En 209 jours, soit 6 mois et 28 jours, l’humanité a épuisé l’ensemble des ressources naturelles que la terre peut régénérer pour une année en moyenne.

Cette date fatidique qui tombe le 29 juillet 2021 est appelée « le jour du dépassement ». D’après l’ONG américaine Global Footprint, « le dépassement » se produit quand la pression humaine dépasse les capacités de régénération des écosystèmes naturels. Chaque année, le jour de dépassement est calculé par la global foot Network. En clair il désigne la date à laquelle la consommation de l’humanité dépasse les ressources renouvelables disponible sur terre.

 

Pour calculé ce point de bascule c’est à dire pour connaître le jour de dépassement, les chercheurs comparent l’empreinte écologique des activités humaine et la « bio capacité » de notre planète c’est-à-dire la capacité de régénération des écosystèmes et d’absorption des déchets produits par l’homme.

Depuis les années 1970, la date du jour de dépassement se dégrade : le 29 décembre en 1970, le 11 octobre en 1990, le 29 juillet en 2019. En 2020 en raisons du des confinements liés à la pandémie de covid-19 cette date a été repoussé de trois semaines par rapport à 2019 (soit le 19 aout). Cette date recule de plus en plus, ce qui signifie que les ressources régénérer par la terre sont insuffisant pour terminer une année entière soit 12 mois.

L’année 2021 marque ainsi le retour au niveau pré-crise sanitaire, soit au 29 juillet.

Pour tenir le rythme de notre consommation actuelle des ressources, il faudrait cette année 1,7 terre pour subvenir de façon durable aux besoins de la population mondiale.

Selon Global foot Network, la détérioration observée cette année résulte d’une hausse de l’empreinte carbone mondial de 6,6% et d’une diminution de la bio capacité forestière mondiale de 0,5% notamment causée par la déforestation an Amazonie.

Cette journée de dépassement est une sonnette d’alarme et la COOP CA REDD n’en reste pas indifférent et exhorte les uns et les autres, chacun à son niveau à agir pour la planète. Ce n’est pas la seule affaire des autres, c’est pour nous tous.

 

Par Zara Abba