Originaire d’Inde et courant en Afrique Moringa oleifera est un arbre de zone tropicale. Ayant une température optimale de développement allant de 25 à 35°C, cet arbre peut supporter jusqu’à 48°C.

Différentes études conseillent de cultiver le Moringa sur des sols bien drainées, sableux ou limoneux et d’éviter les sols argileux.

Nous disposons d’une grande plantation de moringa et sommes prêt à la vendre comme matière première pour des structure spécialisé dans la transformation. Il est également possible de signer un partenariat avec ladite structure.

Choix des espèces et variétés de Moringa

Parmi le genre Moringa, les espèces Moringa oleifera et Moringa stenopetala sont les plus souvent cultivés, avec une forte prédominance de Moringa oleifera.

Le genre Moringa comprend 13 espèces d’arbres. Il est recommandé d’utiliser les espèces et variétés adaptées à sa région. Les caractéristiques d’une bonne variété sont des feuilles grandes et sombres, des fruits longs et tendres, un port buissonnant et une régénération rapide après la taille.

Choix du site de culture du Moringa

Le meilleur site est celui dont le sol est bien drainé afin de permettre l’élimination les excès d’eau et les échanges gazeux entre l’atmosphère et les particules du sol. La plupart des études conseillent d’éviter les sols argileux qui deviennent collants lorsqu’ils sont humides ou très durs lorsqu’ils sont secs et d’éviter si possible les sols infestés de termites. Le site doit être dégagé afin de recevoir un ensoleillement maximal. Il doit être protégé des divagations des animaux avec des clôtures naturelles ou artificielles.

Préparation du sol et méthodes de plantation des plants de Moringa

La facilité d’enracinement est une condition nécessaire à la croissance et au développement de la plante.

L’emplacement choisi doit être défriché et débarrassé de tous les matériaux végétaux indésirables mais il ne doit être labouré et hersé à une profondeur maximale de 30 cm que si on souhaite entreprendre une culture intensive sur une grande surface car le labour peut être risqué dans certains environnements tropicaux, en cas de fortes pluies, de forte pente ou de vent

Si la densité de plantation est faible à partir d’un mètre sur un, il vaut mieux creuser des trous et les remplir à nouveau avec la terre, pour assurer une bonne pénétration du système racinaire sans causer trop d’érosion. Dans ce cas, les trous sont creusés sur 30 à 50 cm de profondeur et 20 à 40 cm de largeur. Au moment de reboucher le trou, mélanger la terre avec du fumier

Besoin en eau du Moringa

Le Moringa peut germer et se développer sans irrigation s’il est semé à la saison des pluies. Sa racine tubéreuse se forme vingt jours après le semis et permet aux jeunes plants de supporter la sécheresse.

Pour une croissance optimale, il est conseillé d’arroser les semis puis les pieds des plants en saison sèche pendant les premiers mois suivant le semis.

Une fois bien enraciné, l’arbre tolérera la sécheresse et ne nécessitera de l’irrigation que si un dépérissement persistant devient évident.

La culture intensive ou visant à produire et récolter des feuilles de manière continue demandera toutefois une irrigation plus régulière mais en prenant soin de laisser sécher le sol entre deux irrigations, et de ne jamais gorger le sol d’eau. L’application d’un paillis aux pieds des arbres réduira l’évaporation et conservera plus longtemps l’humidité du sol.

Application de compost & Mulching végétal

Si une telle irrigation n’est pas possible, la production de feuilles sera seulement saisonnière. Les arbres perdront leurs feuilles mais ne mourront pas. Au retour des pluies, tailler fortement les arbres et ajouter de l’engrais organique (fumier, compost) assurera une bonne reprise de la pousse des branches et des feuilles.

Fertilisation

L’analyse de la composition des feuilles a révélé la disparité de la teneur en protéines, acides aminés, minéraux selon les régions et la nature des sols de plantation de Moringa. Pour produire de grandes quantités de feuilles, d’une part et des feuilles à haute teneur en composés nutritionnels et phytothérapeutiques d’autre part le Moringa a besoin de trouver dans le sol de l’azote des minéraux et oligo-éléments. Des apports organiques suffisants : compost et fumier peuvent apporter les nutriments nécessaires tout en améliorant le sol.

Le mélange de déchets à décomposition rapide (crottes, végétaux verts et tendre) et a décomposition lente (paille, végétaux secs et fins branchages) assurera la meilleure fertilisation.

La fertilisation se fait d’abord au moment du labour, avant les semis.

Ensuite, il sera important d’apporter du fumier ou/et du compost au moins une fois par an, par exemple en début de saison des pluies, lorsque les arbres reprennent leur développement. Dans les régions à deux saisons des pluies, deux apports sont conseillés.

Cultures associées au Moringa

Pour une production agroforestière en association avec d’autres cultures, les arbres sont placés en ligne, espacés d’un mètre, et les lignes de Moringa bio sont espacées de trois ou quatre mètres, pour que les cultures intercalaires se développent bien.

En agroforesterie on évitera d’associer au moringa :

• Des cultures intercalaires très demandeuses d’azote, telles que le maïs et le manioc ;

• Des cultures susceptibles de nécessiter des traitements chimiques ;

• Des cultures qui montent trop en hauteur et concurrenceraient les plants de moringa pour la lumière, comme le mil ou le sorgho.

On préfèrera associer des plantes basses et dont les résidus de culture peuvent enrichir le sol en minéraux (spécialement en azote) : des légumineuses comme l’arachide, le soja ou le niébé.

De bons exemples sont Moringa- niébé, Moringa-chou, Moringa-soja.

Maladies et ravageurs

Le Moringa résiste à la plupart des ravageurs et des maladies, mais en conditions de monoculture intensive des problèmes peuvent apparaître. En saison sèche et fraîche, des acariens peuvent faire jaunir les feuilles., mais à la saison chaude cela disparaît généralement. Les ravageurs les plus courants sont les sauterelles, criquets et chenilles. Ces insectes mordent et mangent des parties de la plante, entraînant la destruction de feuilles, bourgeons, fleurs, pousses, fruits ou graines ainsi que l’interruption du flux de sève.

Concernant les chenilles de Lépidoptères, il convient d’observer le tout début des attaques dans le cœur des pousses pour intervenir avant qu’il n’y ait trop de dégâts. Les pulvérisations doivent viser le centre et l’extrémité des pousses pour atteindre les jeunes chenilles.

La vaporisation de spray foliaire à base de graines de Neem contrôle facilement ce problème.

Termites

Les racines de Moringa sont adaptées au stockage d’eau et les termites aiment les attaquer pour cette raison. Dans les sols très infestés de termites, leur contrôle risque d’être difficile.

En présence de tels indésirables, il faut traiter le trou de plantation avec une solution de feuilles de neem. Le neem (Azadirachta indica, Meliaceae) est une plante insecticide qui agit comme anti-apétant, inhibiteur de croissance, nématicide et répulsif. Sa préparation est présenté dans une fiche technique spécifique.

Maladies fongiques

Ces maladies sont de loin les plus sérieuses dans la culture du moringa. Des tâches sombres peuvent apparaître sur les feuilles et finir par les couvrir entièrement, ce qui cause le jaunissement de la feuille et sa mort. Ceci est provoqué par les champignons Cercospora spp et Septoria lycopersici.

En culture biologique, il faut maintenir un bon niveau de propreté autour des arbres en éliminant les mauvaises herbes qui servent souvent d’hôtes pour les pathogènes.

Les feuilles et les pousses des jeunes plants doivent être régulièrement inspectées pour détecter les attaques fongiques. Une détection précoce peut sauver beaucoup de jeunes plants de la destruction. Les extraits de feuilles ou de graines de neem peuvent être pulvérisés pour contrôler les attaques fongiques en appliquant l’extrait le plus tôt possible et à plusieurs reprises.

Récolte

Les feuilles produites dans des parcelles à haute densité peuvent être récoltées lorsque les plants atteignent 1,5 m à 2 m de haut, ce qui prend environ 60 à 90 jours dans les sols fertiles et bien drainés avec une bonne conduite de la culture après le semis.

On récole en coupant les branches feuillées manuellement avec un couteau aiguisé (ou mieux, un sécateur), à une hauteur de 20 à 45 cm au-dessus du sol. Ce mode de récolte favorise le développement de nouvelles pousses.

Si l’on souhaite produire des feuilles avec une teneur maximale en protéines et le moins possible de lignine (parties dures), les récoltes doivent se faire tous les 30 à 40 jours.

Les produits dérivés du moringa

Le moringa est une plante qui dispose de nombreuses vertus tant du point de vue environnemental, médicinal qu’alimentaire. C’est également un arbre à usage divers dont les feuilles, les fleurs, les fruits, les écorces et les racines peuvent être consommés directement ou après transformation. Les qualités nutritionnelles du moringa sont reconnues et peuvent représenter un moyen dans le cadre de la lutte contre la malnutrition. Vous trouverez également sur notre site une fiche technique spécifique sur la transformation du moringa.

Nous disposons d’une grande plantation de moringa et sommes prêt à la vendre comme matière première pour des structure spécialisé dans la transformation. Il est également possible de signer un partenariat avec ladite structure.

                                                                                                                                             Par ABAKACHI ABICHO