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L'agriculture nouvelle génération

De nos jours, de nouvelles techniques agricoles sont développées par les jeunes afin de faciliter la vie à nos parents. Plus besoin d’attendre la saison pluvieuse pour faire des cultures, place à l’innovation.

La COOP CA-REDD dans sa perspective de lutte contre la désertification et de développement durable et dans sa quête de trouver des solutions alternatives en encouragent la population à développer des activités génératrices de revenus (AGR) s’est intéressée à l’agriculture qui est la première source de revenus des populations du septentrion, avant l’élevage et la pêche. Celle-ci est plutôt défaillante ces dernières années à cause des changements climatiques observés dans le monde. Ceux-ci ont un impact considérable sur la vie des populations vivants dans cette zone du pays en particulier. L’année dernière par exemple, des milliers de plantations se sont vus détruire dans les eaux pour certaines, et asséchées par l’extrême chaleur pour d’autres du fait des mauvaises conditions climatiques extrêmes.

À cet effet, la coopérative entend mener de nombreuses actions sur l’agriculture durable. Une agriculture qui aura pour but de lutter contre la pauvreté, une agriculture durable dans le temps et qui ne dépendra pas des conditions météorologiques, qui s’adaptera aux caprices de notre belle » mère nature ».

Pour cela, nous envisageons de créer des forages avec pompes solaires qui seront alimentées par un élément essentiel de la nature, le soleil qui est une source intarissable dans notre zone d’intervention. Chaque parcelle sera dotée de ces équipements qui nous permettront d’irriguer les plantations en continue sans toutefois dépendre des éléments de la nature. Par cette méthode, les populations sont sûres de ne plus perdre leurs cultures, mais surtout, elles pourront le faire plusieurs campagnes agricoles par an.

Le succès de l’agriculture biologique

Du Bio dans nos champs.

Cameroun: les succès de l’agriculture biologique

La forte demande des produits alimentaires certifiés issus de l’Agriculture biologique sur le marché national et international a donné l’opportunité aux agriculteurs camerounais d’augmenter leurs revenus.

Depuis l’avènement des produits certifiés BIO dans le monde, de nombreux agriculteurs s’attèlent à ces nouvelles normes, et le Cameroun, n’est pas en reste.

Robert est un Camerounais âgé de 31 ans. Régulièrement, il se rend à Dzeng, un village situé à environ 60 kilomètres de la ville de Douala, la capitale économique du Cameroun pour visiter ses 30 hectares de plantations. Sur ses parcelles réservées à l’ananas, il vérifie que les plants poussent bien, enlève quelques fleurs qui seraient de trop sur certains et poursuit son inspection. «On produit à peu près 50 tonnes de fruits par an, entre l’ananas, la papaye et les fruits de la passion», explique Pierre-Calvin Picker, un ouvrier de la plantation.