La Coop-CA REDD....
Bien que le Cameroun ne contribue peu à l’émission des gaz à effet de serre, le changement climatique est perceptible, le climat y est de plus en plus instable. Dans de nombreuses villes camerounaises ces dernières années la variation climatique a fait l’objet de nombreuses inondations au sein des villes tels que Douala, Yaoundé, Maroua ou Kousseri quoique les rapports indiquent que le Cameroun connaît une baisse considérable de la pluviométrie depuis une dizaine année.
Dans le Grand Nord du pays, la sécheresse fait obstruction aux pâturages et les bergers sont donc obligés de se tourner vers l’abattage d’arbre pour nourrir leurs bétails, ce qui accentue la déforestation.
En dépit des efforts des gouvernements et des organismes internationaux, une forte implication des acteurs de la société civile est indispensable pour garantir le succès de toute cette démarche visant à réduire les effets du changement climatique et d’accentuer les actions de reboisement. C’est donc dans ce cadre qu’il a été créé la Société Coopérative avec Conseil d’Administration pour le Reboisement et le Développement Durable (COOP-CA REDD).
La COOP CA REDD est donc une coopérative de jeunes Camerounais qui sont convaincus que la dégradation de l’environnement est une véritable menace pour leur avenir ainsi que celle des générations futures. Crée en 2019, le groupe Coop CA REDD compte déjà en son sein 75 membres dont 31% de sexe féminin et 69% de sexe masculin.
Elle a une vocation nationale, voire internationale dont la mission est la lutte contre la désertification mais, à ce jour ses actions sont menées dans le Grand Nord du Cameroun et plus particulièrement dans le bassin du Lac-Tchad, Arrondissement de Makary qui est une zone particulièrement touchée par la déforestation et la sècheresse.
Comme activité phare, nous avons la plantation de plus d’un million d’arbres de gomme arabique, notamment Acacia Senegal, Acacia nilotica, et Acacia siamea, des autres arbres fournissant les produits forestiers non lineux (PFNL) tel que le neem, le balanite, le tamarinier, l’anacardier ainsi que les arbres fournissant des fruits exotiques tels que les manguiers, les orangers et les citronniers sur les cinq prochaines années. Ces arbres à fort potentiel de valeur ajouté serons exploités équitablement et durablement afin de générer des revenus et créer des emplois concourant à notre objectif de lutte contre la pauvreté. Par la même occasion, nous concourrons à lutter contre la prolifération des gaz à effet de serre afin de réduire l’empreinte carbone.