Du 21 octobre au 1er novembre 2024, la ville de Cali, en Colombie, a accueilli la 16e Conférence des Parties (COP 16) sur la biodiversité. Cette conférence, organisée par la Convention sur la Diversité Biologique (CBD), a réuni plus de 190 délégations du monde entier pour discuter des stratégies de protection de la nature.
L’objectif principal de cette COP 16 était de rendre concret l’engagement pris lors de la COP 15 à Montréal en 2022, à savoir protéger 30 % des terres et des mers d’ici 2030, restaurer 30 % des écosystèmes dégradés, réduire de moitié les pesticides et mobiliser 200 milliards de dollars par an pour la nature.
Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a souligné l’urgence de passer de la parole aux actes, rappelant que la destruction de la nature attise les conflits, la faim, les maladies et la crise climatique. Les discussions ont porté sur la mise en œuvre de ces engagements et sur la nécessité de financer des projets de conservation de manière significative.
Les experts ont également insisté sur l’importance de respecter les droits des populations locales et autochtones, qui jouent un rôle crucial dans la préservation de la biodiversité. Ces populations, qui connaissent la biodiversité locale mieux que personne, doivent être intégrées dans les efforts de conservation.
En conclusion, la COP 16 a marqué une étape importante dans la lutte pour la protection de la biodiversité. Les engagements pris doivent maintenant être traduits en actions concrètes pour garantir un avenir durable pour notre planète.
Par ZARA ABBA, Journaliste.