile.
En présence de tels indésirables, il faut traiter le trou de plantation avec une solution de feuilles de neem. Le neem (Azadirachta indica, Meliaceae) est une plante insecticide qui agit comme anti-apétant, inhibiteur de croissance, nématicide et répulsif. Sa préparation est présenté dans une fiche technique spécifique.
Maladies fongiques
Ces maladies sont de loin les plus sérieuses dans la culture du moringa. Des tâches sombres peuvent apparaître sur les feuilles et finir par les couvrir entièrement, ce qui cause le jaunissement de la feuille et sa mort. Ceci est provoqué par les champignons Cercospora spp et Septoria lycopersici.
En culture biologique, il faut maintenir un bon niveau de propreté autour des arbres en éliminant les mauvaises herbes qui servent souvent d’hôtes pour les pathogènes.
Les feuilles et les pousses des jeunes plants doivent être régulièrement inspectées pour détecter les attaques fongiques. Une détection précoce peut sauver beaucoup de jeunes plants de la destruction. Les extraits de feuilles ou de graines de neem peuvent être pulvérisés pour contrôler les attaques fongiques en appliquant l’extrait le plus tôt possible et à plusieurs reprises.
Récolte
Les feuilles produites dans des parcelles à haute densité peuvent être récoltées lorsque les plants atteignent 1,5 m à 2 m de haut, ce qui prend environ 60 à 90 jours dans les sols fertiles et bien drainés avec une bonne conduite de la culture après le semis.
On récole en coupant les branches feuillées manuellement avec un couteau aiguisé (ou mieux, un sécateur), à une hauteur de 20 à 45 cm au-dessus du sol. Ce mode de récolte favorise le développement de nouvelles pousses.
Si l’on souhaite produire des feuilles avec une teneur maximale en protéines et le moins possible de lignine (parties dures), les récoltes doivent se faire tous les 30 à 40 jours.
Les produits dérivés du moringa
Le moringa est une plante qui dispose de nombreuses vertus tant du point de vue environnemental, médicinal qu’alimentaire. C’est également un arbre à usage divers dont les feuilles, les fleurs, les fruits, les écorces et les racines peuvent être consommés directement ou après transformation. Les qualités nutritionnelles du moringa sont reconnues et peuvent représenter un moyen dans le cadre de la lutte contre la malnutrition. Vous trouverez également sur notre site une fiche technique spécifique sur la transformation du moringa.
Nous disposons d’une grande plantation de moringa et sommes prêt à la vendre comme matière première pour des structure spécialisé dans la transformation. Il est également possible de signer un partenariat avec ladite structure.
Les objectifs de développement durable nous donnent la marche à suivre pour parvenir à un avenir meilleur et plus durable pour tous. Ils répondent aux défis mondiaux auxquels nous sommes confrontés, notamment ceux liés à la pauvreté, aux inégalités, au climat, à la dégradation de l’environnement, à la prospérité, à la paix et à la justice. Les objectifs sont interconnectés et, pour ne laisser personne de côté, il est important d’atteindre chacun d’entre eux, et chacune de leurs cibles, d’ici à 2030. Cliquez sur ce lien pour en savoir plus.
Pour consulter cette liste veuillez cliquer le lien ci-dessous.
La principale caractéristique, entre autres, qui fait d’une agriculture biologique ce qu’elle est, c’est l’utilisation d’insecticide biologique qui sont des solutions plus naturelles, respectueuses de l’environnement. Le marché abonde de pesticide dite « bio » mais, l’on peut confectionner soit même et en quelques minutes son pesticide à base d’ingrédients simples et naturels qui sont à la portée de tous tels que piment, ail, neem… Au-delà d’être bio, ils sont à la portée de petites bourses et fais économiser des milliers de franc pour palier à d’autres charges.
Vous trouverez dans cette fiche technique quelques méthodes pour fabriquer votre propre insecticide bio. Une précaution cependant, avant de vous lancer dans vos décoctions : pour ne pas risquer de brûler vos plantes en cas de fort ensoleillement, vaporisez-les le matin ou le soir. De plus, la plupart de ces préparations sont pour un usage immédiat, ou presque ; le but ici n’est pas de constituer des stocks, mais de pouvoir rapidement préparer ce dont vous avez besoin en un tour de main.
Cet arbre contient plus de 140 constituants actifs dont le principal ingrédient insectifuge des graines est un triterpénoïde appelé l’azadirachtine (lire l’intégrale de notre fiche technique sur le neem pour plus de détail)
Préparation :
70ml d’huile pour 15 litre d’eau plus détergent ou sel gemme (à verser jusqu’à ce que le mélange soit homogène.)
Deux litres d’eau, 125ml huile de neem, ½ sachet de détergent, mettre le mélange dans une assiette bien remuer (huile disparait et on aura un mélange laiteux) verse le mélange dans le pulvérisateur et rajouter de l’eau puis secouer le tous.
Récolter les feuilles de neem (9kg) entre 11 et 12h le moment où, elles sont le plus actives. Les piler dans un mortier, les laisser dans l’eau (30 litres) pour 24h (avec 100 grammes de savon) et filtrer. La solution est pulvérisée sur les feuilles. Les résidus utilisés comme engrais à titre de nématicide. Pour une solution encore plus puissante il ajoute entre 1kg et 2,5kg d’ail et la même quantité de piment.
Insecticide bio à l’ail
Cibles : pucerons et champignons (si utilisé dès sa préparation)
Certaines composantes de l’ail ont des propriétés insecticides utilisables par chacun. Si, chez les humains, certains raffolent de l’ail et d’autres ne peuvent le sentir, les insectes, eux, ne l’aiment pas du tout, et l’ail agit sur eux comme un puissant répulsif.
Pour préparer son insecticide à base d’ail, efficace contre les pucerons, il faut : Faire macérer 20gr d’ail haché dans 20ml d’huile végétale environ 24 heures. Il faut ensuite ajouter 1 litre d’eau et 10ml de savon biodégradable à la mixture d’huile, Mélanger puis filtrer le liquide qui va être le concentré insecticide. Diluez ce concentré dans 4 fois son volume d’eau pour le pulvérise. Voilà, votre insecticide bio est prêt !
Vous pouvez aussi le faire bouillir avec des piments en le faisant réduire de moitié pour le concentrer et le rendre plus puissant.
Insecticide bio à base du piment
Cibles : Mouche blanche, pucerons, insectes piqueurs suceurs, chenilles défoliante les grillons et les criquets.
Il n’y a pas que sur nous que le piment fait de l’effet ! Comme l’ail, une solution à base de piment peut servir de répulsif pour les insectes, plus particulièrement les pucerons. Mélangez soit une cuillère à soupe de piment en poudre, soit la moitié d’un piment frais passé au blender avec 250 ml d’eau, et ajoutez quelques gouttes de savon liquide.
Préparation de la solution à base de piment : faire macérer 2 cuillères à soupe de poudre de piment dans 10 litres d’eau pendant 12 heures ; Préparation d’une solution savonneuse (comme pour la recette précédent). Après cela, il ne vous reste plus qu’à faire goûter votre vin de la « pimenterie » à vos visiteurs nuisibles.
Faites attention, cependant, en manipulant le piment : évitez de vaporiser vers vos yeux, votre nez ou votre bouche… Il reste puissant, même dilué !
Utilisation de la solution finale : mélanger 1 litre de solution au piment avec 2 litres d’eau savonneuse préalablement préparé.
Usage : Pulvériser (dos au vend) 1litre de solution sur 10 m² de culture, répéter l’opération après 7jours
Bonus : le vaporisateur tout en un, contre… un peu tout !
Suivant la bonne vieille méthode consistant à tout mélanger ensemble, vous pouvez vous constituer une préparation qui vous servira presque à tout. Mélangez un bulbe d’ail réduit en purée, un petit oignon haché, une cuillère à café de piment en poudre à 250 ml d’eau. Laissez infuser une heure, filtrez, et ajouter une cuillère à soupe de savon liquide… Et voilà, il ne vous reste plus qu’à vaporiser votre tout-en-un sur les deux faces des feuilles de vos plantes. Avantage supplémentaire : au frigo, ce mélange peut se garder une semaine.
Sachez qu’il existe encore d’autres méthodes pour fabriquer son propre insecticide naturel telles que : à l’huile, avec des feuilles de tomate, de la terre de diatomée… N’hésitez pas également à nous faire partager vos astuces.