Depuis le début du mois d’octobre 2024, le Département du Logone et Chari, dans l’Extrême-Nord du Cameroun, est confrontée à des inondations dévastatrices. Les pluies torrentielles et le débordement des fleuves éponyme ont causé des dégâts considérables, affectant plus de 10 000 personnes, 19 écoles et 3 centres de santé. Les localités de Blaram, Wayawaya, Ngarinyobe, Tilde et Malika sont parmi les plus touchées.
Les causes et les clauses internationales
Ces inondations sont un exemple frappant des effets du dérèglement climatique, qui augmente la fréquence et l’intensité des événements météorologiques extrêmes. Les discussions lors des conférences des Parties, telles que la COP 27 et la COP 29, soulignent l’urgence de renforcer les efforts mondiaux pour atténuer ces impacts et protéger les populations vulnérables.
Les conséquences et solutions
Les inondations ont détruit des milliers d’hectares de cultures et provoqué la perte de nombreux animaux, mettant en péril la subsistance des populations locales. Les autorités locales et les partenaires humanitaires travaillent sans relâche pour fournir des abris, des vivres et des soins médicaux d’urgence. Cependant, l’accès au siège de la COOP-CA REDD reste difficile en raison d’isolation du siège par la crue et les dommages matériels causés par l’inondation à entrainer des pertes significatives pour la COOP-CA REDD. Les couts de réparation, de remplacement et de nettoyage des équipements endommagés pourraient peser lourdement sur l’organisation.
Les inondations ont eu un impact significatif sur les activités des parents et leur capacité à subvenir aux besoins de leurs enfants, notamment en termes de santé et d’alimentation. La nourriture est devenue rare et chère dans certaines familles, ce qui a entraîné une réduction de la fréquence des repas de trois fois par jour à une seule fois. Les champs sont inondés et les cultures, telles que le maïs et le haricot, ont été détruites, entraînant des pertes importantes pour les familles.
Déplore notamment Mme Iyani Bete, infirmière au CMA de Blangoua
Les efforts combinés des élites extérieures et intérieures pour contrer l’avancée des eaux ont été impressionnants. Dans l’arrondissement de Makary, des centaines de milliers de sacs ont été offert par les élites et utilisés pour remplir de sable et former des digues, réussissant ainsi à bloquer l’avancée des eaux. Cependant, dans la localité de Kousseri, ces digues ont été vandalisées de nuit, entraînant une montée des eaux à des niveaux jamais vus auparavant. Plus de la moitié de la ville est maintenant sous les eaux, et plusieurs établissements scolaires ont dû fermer leurs portes.
Craintes et suggestions
La situation est préoccupante, et il est crucial de mobiliser davantage de ressources pour aider les populations affectées à se rétablir. La communauté internationale doit se mobiliser pour fournir un soutien rapide et efficace à ces communautés vulnérables. Les engagements pris lors des conférences des Parties doivent être traduits en actions concrètes pour garantir un avenir durable pour notre planète.
Mots clés : inondation ; Catastrophiques; vulnérables.
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Par Djana Daniel Daniel
Ingénieur Environnement